PLAN

Pour mener à bien notre recherche, nous avons divisé la présente thèse en trois grandes parties: la première est consacrée aux fondements théoriques et institutionnels de l’espace public; la seconde porte sur la logique du spectacle ou encore sur la ’privatisation’ de l’espace public; la troisième, enfin, traite de la ’publicisation’ des opinions ou de la construction médiatique de ’l’opinion publique’.

La première partie est subdivisée en trois chapitres: le premier, intitulé ’L’espace public en question’ constitue un retour critique sur les thèses développées par Jürgen Habermas; le second s’attache à analyser sommairement le ’système politique français’, tant dans sa dimension institutionnelle que dans sa dimension ’partisane’; le troisième chapitre enfin essaie de mieux cerner ’le dispositif médiatique’ qui existe dans notre pays, aussi bien sur le plan économique que sur le plan de ses règles spécifiques avant d’analyser la mythologie de la ’société de l’information’ et ’l’emprise du journalisme’.

La seconde partie regroupe quatre chapitres: le premier aborde ’l’espace public en proie à la communication’; le second évoque plus précisément ’la loi du spectacle’ à partir d’une réflexion sur la pouvoir de l’image et d’une interrogation sur les contradictions entre ’le grand public’ et l’espace public; le troisième porte sur la dimension profondément émotionnelle des médias; le quatrième, enfin, traite de ’l’interpénétration entre espace privé et espace public’.

La troisième partie, enfin, s’articule autour de quatre chapitres: le premier constitue une approche historique, politique et sociologique de ’l’opinion publique avant les sondages’; le second analyse plus précisément les sondages d’opinion que nous qualifions de ’transsubstantiation de l’opinion’; le troisième examine ’la construction médiatique des représentations sociales’; le quatrième chapitre, enfin, étudie mes rapports conflictuels entre médias et politique.