2. Cadre théorique et hypothèses

La réflexion au transfert d’apprentissage s’avère délicate : il convient d’intégrer, sans confondre les genres, ce qui relève d’une exigence pour l’Ecole et ce qu’il en est de la réalité des apprentissages.

P. Mendelsohn suggère en effet que ‘« le transfert de connaissances pourrait être la “pierre philosophale de l’enseignant”’ »2079. B. Charlot souscrit à ce propos, avançant que l’usage de la notion de transfert peut viser à satisfaire des fantasmes de pédagogue2080. J.-P. Astolfi et S. Laurent notent que le mot « transfert » fonctionne d’abord dans la langue pédagogique, avec des emplois aussi fréquents que fluctuants2081. Il leur apparaît néanmoins possible d’envisager le transfert d’apprentissage au regard de la psychologie : ils se réfèrent alors à ‘« la psychologie génétique de Jean Piaget » ainsi qu’à « la psychologie cognitive dite du “traitement de l’information”’ »2082. J. Tardif inventorie quant à lui neuf conceptions au sujet du transfert d’apprentissage2083. L. Toupin présente pour sa part six « ‘catégories explicatives du transfert ou schèmes d’intelligibilité’ »2084. P. Mendelsohn envisage par ailleurs deux approches regroupant au total six points de vue quant au transfert d’apprentissage2085. Les panoramas que présentent ces auteurs sont de nature à laisser perplexe. Ils indiquent certes qu’il y a lieu de s’intéresser au transfert d’apprentissage au regard de la pédagogie ainsi que du point de vue de la psychologie ; ils donnent cependant à penser qu’on ne peut espérer réfléchir à celui-ci à partir d’une classification universelle des travaux le concernant. Mieux vaut alors aborder le problème au regard de l’Ecole : J.-P. Astolfi et S. Laurent2086, P. Meirieu et M. Develay2087 ainsi que B. Rey2088 concourent à signifier une opposition fondamentale entre deux conceptions.

Un courant de pensée concerne, si on reprend les termes de J.-P. Astolfi et S. Laurent, les « ‘Méthodes que l’on regroupe souvent sous le générique d’éducabilité cognitive’ »2089. Il s’agit, précise B. Rey, des ‘« tentatives qui, avant de faire apprendre des connaissances [...] tentent d’éduquer les facultés de connaître’ »2090. Il en va, selon P. Meirieu et M. Develay, d’une croyance « ‘dans l’existence de méthodologies générales susceptibles de permettre de s’approprier tous les savoirs en construisant en amont, et de manière déconnectée par rapport à eux, une intelligence efficace »’ 2091. A. Moal signale de plus qu’il est question de méthodes visant toutes à développer « ‘les compétences transférables ou transversales ’»2092. Le courant de l’éducabilité cognitive trouve grâce, aux yeux de P. Meirieu et M. Develay, ‘« sur le plan des finalités’ »2093 : ses tenants postulent l’éducabilité des sujets, ils envisagent en outre la culture comme moyen offert à l’individu pour affronter des situations nouvelles. B. Rey2094, se référant à G. Hommage et E. Perry2095 ainsi qu’à R. Debray2096, annonce de plus que les méthodes considérées ont des effets, mesurables par des tests d’intelligence. Les références à R. Noirfalise2097 et à A. Noirfalise2098 le conduisent cependant à estimer qu’il est question d’acquisitions ne valant pas significativement au plan des apprentissages scolaires. J.-P. Astolfi et S. Laurent fournissent des indications du même ordre2099. P. Meirieu et M. Develay jugent que les tenants des méthodes d’éducabilité cognitive ne sont « pas convaincants dans les modalités de ce qu’ils mettent en oeuvre »2100.

