Zig et Zig et Zig, la Mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La Mort à minuit joue un air de danse,
Zig et Zig et Zag, sur son violon.
Le vent d’hiver souffle, et la nuit est sombre ;
Des gémissements sortent des tilleuls ;
Les squelettes blancs vont à travers l’ombre,
Courant et sautant sous leurs grands linceuls.
Zig et Zig et Zig, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs.
............................................................
............................................................
Mais psit ! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté.
............................................................
............................................................