2.4 L’étude de la catégorie des formulations relatives à la « gestion de sa vie physique » 

L’examen des textes contenant les formulations relatives à la « vie physique » de l’échantillon conduit à élaborer des catégories de formulations. D’autres phrases ou titres qu’on rencontre dans les écrits de l’échantillon peuvent contenir des informations relatives à une formulation donnée. Il pourrait s’agir, par exemple, de précisions contribuant à sa définition ou de sa mise en relation avec une autre formulation. Ces indications, cependant, ne sont pas de nature à modifier cette formulation en elle-même. Un exemple peut être donné ici. Il s’agit d’un cas extrême qui ne vaut qu’au plan spéculatif. Il concerne les catégories « G / P / p+f » (gestion, gérer / déterminatif possessif / pour le présent et le futur) et « G / P / x ». Une formulation de la catégorie « G / P / p+f » se trouve dans la phrase : « Cet article a trait à la gestion de sa vie physique à tous les âges de l’existence. » Il n’en est aucune, en revanche, dans le texte : « Cet article a trait à la gestion de sa vie physique. Cette dernière concerne tous les âges de l’existence. » Il y est question d’une formulation de la catégorie « G / P / x », dont on apprend qu’elle concerne chose envisagée pour le présent et le futur. On peut, sur cette base, considérer que la mise en catégorie présentée permet de repérer les formulations « G / P / x » dont l’emploi est à étudier.

L’étude envisagée appelle un examen des formulations « G / P / x » et de celles appartenant aux autres catégories, au plan de l’emploi qui en est fait. Cet examen est à faire en deux types de publications : d’une part, en ce qui concerne les écrits rédigés durant la période d’application de l’arrêté du 24 mars 1993, d’autre part, dans le cas de ceux produits après l’abrogation de ce texte officiel. Cela se justifie du fait des formulations relatives à la « vie physique » présentes dans les textes officiels au regard desquels vaut l’étude entreprise. Ceux en vigueur dans la période d’application de l’arrêté du 24 mars 1993 ne comportent pas de formulation « G / P / x ». Or, on en trouve une dans l’un de ceux en application une fois cet arrêté abrogé. L’approche explicitée conduit ainsi à s’inquiéter de l’emploi des formulations « G / P / x » de l’échantillon en deux cas de figure : suivant que les textes officiels en application lors de la rédaction de l’écrit considéré comportent ou non cette catégorie de formulations. Elle appelle, en outre, à s’interroger quant à la mise en place des formulations « G / P / x » dans les écrits qui ne sont pas textes officiels.