3.3.4.3. Les pots

Généralement sablées, les formes fermées sont rarement le support de décorations en relief, le problème de la faiblesse des données quantitatives est donc particulièrement aigu pour les pots. Il semble malgré tout envisageable de mettre en lumière des associations entre les variantes établies et le champ décoratif de l’atelier. Certains phénomènes sont concordants avec les observations faites sur les bols ou d’autres formes.

À l’exception du type 13.4, les variantes tardives ne portent pas de décoration en relief (types 12.10, 13.3). Entre 40 et 70 apr. J.-C. quelques pots, en faible quantité, ont bénéficié d’une décoration en relief comparable à celle développée sur les bols à lèvre en bandeau : écailles (pl. 79, no 12, pl. 89, nos 1-2, pl. 112, no 5), appliques grenelées (type 13.2, pl. 89, no 4), écailles et appliques (type 12.5, pl. 78, no 6), les réseaux de filets (pl. 90, no 9). Après 60 apr. J.-C., le guillochage offre une alternative nouvelle au sablage (type 12.8, pl. 80, no 8, type 14.2, pl. 94), l’apparition des vases à dépressions (pl. 91-93), des épingles (pl. 89, no 3 ; pl. 112, nos 3-4) et des feuilles d’eau (pl. 112, no 1) caractérise les contextes flaviens.

Les variantes de petit module (type 12.9, pl. 81), et généralement les pots de petite dimension ne sont pas décorés en relief. Sans qu’ils aient pu constituer un groupe morphologique cohérent, quelques vases, plus ou moins fréquents selon les variantes, sont laissés lisses.