2.2.2.3. Comparaison des monozygotes et des dizygotes, en l’absence d’un effet du type de chorion

Pour les paramètres qui n’étaient pas influencés par le type de chorion, nous avons comparé l’ensemble des monozygotes, soit 54 paires, aux dizygotes.

Tableau 15. Comparaison des monozygotes (MZ) et des dizygotes (DZ)
Paramètre Moyenne des différences intra-paires Comparaison des moyennes des différences intra-paires Coefficient de corrélation intra-classe Comparaison des variances totales
  MZ DZ t DF p MZ DZ Fvt p
Vitesse 16.41 11.81 -1.41 43.0 .083 .14 .22 1.02 .964
Linéarité Surface .99 1.23 .83 31.2 .207 .20 .04 2.06 .003
Direction signature 10.69 12.52 .61 39.8 .273 .09 -.26 1.29 .365
Pression moy. sign. 15.25 14.21 -.39 45.3 .350 .19 -.02 1.57 .099
Pression moyenne 14.45 11.37 -1.32 52.9 .096 -.04 -.35 1.97 .016
Longueur trait 23.70 22..00 -.32 41.7 .377 .188 .22 1.14 .590
Importance blancs 2.12 1.91 -.55 45.3 .292 .12 .10 1.12 .686
Dim. fract. 1 0.026 0.019 -1.69 52.9 .049 .05 .19 1.42 .208
Δ[Dim1-Dim2] 0.015 0.017 .53 34.4 .299 .30 .24 1.45 .146

On retient une différence significative à p.05 qui concerne la dimension fractale, en vision à faible distance ; elle va dans le sens d’une plus grande différence intra-paire chez les monozygotes comparés aux dizygotes.

On note également une plus grande dissemblance des monozygotes pour la vitesse à p.08 et la pression moyenne à p.10 ; cependant en ce qui concerne la pression moyenne, on ne peut retenir l’égalité des variances totales.

Compte tenu des résultats de la comparaison entre monozygotes monochorioniques et dichorioniques, qui montraient une plus grande ressemblance des monochorioniques concernant la vitesse à p.09, la comparaison des monozygotes aux dizygotes, pour cette variable, prenant en compte les monochorioniques, va dans le sens d’une diminution moyenne de la différence intra-paire des monozygotes. C’est une raison supplémentaire pour retenir le résultat montrant la plus grande ressemblance des dizygotes.

En résumé, en ce qui concerne les paramètres de l’écriture, on retient un effet du type de chorion, responsable d’une plus grande ressemblance des monochorioniques pour :

Agissant à l’opposé pour :

Avec les réserves mentionnées, concernant la validité des tests (p. 137).

La comparaison des monozygotes et des dizygotes, en tenant compte de ces résultats ne montre que très peu de différences significatives.

Concernant la vitesse et la dimension fractale, elles montrent plutôt une plus grande ressemblance des dizygotes. Cela semble également être le cas de la pression moyenne, mais nous avons vu que les variances totales différaient pour cette variable.

Concernant la juxtaposition, il apparaît plus de ressemblance au sein des monozygotes, mais la probabilité d’erreur est importante (p.16).

Pour les autres variables les résultats sont encore moins probants et il nous est apparu utile de reconsidérer les comparaisons des différents groupes de jumeaux en regard des facteurs issus de l’analyse factorielle des résultats.