1.1.2 Au regard de la théorie du schéma

La justification de la prise en compte de l’approche de R.A. Schmidt, au regard de la question du transfert
La théorie de R.A. Schmidt permet de rendre compte de l’adaptabilité des réponses motrices du sujet. J.-J. Temprado signifie le problème : « ‘[...] d’une part, les sujets doivent être capables d’utiliser un grand nombre de réponses motrices différentes par leur nature (frapper, dribbler, courir, sauter...). D’autre part, pour les différents types de réponses utilisées, les conditions ne sont jamais exactement les mêmes (précision, vitesse, durée, force...).’ »1509 Ainsi, selon lui, s’agit-il de

‘« ‘s’interroger sur :
  1. les modalités de stockage des commandes motrices qui sous-tendent les différents mouvements ; [...]

  2. les conditions de production des réponses motrices nouvelles à l’intérieur de chaque classe de mouvement. »1510

’ ’

R.A. Schmidt apporte une réponse à ces deux questions. Pour ce qui est de la première, il propose le concept de programme moteur généralisé ; il précise notamment : « ‘le programme moteur généralisé consiste en un pattern stocké. Cependant ce pattern peut être légèrement modulé quand le programme est exécuté, permettant au mouvement d’être ajusté en fonction d’une altération de la demande environnementale. ’»1511 Concernant la seconde question, il suggère le concept de schéma ; J.A. Adams indique : « ‘Le concept de schéma [...] est utilisé en premier lieu pour rendre compte de la versatilité du comportement. [...] Au total, le schéma est utilisé d’une manière catégorique pour la reconnaissance de la réponse ; en son sein le feed-back produit par différentes réponses initiées par le schéma de rappel est identifié comme correct ou pas.’ »1512

La justification de la prise en compte de l’approche de R.A. Schmidt, au regard des outils d’analyse produits
Ainsi R.A. Schmidt a-t-il élaboré un modèle qui permet de rendre compte de la variabilité des réponses motrices. Il suscite des applications. J.-J. Temprado précise : « ‘La théorie de Schmidt [...] prédit que l’augmentation de la capacité à créer des solutions motrices nouvelles résulte du développement du schéma de rappel. A cette fin, pour chaque classe de mouvement, il s’agit de permettre aux sujets d’établir des relations systématiques entre les conditions initiales de la réponse, la spécification des paramètres du programme moteur et les résultats de l’action. Cela peut être réalisé en manipulant les conditions de réalisation du mouvement, par l’administration d’un entraînement diversifié ’»1513. R.A. Schmidt donne plus d’indications quant à la pratique variable : il renseigne à son propos au paragraphe intitulé « Apprendre à transférer et à généraliser » de l’ouvrage « Apprentissage moteur et performance ». Il indique : « ‘Les notions de similarité et d’éléments identiques peuvent aider à concevoir des environnements d’enseignement. La démarche fructueuse semble être d’identifier des structures de mouvement similaires.’ »1514 Il envisage néanmoins ce repérage de similarités à trois niveaux1515. L’un concerne la « structure fondamentale du mouvement » : l’auteur indique que les lancers de base-ball, les services de tennis... reposent sur un même pattern de lancer à bras cassé. Un autre niveau concerne les « éléments perceptifs » : R.A. Schmidt observe ainsi que le racket-ball, le paddle ball et le handball consistent à jouer une balle rebondissant. Le dernier niveau a trait aux « données stratégiques et conceptuelles » : R.A. Schmidt note que la pratique de différentes activités sportives requiert la maîtrise de stratégies similaires.

