6.3.2. Application de l’approche mythocritique au roi pêcheur de J. Gracq.

L'ampleur de l'objectif et le domaine de l'imaginaire et du symbolique sont tels que s'impose la nécessité de définir rigoureusement la conception du texte qui est sous-jacente à une telle méthode de lecture. Une telle définition ne pouvant qu'être éclairée d'une expérimentation de la méthode sur un texte, nous choisissons d'examiner d'abord les procédures méthodologiques de ce modèle de lecture, qui vont être exposées à travers l'analyse d'un texte du roi pêcheur de J. Gracq. Puis, procédures analytiques et définition du texte suivant l'approche mythocritique étant acquises, nous évaluerons, comme pour les approches précédentes, les mérites et les limites d'une telle méthode du texte dans son apport à la formation personnelle et culturelle du lecteur.

Le texte de J. Gracq qui va faire l’objet de l’approche mythocritique se situe aux pages 108-110 du roi pêcheur 2 57.

Rappelons d’abord les différentes étapes d’une lecture mythocritique d’un texte. L’approche « peut se faire en trois temps qui décomposent les strates mythémiques258 ». Le premier temps consiste à procéder à un repérage des "thèmes" ou des symboles, voire des motifs redondants, sinon "obsédants" qui constituent les synchronicités mythiques de l'oeuvre" 2 59. Toute figure lexicale pouvant avoir un sens symbolique, l'identification de ces figures comme symbole dans un texte les inscrit dans un réseau ou dans un tissu symbolique que l'analyse doit mettre au jour. Une telle analyse doit nécessairement dépasser le niveau du fait isolé considéré en lui-même. C'est pourquoi un relevé des thèmes ou des motifs s'impose. La deuxième étape du travail de lecture mythocritique passe par "l'examen dans le même esprit des situations et des combinatoires de situation des personnages et des décors"260. Il faut entendre ici le mot "situation" au sens large, y compris dans le sens actanciel 2 61 : toute action ou toute situation décrite dans un texte peut en effet avoir un caractère symbolique. Un inventaire rigoureux s'impose donc là aussi, et il se peut que le lecteur soit amené à faire des retours sur le texte à partir de relations ou de corrélations établies entre certains signes.

La troisième étape d'une approche mythocritique, se fondant sur "l'utilisation d'un type de traitement " à l'américaine" tel celui que fait subir Levi-Strauss au mythe d'Oedipe"262, permet de repérer, dans les séquences du texte, les unités significatives d'un mythe ou mythèmes, permet de les interpréter en tirant les leçons du mythe et de les corréler "avec tels autres mythes d'un espace culturel bien déterminé »". L'identification des figures mythiques peut s'opérer, soit à première lecture, soit à partir d'un faisceau d'indices dans l'examen des situations décrites par le texte, ou même à partir de l'élaboration du récit mythique et de son interprétation.

La recherche des thèmes et de leurs motifs qui constitue la première étape de la démarche peut donner lieu à un inventaire. Sur le texte de J. Gracq qui fait ici l'objet de l'analyse, cet inventaire fait apparaître, dans un premier état de la recherche, l'identification de neuf thèmes à valeur symbolique : lumière, ombre, pureté/Graal/salut, impureté/maladie/malédiction, promesse/attente/espoir, thésaurisation/protection/refus, énergie/force/feu/, langueur rituelle et cyclique et, pour finir, souffrance et sacrifice. A partir du repérage précédent et des thèmes à caractère symbolique qu'il contient, il convient d'analyser les situations et les actions des personnages pour aboutir à un repérage des "mythèmes" du texte.

Ayant affaire à un texte de théâtre, la difficulté de l'analyse s'accroît, d'une part, de ce que le texte est par nature complexe, étant constitué d'une multiplicité de discours et, d'autre part, de ce que l'ordre d'exploitation du discours ne suit pas la diachronicité des événements rapportés. Il est donc préférable que, pour une saisie aussi complète que possible des situations mythémiques, le lecteur reconstitue, à partir du texte, un inventaire des mythèmes sous la forme d'un résumé diachronique. Le récit ou la "fable" du texte, au sens où l'entend R. Monod 2 63, pourrait être le suivant :

