HOYAU Auguste2069.

1820-1911.

Sa renommée n’a pas dépassé les limites de la Beauce et du Perche. Caricaturiste, il a publié dans le bulletin de l’association des Amis de la Beauce ; il a collaboré d’une part, à la réalisation des fresques de la crypte de la cathédrale, d’autre part aux illustrations de la Monographie de la cathédrale de Chartres des abbés Bulteau et Brou. Fils d’un cordonnier, il a fait ses études au Petit puis au Grand Séminaire de Chartres, mais renonça à devenir prêtre, trop attiré par l’expression artistique. Il devint enseignant d’histoire, d’abord à Chateaudun, ensuite au collège de Chartres.

Enseignant, catholique, dessinateur caricaturiste, Auguste Hoyau restera tout cela à la fois, sa vie durant. Il fit ses premières armes comme illustrateur d’un petit livre de piété, La journée du petit enfant chrétien, auquel il fournit trente-deux gravures. Ce fut le commencement de sa collaboration avec le libraire-éditeur du Messager, Leloup-Lesage, collaboration à l’almanach qu’il poursuivra soixante ans durant. Il livra plus de trois mille dessins pour illustrer ses propos ou ceux de ses collaborateurs, puisqu’il fut avec l’abbé Hénault le véritable fondateur du Messager nouvelle formule. Il fut très tôt membre de la Société archéologique d’Eure et Loir, accepta avec d’autres la charge de conservateur du Musée de Chartres et adhéra au début du siècle à l’association des amis de la Beauce. Il mit sa plume et son crayon au service de ses convictions politiques et religieuses, constituant progressivement un guide iconographique qui relève tout à la fois du reportage social, de la. catéchèse et de l’exposé politique. La Nouvelle danse macabre de 1904 constitue son testament idéologique.

Notes
2069.

BONNEBAS Mr et Mme, op. cit. , pp. 13, 14, 113.