La question du feed-back et la question de la variabilité de la réponse motrice
Ainsi envisagée, l’approche de R.A. Schmidt remplit les conditions autorisant à la retenir parmi celles à considérer. Il s’agit alors de s’enquérir de sa mise en place, de sa validité et de sa recevabilité. J.-P. Famose précise que, pour les tenants de cette conception, « ‘l’apprentissage se développe de manière linéaire en fonction de l’entraînement. C’est un processus continu dans lequel la force d’une trace (Adams, 1971), la force d’une règle (Schmidt, 1975 ; 1982) ou encore la force de l’habitude (Hull, 1943) augmente de manière continue ’»1516. J.A. Adams renseigne quant à la mise en place de la théorie de R.A. Schmidt. Il indique que l’apprentissage moteur correspond à « ‘un système en boucle ouverte dans les traditions de Thorndike et du behaviorisme’. »1517 J.A. Adams précise qu’un système en boucle fermée reçoit « un feed-back de la réponse, de la détection de l’erreur, et de la correction de l’erreur ». Dans la logique du système en boucle ouverte, il n’y a pas d’évaluation de la conformité de la réponse, ni d’ajustement si celle-ci est fausse. J.A. Adams a, quant à lui, élaboré une « closed-loop theory »1518. Il signale que R.A. Schmidt a estimé que cette théorie « ‘[...] néglige de considérer que les séquences de mouvement peuvent être initiées centralement sans l’aide du feed-back’ »1519. Il ajoute que R.A. Schmidt a jugé qu’elle ne rend pas compte de « ‘la variabilité de la réponse, non pas du type erreur due au hasard, mais du type production dans laquelle répondre, c’est s’adapter au changement. » ’

Le modèle de R.A. Schmidt et les questions du feed-back, du stockage de la commande motrice, de la variabilité de la réponse motrice
R.A. Schmidt envisage un modèle intégrant deux modalités de contrôle du mouvement : l’une est en boucle ouverte, l’autre, en boucle fermée. Il indique de fait : « ‘Dans les mouvements rapides en particulier, le contrôle en boucle ouverte permet d’abord au système moteur d’organiser une réponse complète sans avoir à dépendre de l’information en boucle fermée ’»1520. Si on se fie à R.A. Schmidt, la réponse motrice est fonction d’un programme moteur généralisé et d’un schéma de réponse. J.A. Adams précise : « ‘On suppose que chaque partie du mouvement ne possède pas son propre programme moteur, parce qu’on croit que la mémoire ne peut pas tous les stocker, c’est pourquoi Schmidt a conçu un programme moteur généralisé’ »1521. J.-J. Temprado ajoute :

‘« Selon Schmidt (1975), le schéma est une abstraction résultant du traitement des relations entre plusieurs sources d’information [...] Ces sources d’information sont :
  1. les conditions initiales, c’est-à-dire les informations provenant des récepteurs avant la mise en oeuvre de la réponse [...] ;

  2. les spécifications de la réponse, qui sont les valeurs possibles pour la paramétrisation du programme support ;

  3. les conséquences sensorielles du mouvement réalisé ;

  4. les résultats de l’action. »1522

Le sujet élaborerait, par l’expérience, les schémas de rappel et de reconnaissance. J.-J. Temprado précise que le premier « ‘permet la construction de la solution motrice et n’intègre pas les conséquences sensorielles du mouvement’ »1523. Il ajoute que le second « ‘permet de stocker les conséquences sensorielles de l’exécution du geste mais n’intègre pas les spécifications de la réponse ». ’

La validité de la théorie de R.A. Schmidt : données générales
On repère alors une nouvelle perspective de transfert. Au fur et à mesure qu’il réaliserait des mouvements d’une même classe, le sujet pourrait accroître l’adaptabilité de sa réponse motrice dans cette classe. Il conviendrait, pour ce faire, qu’il ait à oeuvrer dans des conditions variées : cela augmenterait l’éventail des données enregistrées dans le schéma de réponse et lui permettrait de faire face à une plus grande variété de situations. Une pratique variée portant seulement sur des éléments perceptifs ou des données stratégiques similaires pourrait, en outre, occasionner des effets de transfert. R.A. Schmidt rend compte de plusieurs expérimentations accréditant sa théorie1524. Ainsi, J.M. Hollerbach a-t-il demandé à des sujets d’écrire le mot « hell » en diverses tailles. Il a mesuré les accélérations du stylo produites par les forces qu’exercent les doigts du sujet pendant l’écriture. Les patterns d’accélération au cours du temps produits par un même sujet ont été comparés : ils s’avèrent pratiquement identiques. R.A. Schmidt indique alors : « ‘L’amplitude des mouvements peut être facilement augmentée en augmentant uniformément les accélérations (forces) mises en jeu, tout en préservant leur organisation temporelle. Par conséquent, deux mots écrits avec des amplitudes différentes reposent sur une structure sous-jacente commune, qui peut être exécutée avec différentes forces pour produire des mouvements de taille différente. »’ 1525 Il convient cependant de s’enquérir de la pertinence de la théorie de R.A. Schmidt au plan des activités sportives. Cela requiert alors la prise en compte d’autres résultats expérimentaux.

