3 . Pour une étude du problème de la vie physique, en EPS

La question de la « vie physique » en EPS en tant que réflexion à l’enseignement d’une EPS ayant visée en matière de « vie physique »
De 1993 à 1998 ont paru en France sept textes officiels, indiquant des programmes d’EPS ou l’organisation des épreuves d’EPS aux examens, qui concernent la « vie physique ». L’expression « vie physique » figure aussi dans nombre d’écrits qui ont trait à l’EPS en France, ne sont pas textes officiels et ont été publiés dans cette période. Il est alors question d’un centre d’intérêt qui est à spécifier : les dictionnaires ne permettent pas de statuer quant à la signification de l’expression « vie physique ». Cela invite à s’intéresser à la « vie physique » dans un domaine particulier qui est celui de l’EPS. Il s’avère que la question de la « vie physique » en EPS est réflexion à un enseignement de cette discipline relatif à la « vie physique ». Les textes officiels, parmi ceux considérés, qui assignent à l’EPS visée en matière de « vie physique », la légitiment. Elle a alors rapport au travail d’élaboration dont ces textes officiels sont le fruit. Les objectifs généraux que le premier d’entre eux à paraître alloue à l’EPS portent l’empreinte de C. Pineau. L’oeuvre de celui-ci, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, Doyen du groupe EPS, pour la « vie physique » en EPS est notable. L’idée d’une EPS ayant trois visées, dont l’une concerne la « vie physique » y apparaît stabilisée et leur formulation, arrêtée. Ses implications au plan de l’enseignement de l’EPS s’y révèlent à spécifier. Il en est de même au regard des textes officiels considérés. Certains renseignent quant aux acquisitions relatives à la « vie physique » à évaluer à divers examens. Ces indications, cependant, ne suffisent à régler la question de la « vie physique » en EPS. Elle demeure question de l’enseignement d’une discipline à laquelle est assignée visée en matière de « vie physique ».

Les difficultés relatives à la question de la « vie physique » en EPS
On peut envisager d’élucider cette visée ou le projet qui l’intègre à partir des propos des représentants de l’institution. Ils concourent à indiquer que la question de la « vie physique » a rapport à une problématique nouvelle pour l’EPS, voire de l’EPS. Ils sont plus discordants, en revanche, lorsqu’il s’agit d’expliciter cette problématique. Ils ne permettent pas sa spécification. On peut alors s’enquérir des implications de cet état de fait au plan de l’enseignement de l’EPS. Les résultats d’enquêtes conduites en 1993 et 1995 ne font pas apparaître de consensus quant à ce qui, dans l’enseignement de l’EPS, concerne la « vie physique ». Ils signifient que la question de la « vie physique » pose problème aux intervenants de l’EPS. Ces derniers, cependant, font des propositions d’enseignement quant à la « vie physique » en EPS. On peut s’intéresser, alors, aux tentatives de mise en catégories des ces propositions, pour repérer les points de désaccord qu’elles réfractent. Ce repérage est de nature à aider à la spécification des termes du problème de la « vie physique » en EPS. Il s’avère que l’examen d’essais de catégorisation n’autorise pas leur détermination. Il révèle essentiellement les limites de l’entreprise de catégorisation. Il apparaît que le repérage des possibles quant à un enseignement de l’EPS concernant la « vie physique » fait problème. La question de la spécification des orientations à donner à cet enseignement se pose, en relation.

Les caractéristiques des propositions d’enseignement à examiner pour étudier le problème de la « vie physique » en EPS
Ainsi les termes de la question de la « vie physique » en EPS sont-ils à spécifier. Aussi fait-elle problème. Elle est réflexion à l’enseignement d’une EPS ayant visée en matière de « vie physique ». Des programmes et des textes officiels récapitulant les modalités d’organisation des épreuves d’EPS à divers examens, qui ont paru de 1993 à 1998, la légitiment. Il s’avère cependant qu’elle ne peut se réduire à la caractérisation d’un moyen au service d’une fin que ceux-ci définiraient. On l’observe à l’analyse des essais de catégorisation qu’ont présentés G. Cogérino, G. Klein et G. Bonnefoy en 1993. L’examen des enquêtes qu’ont conduites R. Dhellemmes en 1993 et G. Cogérino en 1993 et 1995 le signifie aussi. C’est ainsi que la question de la « vie physique » vise à la spécification d’un moyen au service d’une fin à redéfinir. L’examen des propos de représentants de l’institution confirme, au demeurant, qu’il en est ainsi. Si bien qu’une proposition quant à un enseignement concernant la « vie physique » en EPS ne vaut qu’au regard de la définition d’une visée. Il s’agit dès lors de repérer celles en lesquelles figurent tout à la fois l’indication de la cible à atteindre et des moyens envisagés pour y parvenir. C’est en effet à partir de leur mise en regard qu’on peut espérer définir les termes du problème de la « vie physique » en EPS.