2.2.2.3. Comparaison des moyennes des différences intra-paires,

MZ versus germains

Pour la plupart des paramètres, on note une différence intra-paire plus grande chez les germains. Les différences les plus importantes concernent J (figure 26), M (figure 25), XS, DLI, R, Pm, Y .

Pour 7 paramètres, les moyennes sont très voisines (p>.50).et pour un paramètre (DLE) la différence est plus grande chez les MZ, de manière non significative (p.17).

Les résultats entre MZ et germains sont très semblables aux résultats entre MZ et DZ (toutefois, pour Y, DLI, XS, les différences sont moins marquées entre MZ et germains qu’entre MZ et DZ car les moyennes des DZ sont supérieures à celles des germains pour ces variables, de manière non significative).

Figure 25. Différences intra-paires concernant les marges
Figure 25. Différences intra-paires concernant les marges

La figure ci-dessus montre la différence relative aux marges, significative à p.03 entre MZ et germains et à p.04 entre MZ et DZ.

En ce qui concerne la différence intra-paire portant sur la juxtaposition, il faut noter qu’elle est significativement plus grande chez les germains aussi bien en regard des MZ(p.01) que des DZ(p.002) ; MZ et DZ ne diffèrent pas pour cette variable (figure 26).

Figure 26. Différences intra-paires concernant la juxtaposition
Figure 26. Différences intra-paires concernant la juxtaposition

Les résultats sont assez semblables main non dominante.

La comparaison des MZ et des DZ va dans le sens d’une plus grande différence des DZ pour 9 variables.

Pour 2 variables, elle va dans le sens d’une plus grande différence des MZ sans qu’elle soit significative (comparaison portant sur la juxtaposition et la rapidité).

Pour 8 variables, les résultats sont voisins.

Les seules différences significatives concernent, à p.05, la signature (XS et D) et la direction des lignes (DLI), à p.07 la pression moyenne (PM) : pour ces variables, la moyenne des différences intra-paire est plus élevée chez les DZ.

La comparaison MZ-G montre des résultats analogues :

  • 10 moyennes sur 19 sont plus élevées chez les germains, en particulier celles concernant la signature (D et XS) et la pression moyenne.
  • Pour une variable, concernant la rapidité, les germains se ressemblent davantage que les MZ.
  • Pour 8 variables les résultats sont voisins.

Comme main dominante, DZ et germains différent peu.

Pour 12 variables les résultats sont voisins. Quand ils différent, c’est tantôt dans le sens d’une plus grande ressemblance des DZ, tantôt dans le sens d’une plus grande ressemblance des germains :

Pour trois variables, les moyennes des différences intra-paires sont plus élevées chez les DZ, de manière significative pour l’une d’elle, l’importance des blancs. Pour XS et DLI, cela induit une différence plus grande entre MZ et DZ qu’entre MZ et germains, comme main dominante.

Pour 4 variables c’est la différence intra-paire des germains qui est plus importante que celle des DZ, notamment pour la juxtaposition à p.01.

On remarque que, pour la main non-dominante comme pour la main dominante, la différence intra-paire portant sur la juxtaposition est plus importante chez les germains.

Dans l’ensemble les résultats concordent entre main dominante et main non dominante. Les groupes MZ, DZ, germains différent au regard des moyennes de plusieurs paramètres. Toutes les différences significatives vont dans le sens d’une plus grande ressemblance des MZ. Entre MZ et DZ, les différences concernent le positionnement, les marges, la direction des lignes, et la pression moyenne. DZ et germains différent peu, une différence remarquable toutefois concerne la juxtaposition.

Du fait des différences significatives entre MZ et DZ, portant sur les moyennes de plusieurs paramètres, nous avons souhaité utiliser ces variables pour prédire l’appartenance de jumeaux à l’un ou l’autre des groupes et établir un diagnostic pour les paires restant à classer.