‘Dans un lointain passé le Graal fut feu et lumière. La terre a reçu le don du Graal et Amfortas en est le gardien. S'étant laissé séduire par l'amour de Kundry, le dépositaire du Graal a été blessé de cette relation et en garde une plaie inguérissable. Depuis, le Graal n'est plus visible, mais la venue d'un Chevalier Très Pur capable de restaurer le Graal est promise et annoncée. Aussi Montsalvage attend-il le Très Pur. Cependant Amfortas dissimule le Graal pour en empêcher l'accès et Montsalvage languit, s'endort dans l'attente et occupe le temps dans des activités rituelles et cycliques. Kundry, qui appelle de ses voeux le retour du Graal, reproche à Amfortas ses choix. Amfortas justifie son action en rappelant le danger que la malédiction du Graal constitue pour l'humanité. Posant en protecteur des hommes, il se veut le héros qui se sacrifie et assume la souffrance intolérable de sa blessure pour le salut de l'humanité. Dès lors le Graal s'est voilé.’

A partir de ce résumé considéré comme un inventaire des mythèmes du texte, il s’agit de réaliser, suivant la méthode de C. Levi-Strauss, un tableau à double entrée permettant de saisir dans leur diachronicité et dans leur synchronicité les éléments mythémiques.

Rappelons que la disposition des lignes de haut en bas suit l’ordre chronologique des éléments retenus. Mais la saisie synchronique des mythèmes et la compréhension du mythe ou des mythes sous-jacents(s) suppose que la lecture soit réalisée "de gauche à droite, une colonne après l’autre, en traitant chaque colonne comme un tout"264.

Lumière Ombre Pureté
Graal Salut
Impureté
Maladie
Malédiction
Promesse Attente
Espoir
Thésaurisation
Protection
Refus
Energie
Force
Feu
Langueur
rituelle et cyclique
Souffrance
Sacrifice
Clair
Obscur

2 - Le Graal est lumière.



























18Amfortas –rappelle que le Graal est une lumière trop vive.











7 - Le Graal n'est plus visible.






12 - Montsalvage dort dans l'ombre.


3 - La terre a reçu le don du Graal.












9 - Montsalvage attend le Très Pur et le salut de la restauration du Graal.




5 - Amfortas s'est laissé séduire par l'amour de Kundry.

6 - Il garde de cette relation une place inguérissable.











15 - Amfortas fait du Graal une malédiction.











8 - La venue d'un chevalier Très Pur qui viendra res-taurer le Graal est promise.

9bis - Montsalvage attend le Très Pur.




14 - Kundry appelle de ses voeux le succès du Très Pur.



4 - Amfortas est le gardien du Graal.











10 - Amfortas dissimule le Graal pour en empêcher l'accès.




16 - Amfortas pose au protecteur des hommes.








22 - Amfortas reconnaît avoir caché le Graal de la vue des hommes pour leur protection

1 - Le Graal est feu.

























17- Amfortas fait du Graal un feu dévastateur



















11- Montsalvage
languit et s'endort dans l'attente.

13 - Montsalvage occupe le temps dans des activités rituelles et cycliques.
































19 - Il se veut le héros qui se sacrifie.




21 - Il assume la souffrance intolérable de sa blessure pour le salut de l'humanité.






































20 - Amfortas indique que les hommes ont besoin de clair-obscur.

23 - "Le Graal s'est voilé".

La description des différents mythèmes du tableau peut donner lieu au commentaire suivant. Le thème de la lumière est la caractéristique commune aux éléments mythémiques de la première colonne où "le Graal est lumière", pour reprendre les propos d'Amfortas. La deuxième colonne a pour trait commun l'ombre, celle qui cache le Graal, ou celle dans laquelle dort Montsalvage. La troisième est celle réservée aux thèmes de la pureté du Graal et de son salut, le Très Pur étant le seul à pouvoir restaurer le Graal dans toute sa pureté et dans toute sa puissance. La quatrième colonne est marquée par un isomorphisme néfaste, celui de l'impureté qui est celle d'Amfortas, de sa maladie et de la malédiction qu'il attribue, dans son discours blasphématoire, au Graal . On identifiera, dans la cinquième colonne, les signes de la promesse vécue dans l'attente et dans l'espoir du Très Pur appelé à venir restaurer le Graal et à répondre à l'attente de Montsalvage des chevaliers et de Kundry . Le trait commun qui réunit les mythèmes de la colonne suivante est la volonté conservatrice et protectrice d'Amfortas qui empêche l'accés du Graal au héros et aux hommes. Tandis que la septième colonne évoque l'énergie et la force brûlante du Graal dont Amfortas fait "un fer rouge" et un feu "torride" et dévastateur, la huitième est constituée par les images qui décrivent, dans sa ritualité languissante et cyclique, l'endormissement de Montsalvage. Les deux dernières colonnes, et non les moins intéressantes, regroupent successivement les mythèmes de la souffrance et du sacrifice et ceux du clair obscur où se mêlent, dans ce que G. Durand appelle une vision "tigrée" 2 65, ombre et lumière, soleil et taches.

