1.2. Choix et déroulement de l’épreuve

Le test utilisé ici est celui que nous avons élaboré dans le service de Neuropsychologie à Bron et que nous avons utilisé antérieurement, avec des adultes (Faure, 1992 [62]). Seule la passation du test change, dans son utilisation chez l’enfant. 

Pour se plier à l'analyse statistique des données, l’épreuve devait être standardisée, sans être trop contraignante pour le scripteur. Nous avons choisi de faire écrire un texte assez court (26 mots), mais pertinent en regard du code alphabétique et suffisamment banal.

Le texte est le suivant :

  • Je respire le doux parfum des fleurs.
  • Voyez le ciel aujourd'hui : la météorologie prévoit du beau temps tout le week-end et jusqu'à jeudi

Toutes les lettres y sont représentées ; au total 109 corps de lettres qui comportent 38 hampes et jambages.

Une phrase est reprise des tests de dysgraphie de De Gobineau:

  • Je respire le doux parfum des fleurs.

Le texte est suivi de la signature du scripteur.

Tous les enfants ont été testés, lors de leur venue au laboratoire Génétique Neurogénétique Comportement,. par E. Spitz et une personne expérimentée

Les instructions sont d’abord lues à l’enfant (Annexe H) puis on lui montre le texte de l'épreuve dans son entier ; il doit ensuite le recopier.

On note le temps qui lui est nécessaire, puis on lui demande de signer.

L’enfant écrit le même texte deux fois :

  • d'abord avec la main dominante, on entend ici la main préférée pour l’écriture.
  • puis avec la main non dominante.

Chaque test est chronométré au temps de réaction de l'observateur près (soit approximativement  500 ms.).

Le texte est écrit, avec un “ bic cristal noir ”, à l’intérieur d’un cadre de 17 x 12 cm, qui respecte à peu près les proportions d’une feuille normale. L’outil et le support sur lequel l’enfant écrit, sont les mêmes pour l’ensemble des tests.

Chaque co-jumeau est testé individuellement. Au cours de la journée, les enfants passent d’autres épreuves, dont des épreuves de latéralité.