1.1.3. Datation et diffusion de la production

Aucun élément de stratigraphie relative17 ne permettait d’envisager la datation précise de la période d’activité de l’atelier de Loyasse. La typologie dégagée à partir du matériel du dépotoir a été comparée avec le matériel des sites de consommation lyonnais. Les services reproduits en imitation s’apparentent aux services ia et ib précoce, le faciès général imitations/paroi fine est proche du dépotoir L3 daté des années 30-15 av. J.-C.28 Cette datation est tributaire des conditions de la découverte, elle fait néanmoins de Loyasse le plus ancien des ateliers lyonnais de céramique fine marqué par la romanisation.

Peu de tessons attribués à l’atelier de Loyasse ont été signalés en dehors de Lyon (seulement 8). Leur répartition géographique dans un triangle Paris-Zurich-Neuss illustre malgré tout une large diffusion vers des débouchés qui sont communs à ceux de la l’atelier de la Muette39 .

Notes
7.

1. Le dépotoir était scellé par une couche stérile, au-dessus une couche riche en matériel d’époque claudienne donne un terminus assez lointain.

8.

2. Genin (M.), « Céramiques augustéennes précoces de Lyon : étude du dépôt de la montée de Loyasse (L3) », Revue Archéologique de l'Est et du Centre-Est, 45, 2, 1994, p. 321-359.

9.

3. Desbat (A.) et alii, « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon. 1ère partie : Les ateliers précoces », Gallia, 53, 1996, p.234, fig. 92.