B. Rey précise néanmoins que les résultats qu’il rapporte sont à envisager avec prudence2101 ; P. Meirieu et M. Develay soulignent la difficulté à éprouver scientifiquement les effets des outils d’éducabilité cognitive2102. R. Feuerstein indique cependant à propos du Programme d’Enrichissement Instrumental, ou PEI, qu’il a élaboré : « ‘Il n’est pas question, pour nous, de préparer l’individu à un contenu spécifique tel que l’histoire, la géographie, les mathématiques.’ »2103 P. Higelé tient des propos du même ordre concernant les Ateliers de Raisonnement Logique, les ARL, dont il est concepteur2104. Les analyses de J.-P. Astolfi et S. Laurent, P. Meirieu et M. Develay ou B. Rey ne concernent explicitement que l’un ou l’autre de ces programmes. Or, les références à M. Sorel2105, F.-P. Büchel2106 ou J.-C. Coulet2107 montrent que les outils d’éducation cognitive sont nombreux et divers. J.-L. Paour, J. Jeaume et O. de Robillard2108 ou encore J.-C. Coulet2109 signifient la diversité des conceptions théoriques sous-jacentes. Les premiers jugent qu’elle n’autorise pas à porter un jugement d’ensemble quant aux effets de l’éducation cognitive ; ils ajoutent que les résultats ne sont ni assez nombreux, ni suffisamment clairs pour qu’on puisse se prononcer sur l’efficacité des programmes2110. Le second observe que l’éclectisme théorique constaté rend délicate la spécification des mécanismes en jeu lorsqu’un outil se révèle efficace2111.

La synthèse dont F.-P. Büchel2112 a dirigé l’élaboration autorise par ailleurs à constater la rareté des travaux expérimentaux quant aux effets au plan des apprentissages scolaires. G. Chantelat et C. Haywood mentionnent trois études, relatives au Programme d’Education Cognitive pour Jeunes Enfants, ou PECJE2113. Ces résultats émanent de D. Tzuriel et S. Kaniel2114, D. Tzuriel et E. Kaner2115 ou J.-L. Paour, S. Cebe, P. Lagarrigue et D. Luiu2116 ; ils font état d’effets positifs au plan de la scolarité. Il est à noter, cependant, que le PECJE vise à ‘« Promouvoir l’acquisition de connaissances, considérées comme prérequises à l’école primaire. »’ 2117 Sa mise en oeuvre intègre, de plus, un pontage entre les acquisitions relatives aux sept unités cognitives définies et les apprentissages scolaires2118. Aussi peut-on envisager que les résultats expérimentaux rapportés sont le fait d’apprentissages scolaires. Ces observations invitent à considérer la suggestion de J.-C. Coulet : « ‘l’abandon des tâches “sans contenu” au profit d’une éducation cognitive plus en prise avec des domaines de connaissances spécifiques devrait s’imposer comme une évolution significative des pratiques’ »2119. P. Higelé indique en outre : « ‘les contenus disciplinaires peuvent être d’excellents supports au développement intellectuel, à condition que l’enseignant soit au clair sur les opérations nécessaires pour résoudre les exercices proposés’ »2120.

Un autre courant de pensée, cependant, s’oppose à celui dit de l’éducabilité cognitive. Selon P. Meirieu et M. Develay, les tenants des didactiques des disciplines affirment « le primat des apprentissages localisés »2121. Ces deux auteurs se reportent à L.S. Vygotsky2122, qu’ils présentent « ‘comme un des véritables fondateurs d’une théorie des didactiques’ », pour étayer ce parti pris. Un apprentissage pourrait aider à apprendre à nouveau mais ne pourrait suffire à l’affaire : les réalisations de deux tâches pourraient requérir des « micro-expertises » communes mais chacune en nécessiterait qui lui sont particulières. P. Meirieu et M. Develay rendent compte de deux expériences pédagogiques qui accréditent cette thèse2123. J.-P. Astolfi et S. Laurent2124, se réclamant de P. Mendelsohn2125 et de M. Develay2126, souscrivent à celle-ci. B. Rey envisage pour sa part la question du transfert à partir des études psychologiques concernant l’analogie dans la résolution de problèmes2127 : il se réfère principalement à C. Bastien2128, à E. Cauzinille-Marmèche et J. Mathieu2129, à J.-F. Richard2130 et à P. Mendelsohn2131. Son analyse le conduit à considérer que tout problème requiert « ‘une compétence qui lui est propre et qui comporte [...] plusieurs compétences-segments ou micro-exeprtises’ »2132. Il juge que cette compétence est composée de plusieurs capacités logiques se retrouvant dans d’autres compétences spécifiques ; mais il ajoute : « ‘il est impossible d’isoler de telles capacités par rapport aux compétences particulières dans lesquelles elles sont engagées’ »2133. Ce point de vue invite B. Rey à annoncer : ‘« on ne peut guère attendre du transfert dans le processus d’apprentissage »’ 2134. Cela est de nature à suggérer qu’on ne peut guère attendre du transfert d’apprentissage, ce qui pose problème si on fait de celui-ci une exigence.