Les mythèmes du tableau étant saisis, l'élève-lecteur réalise leur mise en relation ou en corrélations pour en dégager la combinatoire. On observe à travers les huit premières colonnes un système d'associations et d'oppositions relativement homogène et cohérent. Dans la disposition de ce tableau, les colonnes impaires sont toutes marquées d'un signe positif et correspondent à une vision idéalisée de la quête du Graal (celle de Kundry essentiellement) ; les colonnes paires correspondent symétriquement et antithétiquement à une vision néfaste d'ombre, de chute ou d'impureté. Ces deux visions antithétiques et polémiques sont celles du régime diurne et des structures héroïques reposant sur les principes de la distinction et de l'exclusion des contraires. Les colonnes 9 et 10 ont ceci de commun qu'elles correspondent à la vision d'Amfortas et qu'elles provoquent une inversion des valeurs jusqu'alors instituées par le discours. La colonne 9 entre en relation d'opposition au régime héroïque incarné par le Très Pur, Amfortas prétendant au titre de salvateur à partir de sa propre souffrance qu'il présente comme rédemptrice. Ce sacrifice est aussi négation des espoirs et des promesses de rédemption incarnées par le Graal et par le Très Pur. A la vision valorisée de la quête du Graal et de ses bienfaits, il oppose une vision négative qui constitue un véritable renversement des valeurs : le Graal dans ses propos devient lumière trop vive ou malédiction ou feu dévastateur. Il se définit lui-même comme "le clair-obscur" ou comme "la tache dont [les hommes] ont besoin".

Le texte à partir des opérations précédentes offrant tous les caractères d'un mythe. Il s'agit à présent de le constituer comme tel en identifiant, à travers les situations et les figures, celles d'un ou de plusieurs mythes "d'un espace culturel bien déterminé".266

Cette scène du roi pêcheur de J. Gracq peut être lue comme une nouvelle version du mythe de Prométhée et comme la représentation, dans notre temps, de sa dégradation. On reconnaît, en effet, au-delà du mythe du Graal proprement dit, qui apparaît d'évidence mis en scène par J. Gracq dans sa pièce, et malgré les affirmations de l'Avant-propos 2 67, bien des traits qui rapprochent les figures du texte de celles du mythe prométhéen. Le Graal n'est-il pas, dans le discours des personnages, assimilé au feu révélé puis caché aux hommes par Prométhée ? Amfortas n'a-t-il pas, lui aussi, incarné, dans le passé, le rôle de Prométhée, voleur de feu, qui, selon le mythe, donna une énergie créatrice aux hommes, aux artisans et en particulier aux forgerons, comme le raconte J.W. Goethe dans Pandore ? Le discours d'Amfortas parlant du Graal comme d'un "fer rouge" qu'on "ne prend pas [...] dans la main .... " tendrait, en effet, à faire de lui la figure de Prométhée, maître des forgerons, sa blessure au flanc inguérissable rappelant, par ailleurs, la blessure au foie de Prométhée enchaîné. Un autre personnage du texte de J. Gracq illustrerait ce même mythe à l'état initial, celui de la conquête du feu (ou du Graal), le Chevalier Très Pur, Perceval. Pourtant le mythe, comme l'indiquent nettement les dernières colonnes du tableau, n'est pas présenté ici dans sa version héroïque, mais bien plutôt dans une forme dégradée comme l'atteste la parole d'Amfortas : "Ce que tu appelles bien .... , je l'appelle malédiction". S'il est vrai que le texte de J. Gracq correspond à la représentation d'une certaine faillite du mythe prométhéen, cette mythocritique appellerait une "mythanalyse" des mythes extrait du roi pêcheur, produit dans les années 1940, le passage conduisant "tout naturellement dans la seconde moitié de notre siècle de Prométhée à Hermès"268.