La validité de la théorie de R.A. Schmidt : données relatives à la pratique sportive
J.-J. Temprado se réfère à ce propos aux travaux de K. Roth et de O.G. Meijer et K. Roth : ils accréditent, selon lui, l’idée de programme moteur généralisé et la conception paramétrique de la programmation motrice1526. Une première série d’expériences a mis en évidence les invariants contenus dans le programme moteur généralisé qui sous-tend un geste de lancer. Les sujets ont eu à lancer une balle, en direction d’une cible, à trois vitesses différentes. J.-J. Temprado précise : « ‘Pour les différents essais réalisés, le temps de mouvement était divisé en cinq portions (prise de la balle, armé du bras, changement de direction, première et deuxième partie du lancer) »’ 1527. On observe que « ‘les rapports entre la durée totale du mouvement et celles des phases 2, 3, 4 et 5 demeuraient invariants, quelle que soit la vitesse à laquelle était exécuté le lancer’ ». Une autre étude a permis de montrer que la sélection du programme et la spécification des paramètres s’effectue dans un ordre fixe. Les sujets avaient à lancer le ballon sur une cible. Le lancer devait être exécuté, selon la consigne, avec le bras ou bien avec le poignet seul, avec une force maximale ou bien non maximale, vers la droite ou bien vers la gauche. J.-J. Temprado indique à propos des résultats expérimentaux obtenus : « ‘Dans les conditions où le programme n’était pas connu avant le signal, le temps de réaction était toujours plus long que lorsque seuls les paramètres (force et/ou direction) devaient être programmés [...] Cela montre que la sélection du programme précède celle des paramètres.’ »1528

La validité de la théorie de R.A. Schmidt : données relatives à l’hypothèse de la variabilité de la pratique
D’autres travaux de recherche ont pour objet de vérifier l’hypothèse de la variabilité de la pratique. J. Boutmans, M. Bueckers et K. Cockaerts ont conduit une expérimentation dont les résultats accréditent cette hypothèse. Cette étude concerne le tir au panier en basket-ball. Le groupe expérimental s’est exercé au tir à différentes distances du panier ; le groupe de contrôle s’est entraîné à une distance fixe. Les résultats du test de transfert signifient que ‘« les tirs au panier étaient plus précis pour la nouvelle distance [...] dans des conditions de pratique variable’ »1529. Cependant, toutes les études n’aboutissent pas à des résultats de ce type. J.A. Adams indique : « ‘La théorie de Schmidt prédit que l’entraînement diversifié produirait la meilleure performance de transfert, et dans une revue de ces expériences, Shapiro et Schmidt (1982) ont noté que les découvertes sont mitigées, mais ont tendance à être positives. »’ 1530 J.-J. Temprado rend compte de la revue de littérature qu’a effectuée J.H.A. Van Rossum en ces termes : ‘« Pour les sujets adultes comme pour les enfants, l’hypothèse de la variabilité de la pratique n’est que partiellement supportée par les différents travaux ’»1531. J.H.A. Van Rossum, cependant, considère que ces résultats sont le fait de l’hétérogénéité des travaux concernés. J.A. Adams observe pour sa part que « ‘La théorie du schéma de Schmidt a un certain nombre de problèmes d’apprentissage qui lui sont associés, tel que comment le programme moteur généralisé est-il acquis, et comment les schémas acquièrent-ils les règles abstraites qui gouvernent leurs opérations »’ 1532.