Des travaux conduits dans le domaine de la psychologie cognitive confortent néanmoins dans l’idée que le transfert d’apprentissage porte sur des « micro-expertises ». L’examen que fait J. Tardif des modèles théoriques de la dynamique du transfert d’apprentissage en rend compte2135. Il s’est intéressé aux modélisations qu’ont donné à connaître : K.J. Holyoak2136, K.J. Holyoak et P. Thagard2137, D. Gentner, M.J. Ratterman et K.D. Forbus2138, R.J. Sternberg et P.A. Frensch2139, D. Bracke2140. J. Tardif indique que ces auteurs s’accordent à considérer que la dynamique du transfert d’apprentissage intègre : « ‘l’adaptation des éléments de la tâche source ou de la tâche cible ne pouvant être mis en correspondance sans ajustement’ »2141. Des résultats expérimentaux concourent aussi à signifier que le transfert d’apprentissage a trait à des « micro-expertises ». Ainsi C. Bastien montre-t-il que l’utilisation d’une relation d’ordre est fonction des parcours à opérer pour la mettre en place2142. Ceux-ci diffèrent suivant la disposition spatiale des objets à traiter. Un élève de CM2 obtient généralement des résultats différents suivant que ces objets sont présentés dans un tableau à double entrée ou bien disposés en hexagone. Les performances sont meilleures dans le premier cas. Cette différence de performances s’avère en outre, voire surtout, fonction du mode de parcours qu’autorise l’objet sur lequel porte la relation : elle est relativement importante lorsqu’elle concerne des mots (décomposition lettre à lettre nécessitée), elle est moindre quand elle a trait à des nombres (décomposition chiffre à chiffre non requise).

Il ressort de ces considérations qu’un problème requiert toujours une compétence complexe qui lui est propre. E. Cauzinille-Marmèche indique en effet que A.D. De Groot2143 ainsi que W.G. Chase et H.G. Simon2144 ont démontré ‘« le rôle déterminant des connaissances spécifiques au domaine concerné »’ 2145. Ainsi les joueurs d’échecs experts ne se différencient-ils pas fondamentalement des novices par des capacités générales de mémorisation ou d’anticipation : ils s’en distinguent surtout par leur connaissance des configurations significatives propres au jeu d’échecs. Les recherches conduites à la suite de celles-ci apportent d’autres informations quant à l’organisation des connaissances de l’expert et du novice. Leur analyse conduit E. Cauzinille-Marmèche à avancer : « ‘L’expertise consisterait [...] à disposer de différents registres de connaissances reliés les uns aux autres.’ »2146 Elle présente notamment une étude de M.T. Chi, R. Glaser et E. Rees2147 dont les résultats accréditent ce point de vue. Il s’avère que les novices catégorisent des énoncés de problèmes relatifs à la mécanique en fonction de leurs traits de surface ; les experts, eux, apparaissent pouvoir coordonner plusieurs plans de représentation, concernant : les traits de surface, les traits de structure, les principes mécaniques en jeu2148. J.-F. Richard2149 rapporte des travaux émanant de M.T. Chi, P.J. Feltovitch et R. Glaser2150, M. Caillot2151, A.H. Schoenfeld et D.J. Hermann2152 qui fournissent des résultats du même ordre. On peut alors envisager que l’expertise relève de transferts d’apprentissages autorisant des relations entre connaissances contextualisées et règles générales, principes ou théorèmes.

