4.2.1.3. LE TRAVAIL DE LA NÉCESSITÉ

Conscient de ses ambitions, Makram, contre l'image de son frère ‘qui <<travaille par nécessité parce que c'est la société qui veut ça>>’, veut se donner les moyens d'atteindre son but, même s'il se laisse à penser que : ‘<<Peut-être que j'suis en train d'me tromper hein, peut-être que un jour j'vais faire un boulot, ben j'vais peut-être le faire par nécessité, pour manger pour m'habiller et puis pour avoir une dignité...tout simplement...mais tant qu'à faire si j'peux trouver un boulot où j'm'y plais et ben ça sera encore mieux quoi>>.’ Le sens de cette <<dignité>> qui vient justifier la <<nécessité>> est sans doute à rapporter à la volonté d'échapper aux dispositifs assistanciels qui comme nous le verrons représentent des lieux de dépossession pour Makram, comme ce fut le cas avant lui pour Christine.