Ainsi l'approche mythocritique consiste, dans un premier temps, à identifier les thèmes ou les motifs qui constituent les structures non diachroniques de l'oeuvre. Dans un deuxième temps, il s'agit de repérer les situations ou les unités significatives du texte qui vont correspondre aux thèmes identifiés précédemment. Ce repérage, contrairement à l'opération précédente, prend en compte l'ordre chronologique des événements du récit. Ces deux premières opérations aboutissent à l'élaboration d'un tableau qui permet de faire correspondre aux thèmes non diachroniques apparaissant sous forme de colonnes les différents évènements ou situations repérés dans un deuxième temps. Le tableau peut être lu de deux manières, ainsi que le précise C. Levi-Stauss dans "La structure des mythes" : « Si nous avions à raconter le mythe, nous ne tiendrions pas compte de cette disposition en colonnes, et nous lirions les lignes de gauche à droite et de haut en bas. Mais, dès qu'il s'agit de comprendre le mythe, une moitié de l'ordre diachronique (de haut en bas) perd sa valeur fonctionnelle et la "lecture" se fait de gauche à droite, une colonne après l'autre, en traitant chaque colonne comme un tout » 269 Cette étape de lecture va conduire à une analyse descriptive du tableau où l'on cherche tout à la fois à tirer les leçons du texte considéré comme un mythe, à identifier les structures de l'imaginaire à partir de la typologie proposée par G. Durand dans Structures anthropologiques de l'imaginaire et à y reconnaître les formes et les figures d'un mythe. Au-delà de la reconnaissance du mythe, une autre étape peut être envisagée. Appelée par G. Durand "mythanalyse", elle consiste à inscrire dans une structure historique et sociale la résurgence du mythe dans une oeuvre. Il s'agit de s'interroger par exemple sur les raisons socio- et historico-culturelles qui ont amené J. Gracq à proposer du mythe prométhéen une version en clair-obscur...

L’approche mythocritique, compte tenu de son discours sur le texte, offre une définition toute spécifique de l’œuvre littéraire.

Rappelons, en premier lieu, que cette méthode de lecture se veut d'abord comme "un prolongement des "Nouvelles Critiques" littéraire et artistique de ces dernières années"270. Que la mythocritique s'établisse dans une continuité de méthode avec les autres approches, c'est ce qu'indiquent assez clairement les divers emprunts terminologiques ou méthodologiques 2 71.

Rappelons ensuite que l'oeuvre littéraire, approchée par le mythocritique, ne révèle sa vraie nature qu'en relation avec le mythe. Les structures et les figures d'un mythe ne sont lisibles, au coeur du texte, qu'à partir d'une opération de décryptage dépassant la seule saisie des structures chronologiques d'un simple récit. Le texte constitué, en première lecture, d'éléments organisés chronologiquement, fait apparaître, dans ses structures plus profondes, un réseau de relations synchroniques entre thèmes. Cette double lecture, qui dévoile la complexité du texte, révèle l'existence, au coeur de l'objet, d'un récit modélisateur, structuré et structurant. Récit habité par un autre récit à caractère non exclusivement diachronique et à dimension intemporelle, « l'oeuvre d'art - l'oeuvre littéraire en particulier - comme tous les grands créateurs l'ont exprimé, est une convocation de l'homme, par un Lointain qui le dépasse, à surmonter son destin de dépérissement et de mort272 » Ainsi l'oeuvre littéraire au contact du mythe, n'est plus seulement reflet ou vision oblique du monde réel, au sens où l'entendait M. Proust. ("Cette qualité inconnue d'un monde unique 2 73), elle se définit plutôt comme transfiguration de ce monde. « Toute oeuvre est démiurgique elle crée, par des mots et des phrases, une "terre nouvelle et un ciel nouveau274» Aussi le lecteur doit-il, pour aborder l'oeuvre littéraire, dans une perspective mythocritique "se tenir à la hauteur des transcendances de la transfiguration 2 75, et ne jamais perdre de vue les linéaments du mythe qui ont pu offrir, consciemment ou inconsciemment, à l'écrivain produisant son texte le modèle d'un récit avec ses structures, ses figures et ses thèmes fondamentaux. "Commenter "magistralement" un poème, un roman, une oeuvre de théâtre, c'est avant tout invoquer les puissances de transfiguration qui ont guidé la plume de l'écrivain dans la création d'un monde qui dément la banalisation du monde"276. Ainsi l'oeuvre littéraire, illuminée par les grands mythes, n'est plus seulement fait esthétique ou expression d'un monde personnel, celui de l'artiste. Elle rejoint, dans ses structures propres, dans ses images et dans ses figures symboliques, les grands récits des mythologies antiques et populaires « qui s'affrontent aux grandes questions de la condition humaine : la souffrance, l'amour et la mort277 ». Le texte, ou l'oeuvre littéraire, étant ainsi investi(e) de valeurs axiologiques sur le plan anthropologique, la lecture mythocritique et son apprentissage constituent déjà une première étape vers une lecture anthropologique de l'oeuvre littéraire.