La question de la recevabilité de l’approche présentée
J.-J. Temprado conclut en indiquant que la théorie du schéma fournit un cadre conceptuel pertinent ; ce, même s’il ajoute : ‘« elle ne semble pas pouvoir rendre compte de l’ensemble des processus mis en oeuvre au cours de l’apprentissage et son champ d’application doit être clairement délimité, en particulier au regard du type de tâche utilisé ou de l’expertise des sujets. »1533 ’ Les applications en termes de pratique variable sont à envisager avec précaution ; la proposition de R.A. Schmidt quant aux trois dimensions sur laquelle elle peut porter fournit néanmoins des points de repère intéressants. Elle semble en outre cohérente avec l’idée selon laquelle le transfert porte sur des « micro-expertises » : les ‘« éléments perceptifs » sollicités par deux tâches peuvent être similaires sans pour autant qu’il en soit de même de la « structure fondamentale du mouvement’ »... R.A. Schmidt envisage certes d’autres types de pratique que celle qu’il qualifie de variable, par exemple : les pratiques constante, partielle ou partielle progressive1534. En tout état de cause, la proposition d’une pratique variable invite à se soucier du contexte d’acquisition. Son propos est, de plus, recevable au plan des finalités ; il vise en effet à aider à apprendre à transférer et à généraliser1535. Il est à noter, de plus, que R.A. Schmidt a le souci d’aider l’élève à se passer de l’enseignant1536. Il envisage pour ce faire les feed-back atténué, en résumé, hors limite, moyen. Ils ont pour objet d’éviter que l’élève ne devienne dépendant du feed-back que donne l’enseignant. L’approche considérée est ainsi intéressante lorsqu’il s’agit de donner corps au principe de l’aide au « trans-faire ».

Pour une mise en regard de la théorie relative aux aptitudes et de la théorie du schéma
Ces observations invitent à examiner à nouveau l’approche de J.-P. Famose et M. Durand, comme celle de R.A. Schmidt. Elles se révèlent toutes deux susceptibles de participer à la mise en oeuvre du principe de l’aide au « trans-faire ». Leurs contributions à celle-ci restent dès lors à spécifier. Cela paraît appeler une confrontation des deux approches en présence. Il est possible que les approches considérées s’opposent radicalement ; il s’agirait dès lors de trancher en faveur de l’une ou bien de l’autre. Il se peut, aussi, qu’elles soient, en partie, compatibles ou complémentaires ; il conviendrait en ce cas de statuer quant à leur mise en synergie. Il est cependant à noter que d’autres approches sont à prendre en compte au plan de l’étude entreprise. Si bien que les modalités de la confrontation envisagée ne peuvent être spécifiées qu’en regard de l’analyse des différents points de vue en présence. Les autres approches repérées sont dès lors à examiner : il s’agit de celles que proposent, d’une part, J. Le Boulch, d’autre part, P. Parlebas.

Notes
1509.

Temprado (J.-J.), La variabilité dans le contrôle des habiletés motrices : fonction de l’apprentissage ?, in : Bertsch (J.), Le Scanff (C.), Apprentissages moteurs et conditions d’apprentissages, Paris : PUF, collection : Pratiques Corporelles, 1995, p. 68

1510.

Temprado (J.-J.), Op. Cit., p. 69

1511.

Schmidt (R.A.), Apprentissage moteur et performance, Paris : Vigot, collection : Sport + Enseignement, 1993, p. 103

1512.

Adams (J.A.), Revue historique et critique de la recherche sur l’apprentissage, la rétention et le transfert des habiletés motrices, Dossiers EPS, n° 13, 1987, p. 34

1513.

Temprado (J.-J.), Op. Cit., pp. 74-75

1514.

Schmidt (R.A.), Op. Cit., p. 243

1515.

