2.4.3.3. Médias et médiations sociales

Il nous reste à évoquer plus précisément les rapports entre médias et médiations sociales et à voir en quoi les médias tendent à se substituer aux médiations sociales traditionnelles. Par ’médiations sociales’ nous entendons toutes les institutions, publiques ou privées qui permettent de mettre en relation un individu donné avec la vie sociale. Comme l’indique Bernard Lamizet, ‘’la médiation articule la dimension singulière et la dimension collective de notre expérience des rapports sociaux: elle nous permet d’être conscients de notre existence propre et de nos spécificités personnelles, et, en même temps, de la dimension sociale et collective de notre existence’ 470 . La médiation est une instance de représentation parce qu’elle nous donne à voir les autres participants du ’contrat social’ et que, ce faisant, elle nous fait prendre conscience de notre appartenance en nous aidant à nous représenter nous-mêmes. En second lieu, la médiation est une instance de cohésion parce qu’elle est considérée comme légitime par tous ceux qui participent du système social. Notre appartenance sociale est largement fondée sur la reconnaissance des mêmes institutions et médiations. La médiation est enfin une instance de régulation en ce sens qu’elle établit les normes et les règles générales qui fondent les systèmes de relation entre les individus et qui leur permettent de constituer une communauté.

Indépendamment donc de la médiation politique, que nous étudierons plus avant dans la troisième partie de la présente thèse, il existe un grand nombre de lieux institutionnels de médiation sociale que nous qualifierons de ’traditionnels’ parce qu’ils ont une existence historiquement assurée depuis une longue, voire une très longue période, alors que le rôle des médias de masse dans la médiation sociale est évidemment un phénomène récent, comme les médias de masse eux-mêmes. Concrètement, ces lieux investis d’une mission de médiation sociale, sont pour l’essentiel les grandes institutions qui structurent la plupart des sociétés organisées et qui correspondent soit aux différentes fonctions assurées par l’Etat à un moment donné, soit à un certain nombre d’activités de pratiques sociales et de structures privées, mais qui permettent aux individus de se penser en tant que citoyens et sujets d’un même ordre social. On peut citer, dans la première catégorie, l’Ecole, l’Armée, les Administrations, les différents organismes liés à l’Etat-providence (Sécurité Sociale, caisses d’Allocations Familiales, etc.), l’Hôpital, l’Etat-civil (assuré par les mairies), les Pompes Funèbres, la Police, la Justice, etc. Dans la seconde catégorie, on trouve la famille, la grande distribution, le système bancaire et financier, l’entreprise, la religion, le système psychiatrique, les associations, l’éducation populaire, etc.

Il ne saurait évidemment être question d’étudier dans le détail ces diverses institutions jouant un rôle de médiation sociale, d’autant qu’elles sont d’importance très inégale. Toutes néanmoins contribuent à leur façon et à leur échelle à intégrer les individus, parfois au prix d’une ’violence symbolique’ 471 - et même éventuellement physique – à un système d’appartenance fondé sur des normes, des usages, des connaissances, des codes communs, qui dessinent les contours d’une société donnée. Nous nous contenterons donc d’évoquer le rôle des médias de masse dans la médiation sociale et de voir dans quelle mesure et dans quelles conditions ceux-ci peuvent constituer en quelque sorte des ’simulacres’ de certaines institutions défaillantes ou bien si elles perdent leur substance à cause de la concurrence des médias. En toute hypothèse, certaines de ces institutions s’imposent à tous, soit parce qu’elles constituent des piliers de l’Etat, soit parce qu’elles sont relatives à des passages obligés de la vie (naissance, mariage, mort...); d’autres sont plus ou moins facultatives, soit qu’elles correspondent à des déterminations économiques, soit qu’elles relèvent véritablement de choix personnels (religion, militantisme social, loisirs, culture...) ou de situations particulières qui nécessitent une prise en charge particulière (maladie, problèmes ’psy’, handicaps, etc.).

