3.3.1.2. Le guillochage

Cette série d’interventions sur la surface des vases ne correspond pas toujours au guillochis tel qu’il a été régulièrement pratiqué sur la céramique sigillée. Le terme anglais de rouletting 1163 serait plus approprié pour évoquer plus largement ces empreintes triangulaires, en losanges plus ou moins allongées qui se superposent généralement avec un léger décalage.

Ce type de décor est plus tardif dans l’atelier : on ne le rencontre que sur quelques formes, fréquemment sur les gobelets ovoïdes (pl. 71-72) ou carénés (pl. 67, nos 4-6 ; pl. 68, nos 4-5), les bols à carène moulurée (pl. 42, nos 4-7), certains pots ovoïdes (pl. 94), et plus rarement sur des bols à lèvre en bandeau lisse (pl. 58, nos 2-4).

Le guillochage se substitue souvent au sablage et se développe avec l’abandon des décors à relief. Sur des formes déjà existantes, il constitue un nouveau traitement de surface, mais ne colonise pas de formes auparavant dépourvues de décors.

Notes
163.

1. Balfet (H.), Fauvet (M.-F.), Monzon (S.), Lexique plurilingue pour la description des poteries, Paris, 1988. Une bonne définition du guillochis est donné dans Rigoir (Y.), Rivet (L.), De la représentation graphique des sigillées, SFÉCAG, suppl. 1, 1994, Marseille, p. 84 « décor réalisé à l’aide d’une lame métallique maintenue sans fermeté qui tressaute («broute») en incisant la pâte fraîche du vase placé sur un tour rapide ».