K. Greene a recensé la majeure partie des sites de consommation éloignés de l’agglomération lyonnaise où de la céramique à paroi fine de la Butte a été exportée. De nombreuses formes qu’il a attribuées à l’atelier lyonnais ne sont pas publiées. Il ne nous a pas été toujours possible de confirmer ses identifications, toutefois, à chaque fois que nous avons été en mesure de les contrôler elles ont donné raison à l’auteur anglais. Nous faisons donc totalement confiance à ses attributions. K. Greene a visité l’ensemble des camps militaires du limes rhénan, c’est ainsi qu’il a pu constater l’absence des productions de la Butte des sites de fondation flavienne ou plus tardive. Plutôt que d’y voir l’arrêt de la diffusion des productions de l’atelier, il a supposé, par défaut de données plus précises, qu’il s’agissait d’un indice de l’arrêt de la production consécutif aux événements historiques qui ont marqué la capitale des Gaules à la même époque.
Son inventaire particulièrement complet des sites anglais ne s’est pas élargi, cependant l’examen des publications récentes confirme la présence de céramique à paroi fine lyonnaise outre Manche160 .
1. Darling (M. J.), Roman Pottery from the Upper Defences, The Archaeology of Lincoln, XVI-2, Lincoln, 1984. Holbrook (N.), T Bidwell (P.), et alii, Roman Finds from Exeter, Exeter Archaeological Reports, vol. 4, Exeter, 1991. Manning (W. H.), The Roman Pottery. Report on the Excavations at Usk 1965-1976, Cardiff, 1993. Davies (B.), Richardson (B.), Tomber (R.), The Archaeology of Roman London, vol. 5 : a dated corpus of early Roman Pottery, London, 1996.