Nous allons donc tenter, dans un premier temps, d’expliciter, d’une façon générale, le rôle que jouent les médias de masse en termes de médiation sociale. Il faut d’abord souligner que les médias sont bien des institutions, c’est-à-dire, pour reprendre la définition donnée par Bernard Lamizet, des ‘’instances de représentation, de cohésion et de régulation de l’organisation sociale’’ 472 . Instances de représentation, les médias le sont évidemment au premier chef, de manière ontologique, puisque leur activité consiste à produire des discours et des images, fixes ou animées, qui représentent les différents acteurs sociaux. Instances de cohésion, les médias le sont aussi, sans conteste, dans la mesure où ils construisent un lien social et politique entre leurs lecteurs ou spectateurs, mais aussi parce qu’ils sont reconnus et considérés comme légitimes – sans doute trop d’ailleurs – pour l’ensemble de la société. Enfin, les médias constituent bien une instance de régulation, en ce sens d’une part en ce sens qu’ils véhiculent les normes et principes généraux qui régissent les relations sociales et qui déterminent le cadre de l’appartenance et d’autre part, qu’ils produisent leurs propres normes et leurs propres codes qui structurent l’appartenance de leur public à une communauté particulière. Pour résumer, comme l’indique Bernard Lamizet, ‘’les médias sont des institutions car ils inscrivent l’information dont ils sont porteurs dans une logique d’appartenance politique, culturelle ou idéologique, par leurs commentaires, leurs éditoriaux, la façon dont ils décrivent et racontent l’événement: le sens que les médias donnent à l’événement est précisément constitutif de l’appartenance dont les médias sont ainsi les témoins ou les porte-parole’ ’ 473 . Ceci étant, il nous apparaît que les médias de masse constituent une institution de médiation sociale un peu particulière. Selon nous, les médias de masse constituent, en effet, à, l’instar de la politique, de la religion et de la culture, une médiation sociale ’de premier ordre’, si l’on peut dire, en ce sens qu’il est dans leur nature même de construire des représentations et d’exercer une fonction de médiation. Toutes les autres institutions que nous avons citées pourraient être qualifiées de médiations sociales ’de second ordre’, dans la mesure où, certes, elles produisent des représentations et prennent en charge, à leur niveau, la médiation symbolique de l’appartenance sociale, mais elles le font d’une certaine manière ’par surcroît’ et dans le cadre restreint qui est le leur. Autrement dit, les institutions ’de second ordre’ (Ecole, administrations, structures de l’Etat-providence, police, justice, famille, entreprise, etc.) ont pour fonction première une autre activité que la médiation: instruire, gérer, assurer la sécurité, régler les conflits et sanctionner les crimes et les délits, assurer l’épanouissement des individus et l’éducation des enfants, produire des marchandises, etc. au surplus, ces médiations sociales ’de second ordre’ – dont certaines comme l’Ecole ou la famille, jouent un rôle tout à fait essentiel – interviennent néanmoins dans un cadre plus limité que les institutions ’de premier ordre’. En effet, si l’on excepte l’Ecole et la famille sur lesquelles nous reviendrons, les individus ne sont en contact réel avec les institutions ’de second ordre’ que d’une façon plus ou moins épisodiques et, en toute hypothèse, celles-ci ne produisent pas des représentations globales de l’appartenance sociale; elles restent nécessairement à l’intérieur de leur champ d’intervention. L’Ecole et la famille constituent effectivement deux cas particuliers, puisque, bien que n’étant pas des médiations sociales ’de premier ordre’, elles remplissent des fonctions déterminantes dans la production et la reproduction de l’ordre social libéral 474. Mais elles sont tout de même moins fondamentales, nous semble-t-il, que les médias, le politique, la religion ou la culture, qui proposent/imposent des représentations globales, ’totalitaires’, du monde, des rapports sociaux, de l’appartenance sociale.

