2.1.3.En conclusion de l'étude des comparaisons établies entre les jumeaux

Il semble que l'on puisse retenir qu’il existe de nombreuses ressemblances intra-paires significatives chez les filles monozygotes, très peu chez les filles dizygotes.

La seule ressemblance intra-paire à retenir chez les filles dizygotes porte sur la rapidité, main non dominante.

Chez les garçons, la différence entre monozygotes et dizygotes n’apparaît pas aussi clairement ; on note, pour les garçons dizygotes également, de nombreuses ressemblances intra-paires significatives.

On retiendra que les dizygotes garçons présentent plus de ressemblances intra-paires significatives que les dizygotes filles, qui se ressemblent peu (tableau 7).

Dans cette étude, les différents groupes de jumeaux étaient comparés aux non-jumeaux et la comparaison dizygotes monozygotes, pour chacun des paramètres, n’a pas toujours été possible, du fait de l’inégalité des variances totales. De plus, du fait des petits effectifs, le pouvoir des tests reste faible et les chances de faire apparaître des différences sont réduites.

On note toutefois que des corrélations intra-classes significatives se rencontrent plus souvent chez les monozygotes, en ce qui concerne les filles, main dominante comme main non dominante.

Elles sont particulièrement nombreuses chez les filles monozygotes main non dominante.

Chez les monozygotes garçons, on retient surtout une corrélation intra-classe importante pour le facteur F1 (main dominante et non dominante).

Filles et garçons monozygotes se distinguent par le type de paramètres pour lesquels ils présentent une plus grande ressemblance intra-classe : les garçons monozygotes se ressemblent significativement sur des critères d'extension dans l'espace.

En ce qui concerne les ressemblances relatives aux différences de performances main dominante-main non dominante, on note que toutes les corrélations intra-classes significatives concernent les monozygotes.

Malgré l’intérêt, ici, de la distinction filles garçons, qui fournit des pistes pour l’interprétation ultérieure des résultats, nous les regrouperons ensuite, de façon à augmenter les degrés de liberté, lors de l’étude de l’effet chorion.