Né au Pont-de-Miellin, à Servance, Haute-Saone, le 20 mars 1882.
Notes Biographiques :
Né dans la partie vosgienne de la Franche-Comté. Fils d’une mère comtoise et d’un père alsacien. Etudes au Petit Séminaire de Luxeuil, dans la vieille abbaye de Saint-Colomban. Guerre en France et à Salonique. Voyages en Grèce et en Italie. Direction des éditions du Fuseau chargé de laine. Pseudonyme : Théophraste.
Bibliographie.
Romans : Un prêtre (1911). Leur petit garçon, histoires plus vraies qu’il ne faudrait (1913). Sidonie Gavoille (1925). Le Sphinx coiffé à la Du Barry (1930).
Poèmes : Les Treize paroles du pauvre Job, « prose de guerre », préface par Etienne Lamy (1920). Le chant de mon voyage vers la Grèce (1926).
Autres oeuvres : Mon bâton de berger, idylles en prose (1925). La Danse macabre ou l’Hexaméron (1928). Kyrie Eleison, faits divers (1934). La complainte de ceux qui cherchent leurs morts, dialogue dramatique en sept tableaux (1935). La lumière des brebis (1940).
« De tous les nombreux poèmes de guerre que l’on me fit l’honneur de m’adresser, a dit Francis Jammes, il se détache comme un feu dans la nuit. L’homme qui a écrit « Le Paludéen de Salonique » et tant d’autres pages de ce recueil se classe parmi les génies qui sont la gloire d’une époque et d’un pays ». Et Jammes ajoutait plus tard : « Les Treize paroles du pauvre Job m’avaient touché profondément, comme un chant de Dante, par leur éloquence pathétique ». Les romans de Cathlin sont des études d’âmes, encadrées par son pays d’élection. Il excelle, en outre, dans le « fait divers » présenté en eau-forte vigoureuse, et qui témoigne d’une connaissance du peuple née d’un grand et lucide amour.
CHAIGNE Louis, op. cit. , Tome 1, « Les poètes », pp. 49-50 + notes dans The National Union Catalog + Larousse du XXe siècle, op. cit., tome 3, article « Fagus » p. 392.