2.1.1.2. Le niveau d’études et l’entraînement

La comparaison des résultats, avec un test t, montre que l’entraînement, relatif au métier et aux activités diverses des jumeaux, est associé à une différence significative portant sur la rapidité, plus grande, avec un risque d’erreur à p.004.

Pression et pâtosité sont significativement plus faibles chez le sujet entraîné et le pourcentage de blancs est plus important, avec un risque d’erreur inférieur à 5%. (Main non dominante, on note également une pression significativement plus faible chez le sujet entraîné à écrire de son autre main !)

Une analyse de la variance des résultats selon le niveau d’études montre qu’il influence la rapidité (p.0000) et la longueur du fil graphique(p.0008), comme l’illustrent les figures 17 et 18.

Il apparaît également une différence significative concernant l’indice de linéarité surface, mais elle ne distingue en fait que le niveau maximal (niveau 5) dont l’indice est nettement plus petit, ce qui correspond à des écritures plutôt en “ bâtonnets ”.

Figure 17 : Relation entre la rapidité et le niveau d’études, main dominante (La relation entre le niveau d’études et la rapidité est également significative de la main non dominante.)
Figure 17 : Relation entre la rapidité et le niveau d’études, main dominante (La relation entre le niveau d’études et la rapidité est également significative de la main non dominante.)
Figure 18. Relation entre la longueur du tracé et le niveau d’études
Figure 18. Relation entre la longueur du tracé et le niveau d’études

En ce qui concerne les hobbies et l’entraînement de la main dominante, en rapport avec une activité particulière, on ne remarque pas, de façon significative, dans notre population, plus ou moins de concordance en fonction des groupes. (Les jumeaux, globalement, ont plus souvent les mêmes hobbies, sans que la différence soit significative par rapport aux germains).

Par contre, il faut noter que le niveau d’études est plus souvent le même ou voisin pour les paires monozygotes (73 %) par rapport aux dizygotes (48 %), et pour les dizygotes par rapport aux germains (23 %). Les distributions (niveaux différents, niveaux voisins et même niveau d’études) ont été testées avec un chi2, qui montre une différence significative à p.01 sur l’ensemble.