I.1. Les figures marquantes d’une époque.

La Mort de la danse macabre va convoquer à sa ronde l’humanité entière. Ce qui constitue la spécificité du message de la danse et qui n’échappera pas aux auteurs qui ont repris le motif, c’est le fait que « cette universalité est structurée, et doublement. Elle est sujette à une première structuration qui est hiérarchique : le monde de la danse repose sur une conception verticale de l’ordre social où dominent le pape et l’empereur, et où l’enfant et le mendiant occupent le bas de l’échelle. Mais sa deuxième structuration, celle-ci binaire, est la plus caractéristique : à chaque marche de l’échelle se place un couple, clerc et laïc, censé être du même niveau social 326».

Notes
326.

TAYLOR Jane H.M., « Villon et la danse macabre », HARF-LANCNER Laurence, Pour une mythologie du moyen âge, 1988, p. 180.