2.1.2.1. Etude de la ressemblance intra-paire des jumeaux en regard des différents paramètres de l'écriture.

Cette ressemblance est étudiée :

  • d'une part pour la main dominante,
  • d'autre part pour la main non dominante.

En distinguant filles et garçons, monozygotes et dizygotes :

  • Les garçons (29 paires) se répartissent en 22 paires demonozygotes et 7 paires de dizygotes
  • Les filles (31 paires) se répartissent en 23 paires demonozygotes et 8 paires de dizygotes

Pour chaque paramètre on calcule la variance inter-paire et la variance intra-paire de la variable qu'il constitue.

La ressemblance intra-paire pour cette variable se traduit par une variance intra-paire plus petite que la variance inter-paire.

Quand la différence entre variance intra et inter est significative ( ce qu'on juge sur la valeur du rapport des variances (F) pour le degré de liberté considéré) on peut calculer les corrélations intra-classes (r) qui existent pour les monozygotes ou les dizygotes.

La corrélation est jugée significative, ou pas, par rapport au seuil obtenu, par approximation, avec la table du coefficient de corrélation pour N-2 degrés de liberté où N est le nombre de couples de mesures pris en compte pour la variable considérée.

De façon générale, les mesures n’ayant pas toujours pu être faites pour toutes les variables chez tous les sujets, les degrés de liberté, qui prennent en compte les effectifs des groupes comparés, peuvent varier entre deux paramètres.

On calcule également le rapport des variances intra-paires des monozygotes et des dizygotes ; il nécessite, pour être pris en compte, que la somme des variances dans chaque groupe ne différent pas significativement.

Les résultats de ces calculs sont présentés en annexe (annexes I, J, K, l) et repris dans les pages suivantes.