1.4.2. Etude des différences intra-paires

Comme chez l’enfant, l’essentiel des comparaisons, ici entre monozygotes, dizygotes et germains, repose sur le calcul des valeurs absolues des différences intra-paires pour chaque paramètre, puis sur l’établissement des moyennes pour ces valeurs, pour chaque paramètre et pour chaque groupe.

Nous avons comparé les moyennes des groupes pris deux à deux, comme précédemment dans l’étude portant sur l’effet chorion, soit, ici, monozygotes et dizygotes d’abord puis dizygotes et germains, enfin monozygotes et germains.

Du fait des différences entre les groupes, au regard de plusieurs variables, nous avons ensuite procédé à une analyse discriminante, utilisant ces variables pour prédire l’appartenance à un groupe. Nous avons établi les fonctions de classification et calculé les distances aux centroïdes des groupes avec le logiciel STATISTICA.

Nous avons également étudié l’influence de divers facteurs sur les différences intra-paires ; quand les facteurs constituaient des variables qualitatives (croyance, déroulement de la scolarité), nous avons comparé les moyennes des groupes en fonction des modalités des facteurs (avec un test t ou un test de Mann et Whitney) ; pour certaines variables, nous disposions de scores (ressemblance dans les choix et les comportements, importance du lien entre les jumeaux), nous avons alors recherché des corrélations entre ces variables et les différences intra-paires.