Ibid., p. 244

1516.

Famose (J.-P.), Aptitudes et acquisition des habiletés motrices, in : Famose (J.-P.), Durand (M.), Op. Cit., pp. 83-84

1517.

Adams (J.A.), Revue historique et critique de la recherche sur l’apprentissage, la rétention et le transfert des habiletés motrices, Dossiers EPS, n° 13, 1987, p. 31

1518.

Adams (J.A.), A closed-loop theory of motor learning, Journal of Motor Behavior, 3, 1971, pp. 111-149

1519.

Adams (J.A.), Revue historique et critique de la recherche sur l’apprentissage, la rétention et le transfert des habiletés motrices, Dossiers EPS, n° 13, 1987, p. 34

L’auteur fait référence à :

Schmidt (R.A.), A schema theory of discrete motor skill learning, Psychological Review, 82, 1975, pp. 225-260

1520.

Schmidt (R.A.), Apprentissage moteur et performance, Paris : Vigot, collection : Sport + Enseignement, 1993, p. 96

1521.

Adams (J.A.), Op. Cit., p. 34

1522.

Temprado (J.-J.), Op. Cit., pp. 70-71

1523.

Ibid., p. 71

1524.

Schmidt (R.A.), Op. Cit., pp. 101-109

L’auteur fait référence à :

Armstrong (T.R.), Training for the production of memorized movement patterns (Tech. Rep. n°. 26), Ann Arbor : University of Michigan, Human Performance Center, 1970

Hollerbach (J.M.), A study of human motor control through analysis and syntesis of handwritting, Unpublished doctoral dissertation, Massachussets Institute of Technology, Cambridge, 1978

Raibert (M.H.), Motor control and learning by the state-space model (Tech. Rep. n°. AI-TR-439), Cambridge : Massachussets Institute of Technology, Artificial Intellignece Laboratory, 1977

1525.

Schmidt (R.A.), Op. Cit., p. 105

L’auteur fait référence à :

Hollerbach (J.M.), Op. Cit.

1526.

Temprado (J.-J.), Op. Cit., pp. 71-72

L’auteur fait référence à :

Roth (K.), Investigations on the basis of the generalized motor program hypothesis, in : Meijer (O.G.), Roth (K.), Complex Movement Behaviour : « The » motor-action controversy, North Holland : Elsevier Science Publishers, 1988, pp. 261-288

1527.

Temprado (J.-J.), Op. Cit., p. 71

1528.

Ibid., p. 72

1529.

Bueckers (M.), L’apprentissage des habiletés sportives, in : Bertsch (J.), Le Scanff (C.), Apprentissages moteurs et conditions d’apprentissages, Paris : PUF, collection : Pratiques Corporelles, 1995, p. 32

L’auteur fait référence à :

Boutmans (J.), Bueckers (M.), Cockarets (K.), De schema-theorie : De « variability of practice » bij een doelworp basketbal, Hermes, 18, 1985, pp. 37-44

1530.

Adams (J.A.), Op. Cit., p. 35

L’auteur fait référence à :

Shapiro (D.C.), Schmidt (R.A.), The schema theory : Recent evidence and developmental implications, in : Kelso (J.A.S.), Clark (J.E.), The development of movement control and co-ordination, New York : Wiley, 1982, pp. 113-173

1531.

Temprado (J.-J.), Op. Cit., p. 76

L’auteur fait référence à :

Van Rossum (J.H.A.), Motor development and practice : The variability of practice hypothesis in perspective, Amsterdam : Free University Press, 1987

Van Rossum (J.H.A.), Schmidt’s schema theory : The empirical base of the variability of practice hypothesis, Human Movement Science, 9, 1990, 387-435

1532.

Adams (J.A.), Op. Cit., p. 35

1533.

Temprado (J.-J.), Op. Cit., p. 76

1534.

Schmidt (R.A.), Op. Cit., pp. 318-319

1535.

Ibid., pp. 243-250

1536.

Ibid., pp.265-266, 273-282