J.-F. Richard rappelle, de fait, que « ‘Le point de vue cognitiviste sur l’apprentissage insiste sur l’importance des connaissances antérieures : une connaissance ne se construit pas à partir de rien, cette construction suppose une connaissance existante’ »2153. Se pose alors la question de l’emploi effectif de cette connaissance existante pour apprendre à nouveau ou pour faire face à une situation nouvelle. Il en va, selon C. Bastien, du caractère contextualisé des connaissances individuelles2154. Il considère que le contexte en est un élément constitutif des ces connaissances, structurées par les buts de l’action, composante essentielle du contexte2155. J. Tardif2156 signale que R.J. Sternberg et P.A. Frensch2157 intègrent la spécificité de l’encodage de l’apprentissage dans leur modèle de la dynamique du transfert d’apprentissage. P. Mendelsohn avance quant à lui : « ‘En réalité, nos connaissances ne sont que le reflet des processus par lesquels nous les avons encodées et tout nouvel apprentissage dépend de la manière dont ont été acquises les connaissances antérieures.’ »2158 Son analyse le conduit en outre à signifier que le transfert d’apprentissage est le fruit de sa prise en compte explicite par l’environnement d’apprentissage2159. Ainsi envisagée, la réalité des apprentissages semble conciliable avec l’exigence du transfert d’apprentissage : ce qui a été acquis est conçu comme potentiel susceptible d’aider à faire face à de nouvelles situations.

Ce point de vue, cependant, repose sur deux hypothèses : le transfert d’apprentissage est estimé porter sur des « micro-expertises », il est en outre jugé fonction du contexte d’acquisition. Il convient alors de mettre ces hypothèses à l’épreuve des faits.

Notes
2079.

Mendelsohn (P.), Op. Cit., p. 12

2080.

Charlot (B.), Op. Cit., p. 85

2081.

Astolfi (L.), Laurent (S.), Le transfert, enjeu des apprentissages, Cahiers Pédagogiques, n° 304-305, mai-juin 1992, p. 80

2082.

Astolfi (L.), Laurent (S.), Op. Cit., pp. 80-81

2083.

Tardif (J.), Op. Cit., pp. 23-53

2084.

Toupin (L.), De la formation au métier, Savoir transférer ses connaissances dans l’action, Paris : ESF éditeur, collection : Pédagogies, 1995, pp. 97-132

2085.

Mendelsohn (P.), Op. Cit., pp. 13-19

2086.

Astolfi (L.), Laurent (S.), Op. Cit., pp. 78-83

2087.

Meirieu (P.), Develay (M.), Emile, reviens vite... ils sont devenus fous, Paris : ESF éditeur, collection : Pédagogies, 1993, pp. 144-155

2088.

Rey (B.), Op. Cit., pp. 71-142

2089.

Astolfi (L.), Laurent (S.), Op. Cit., p. 78

2090.

Rey (B.), Op. Cit., p. 95

2091.

Meirieu (P.), Develay (M.), Op. Cit., pp. 144-145

2092.

Moal (A.), Théorisation de la pratique et pratique de la théorisation dans l’utilisation d’une méthode de remédiation cognitive, in : Sorel (M.), Questions de pratique, L’éducabilité cognitive : une nouvelle compréhension des conduites d’apprentissage, Paris : Université René Descartes, 1991, p. 40

2093.

Meirieu (P.), Develay (M.), Op. Cit., pp. 147-148

2094.

Rey (B.), Op. Cit., pp. 114-115

2095.

Hommage (G.), Perry (E.), Les ateliers de raisonnement logique (ARL), mise en oeuvre, diagnostic, évaluation, Education permanente, n° 88-89, 1987, p. 136

2096.

Debray (R.), Apprendre à penser, Le programme de R. Feuerstein : une issue à l’échec scolaire, Paris : ESHEL, 1989, 261 p.

2097.

Noirfalise (R.), Logique des ARL, texte reprographié, s.l.n.d, p. 2

2098.

Noirfalise (A.), Compte rendu d’une expérience d’utilisation du programme d’enrichissement instrumental du professeur Feuerstein dans une classe de 6 e -5 e de collège, Clermont-Ferrand : IREM, Université Blaise Pascal, p. 10

2099.

Astolfi (L.), Laurent (S.), Op. Cit., p. 82

2100.

Meirieu (P.), Develay (M.), Op. Cit., p. 150

2101.

Rey (B.), Op. Cit., p. 115

2102.

Meirieu (P.), Develay (M.), Op. Cit., p. 149

2103.

Feuerstein (R.), Le PEI, in : Collectif, Pédagogies de la médiation, Autour du PEI, programme d’enrichissement instrumental du professeur Reuven Feuerstein, Lyon : Chronique sociale, 1992, 2ème édition, p. 125

2104.

Higelé (P.), Les ateliers de raisonnement logique, in : Sorel (M.), Op. Cit., p. 121

2105.