Si l'oeuvre apparaît ainsi complexe dans sa nature même, qu'en est-il du rapport qu'elle entretient avec son auteur, avec son lecteur et avec le système culturel dans lequel s’inscrivent sa production et sa lecture ? L'auteur apparaît essentiellement, dans une telle approche du texte littéraire, si tant est qu'il soit pleinement conscient du modèle mythique qu'il reproduit, comme le transcripteur ou comme l'interprète d'un mythe ancien auprès de ses contemporains, sa fonction étant de l'actualiser pour les lecteurs de son temps dans une forme appropriée. Quant au lecteur, il est censé disposer des connaissances et des savoir-faire qui lui permettent de déceler la présence du mythe et de discerner, dans le cadre d'une mythanalyse, le rapport entre ce mythe et son époque ainsi que le rapport entre ce mythe et sa propre culture.

Notes
2.

57 Le texte analysé ici débute à la troisième réplique de la p.108 (« Amfortas, Montsalvage s’est habitué à dormir ») et s’arrête à la fin de la deuxième réplique de la p.110 (« Les pauvres hommes s’y brûleraient »).

2.

58 Durand (Gilbert), Figures mythiques et visages de l’œuvre, op. cit., p.343.

2.

59 Ibid., p.343.

2.

60 Ibid., p.343.

2.

61 Se reporter à ce sujet à l’approche sémiotique et plus spécifiquement à l’application du modèle actanciel, chap. 5.

2.

62 Durand (Gilbert), Figures mythiques et visages de l’œuvre, op. cit., p.343.

2.

63 Monod (Richard), Le texte de théâtre, Paris, Cedic, 1977.

2.

64 Lévi-Strauss (Claude), « La structure des mythes » in Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1958, p.237.

2.

65 Durand (Gilbert), Introduction à la mythodologie, op. cit.

2.

66 Durand (Gilbert) Figures mythiques et visages de l'oeuvre, op. cit., p. 343.

2.

67.Gracq (Julien), Le roi pêcheur, "Avant-propos" p. 7 à 9.

2.

68 Durand (Gilbert), Introduction à la mythodologie, op. cit., p. 215.

2.

69 Levi-Strauss (Claude), "La structure des mythes", in Anthropologie structurale Paris, Plon, 1958, p. 237. Cité par Durand (Gilbert) in Figures mythiques, op. cit., p. 343.

2.

71 Voir, sur ce point là, p. 343 du même ouvrage et spécialement les références des notes en bas de page.

2.

72 Durand (Gilbert), Les fondements de la création littéraire, in Encyclopaedia Universalis, "Les enjeux", Paris, 1985 p. 126.

2.

73 Proust (Marcel), A la recherche du temps perdu, Paris, Gallimard, 1954, Pléiade, tome III, p. 376.

2.

74 Durand (Gilbert), Les fondements de la création littéraire, op. cit., p. 119.

2.

75 Ibid., p. 125.

2.

76 Ibid., p. 125.

2.

77.Ibid., p. 125.