Sorel (M.), Op. Cit., p. 315

2106.

Büchel (F.-P.), De la métacognition à l’éducation cognitive, in : Büchel (F.-P.), L’éducation cognitive, Le développement de la capacité d’apprentissage et son évaluation, Paris, Neuchâtel : Delachaux et Niestlé, 1995, pp. 11-15, 37-42

2107.

Coulet (J.-C.), Résolution de problèmes et éducabilité cognitive, in : Lieury (A.), Manuel de psychologie de l’éducation et de la formation, Paris : Dunod, 1997, p. 188

2108.

Paour (J.-L.), Jeaume (J.), de Robillard (O.), De l’évaluation dynamique à l’éducation cognitive : repères et questions, in : Büchel (F.-P.), L’éducation cognitive, Le développement de la capacité d’apprentissage et son évaluation, Paris, Neuchâtel : Delachaux et Niestlé, 1995, pp. 88-91

2109.

Coulet (J.-C.), Op. Cit., pp. 188-194

2110.

Paour (J.-L.), Jeaume (J.), de Robillard (O.), Op. Cit., p. 98

2111.

Coulet (J.-C.), Op. Cit., pp. 181-182

2112.

Büchel (F.-P.), Op. Cit., 348 p.

2113.

Chantelat (G.), Haywood (C.), Bright Start ou Programme d’Education Cognitive pour Jeunes Enfants, in : Büchel (F.-P.), Op. Cit., pp. 262-.263

2114.

Tzuriel (D.), Kaniel (S.), Cognitive Curriculum for Young Children : Implementation of the CCYC in Israel, Paper presented at the Third Conference of the International Association for Cognitive Education, Riverside CA, 1992

2115.

Tzuriel (D.), Kaner (E.), The effectiveness of the Bright Start program : A follow up study on Israeli Grade 1 Children, Paper presented at the Fourth Conference of the International Association for Cognitive Education, Nof Ginosar, Israel 1993

2116.

Paour (J.-L.), Cebe (S.), Lagarrigue (P.), Luiu (D.), A partial evaluation of Bright Start with pupils at risk of school failure, The Thinking Teacher, n° 8 (2), 1993, pp. 1-7

2117.

Chantelat (G.), Haywood (C.), Op. Cit., p. 257

2118.

Ibid., pp. 252-253

2119.

Coulet (J.-C.), Op. Cit., p. 204

2120.

Higelé (P.), Du côté des ARL (ateliers de raisonnement logique), Les ARL permettent-ils d’apprendre à raisonner ?, Cahiers Pédagogiques, n° 344-345, mai-juin 1996, p. 75

2121.

Meirieu (P.), Develay (M.), Op. Cit., p. 151

2122.

Vygotsky (L.S.), Le problème de l’enseignement et du développement mental à l’âge scolaire, in : Schneuwly (B.), Bronckart (J.-P.), Vygotsky aujourd’hui, Paris, Neuchâtel : Delachaux et Nisetlé, 1985, pp. 95-117

2123.

Meirieu (P.), Develay (M.), Op. Cit., pp. 153-154

2124.

Astolfi (L.), Laurent (S.), Op. Cit., p. 80, 83

2125.

Mendelsohn (P.), La notion de transfert d’apprentissage en psychologie cognitive, Cahiers Pédagogiques, n° 281, février 1990, pp. 23-25

2126.

Develay (M.), Op. Cit., pp. 136-138

2127.

Rey (B.), Op. Cit., pp. 78-94

2128.

Bastien (C.), Schèmes et stratégies dans l’activité cognitive de l’enfant, Paris : PUF, collection : Psychologie d’aujourd’hui, 1987, 200 p.

2129.

Cauzinille-Marmèche (E.), Mathieu (J.), Adapter les interventions tutorielles au modèle cognitif de l’étudiant, in : Caverni (J.-P.), Bastien (C.), Mendelsohn (P.), Tiberghien (G.), Psychologie cognitive, modèles et méthodes, Grenoble : PUG, collection : Sciences et technologie de la connaissance, 1988, pp. 175-190

2130.

Richard (J.-F.), Les activités mentales, Comprendre, raisonner, trouver des solutions, Paris : Armand Colin, collection : U, série : Psychologie, 1990, 435 p.

2131.

Mendelsohn (P.), Op. Cit., pp. 23-25

2132.

Rey (B.), Op. Cit., p. 94

2133.

Ibid., p. 93

2134.

Ibid., p. 94

2135.

Tardif (J.), Op. Cit., pp. 66-72, 79-82

2136.

Holyoak (K.J.), The pragmatics of analogical reasoning, in : Brower (G.H.), The psychology of learning and motivation, vol. 19, New York : Academic Press, 1985, pp. 59-87

2137.

Holyoak (K.J.), Thagard (P.), A computational model of analogical problem solving, in : Vosniadou (S.), Ortony (A.), Similarity and Analogical Reasoning, Cambridge, MA : Cambridge University Press, 1989, pp. 242-266

2138.

Gentner (D.), Ratterman (M.J.), Forbus (K.D.), The role of similarity in transfer : Separating retrievability from inferential soundness, Cognitive Psychology, n° 25, 1993, pp. 524-575

2139.

Sternberg (R.J.), Frensch (P.A.), Mechanisms of transfer, in : Detterman (D.K.), Sternberg (R.J.), Transfer on trial : Intellignece, cognition and instruction, Norwood, NJ : Ablex, 1993, pp. 25-39

2140.

Bracke (D.), Vers un modèle théorique du transfert : les contraintes à respecter, Revue des sciences de l’éducation, n° XXIV (2), 1998, pp. 235-266

Bracke (D.), Vers un modèle théorique du transfert, Le rôle des affordances, des catégories et des modèles mentaux, Thèse de doctorat inédite, Université de Montréal, 1998

2141.

Tardif (J.), Op. Cit., p. 67

2142.

Bastien (C.), Les connaissances de l’enfant à l’adulte, Paris : Armand Colin, collection : U, 1997, pp. 69-70

2143.

De Groot (A.D.), Thought and choice in Chess, The Hague, Mounton, 1965

2144.

Chase (W.G.), Simon (H.A.), Perception in Chess, Cognitive Psychology, n° 4, 1973, pp. 55-81

2145.

Cauzinille-Marmèche (E.), La résolution de problèmes, in : Lieury (A.), Op. Cit., p. 136

2146.

Cauzinille-Marmèche (E.), Op. Cit., p. 134

2147.

Chi (M.T.), Glaser (R.), Rees (E.), Expertise in Problem Solving, in : Sternberg (R.J.), Advances in the Psychology of Human Intellignece, vol. 2, Hillsdale, Lawrence Relbaum, 1983

2148.

Cauzinille-Marmèche (E.), Op. Cit., pp. 138-141

2149.

Richard (J.-F.), Op. Cit., pp. 95-96

2150.

Chi (M.T.), Feltovitch (P.J.), Glaser (R.), Categorisation and Representation of Physics Problems by Experts and Novices, Cognitive Science, n° 5, 1981, pp. 121-152

2151.

Caillot (M.), La résolution de problèmes de physique : représentations et stratégies, in : Richard (J.-F.), Résoudre des problèmes au laboratoire, à l’école, au travail, Psychologie française, Paris : Armand Colin, 1983, pp. 229, 257-262, 314

2152.

Schoenfeld (A.H.), Hermann (D.J.), Problem Perception and Knowledge Structure in Expert and Novice Mathematical Problem Solvers, Journal of Experimental Psychology : Learning, Memory and Cognition, n° 8, 5, 1982, pp. 484-494

2153.

Richard (J.-F.), Les activités mentales, Comprendre, raisonner, trouver des solutions, Paris : Armand Colin, collection : U, série : Psychologie, 1998, p. 136

2154.

Bastien (C.), Op. Cit., pp. 11-26

2155.

Ibid., p. 144

2156.

Tardif (J.), Op. Cit., p. 70

2157.

Sternberg (R.J.), Frensch (P.A.), Op. Cit., pp. 25-39

2158.

Mendelsohn (P.), Le concept de transfert, in : Meirieu (P.), Develay (M.), Le transfert de connaissances en formation initiale et en formation continue, Actes du colloque organisé à l’université Lumière, Lyon 2, 29 septembre – 2 octobre 1994, Lyon : CRDP, collection : Documents, actes et rapports pour l’éducation, 1996, p. 19

2159.

Mendelsohn (P.), Op. Cit., p. 16