Quoi qu’il en soit, pour en revenir à nos préoccupations essentielles, les médias de masse organisent bien, à nos yeux, une médiation sociale ’de premier ordre’, admise et même intériorisée comme telle par la plupart des individus, ce qui nous conduit à poser l’hypothèse, sinon d’une substitution des médias de masse à l’ensemble des autres médiations sociales, en tout cas, d’une concurrence tendancielle avec elles. Cette concurrence, s’explique, au-delà des considérations théoriques que nous venons d’évoquer, par un certain nombre de déterminations empiriques que nous avons déjà analysées: ampleur des flux communicationnels de masse (multiplicité des médias écrits et audio-visuels, publicité sous toutes ses formes, etc.); temps moyen quotidien passé en compagnie des médias (37 minutes par jour pour la presse écrite, 2h30 environ pour la radio, un peu plus de trois heures pour la télévision 475); apparence des médias qui se présentent eux-mêmes et qui sont largement considérés comme une ’fenêtre ouverte sur le monde’; traitement de plus en plus émotionnel d’une information de plus en plus axée sur le spectaculaire, les catastrophes, les ’faits divers’; émergence de la sphère privée sur la scène publique et survalorisation du témoignage profane avec notamment le développement de la ’télévision de l’intimité’, tout cela contribue largement à faire des médias de masse une référence incontournable, une institution dont le rôle social de plus en plus éminent, en termes de représentation et de médiation, rentre en concurrence avec les médiations sociales plus ’traditionnelles’.

Pour l’heure, nous limiterons notre réflexion entre les médias de masse et les médiations sociales ’de second ordre’, étant entendu que, parmi celles-ci, un certain nombre constituent un passage obligé et bénéficient donc d’un statut quelque peu ’privilégié’ qui n’empêche d’ailleurs pas complètement la concurrence. Il est en effet bien certain que les organismes de l’Etat-providence, l’Ecole, le service militaire (jusqu’à une période récente), le système de santé, l’Etat-civil, la famille, l’entreprise, l’administration, etc. s’imposent à tous les individus comme autant de structures qui ordonnent et qui norment le champ de l’appartenance sociale et auxquelles, en principe, on ne peut pas échapper. Il n’empêche que les médias de masse interviennent largement sur le même terrain, soit en termes d’assistance, soit en termes de médiation, soit en termes de concurrence, a fortiori lorsqu’il s’agit de médiations sociales ’traditionnelles’ plus ou moins ’en crise’, ou, en tout cas, confrontées à des évolutions sociales de quartier, la vie associative, le travail, l’Eglise catholique, le ’travail social’, etc. ont subi – et subissent encore – les effets massifs et profonds de la crise économique qui a débuté en 1973 et qui semble se terminer (notamment la chômage de masse), les mutations industrielles, technologiques et culturelles qui ont accompagné la ’modernisation’ du capitalisme, les difficultés de tous ordres qui se cristallisent dans un grand nombre de ’banlieues’, l’aggravation des inégalités et de la ’fracture sociale’, la perte de repères politiques et idéologiques due au déclin des clivages historiques (effondrement du communisme, acceptation unanime de l’économie de marché, mondialisation, estompage de l’antinomie entre droite et gauche, etc.), le bouleversement des moeurs et des modes de vie, et, bien évidemment, la montée en puissance de la télévision. Comme nous l’indiquions précédemment, celle-ci – et les médias de masse en général – peuvent intervenir au moins de trois façons sur le terrain des médiations sociales ’traditionnelles’. Ils peuvent tout d’abord jouer un rôle d’assistance ou d’information: ils le font, quotidiennement, lorsqu’ils abordent les droits sociaux, les démarches à accomplir, la prévention en matière de santé ou de sécurité routière, les adresses à connaître, les dates à ne pas laisser passer, etc. On est là dans une fonction tout à fait indispensable des médias dans la mesure où elle relève du principe de publicité mais qui constitue déjà une façon d’occuper un espace autrefois entièrement dévolu aux médiations sociales ’traditionnelles’. En second lieu, les médias de masse peuvent jouer un rôle de médiation sociale au ’second degré’, en quelque sorte, en servant de ’médiateurs’ entre la société civile et les médiations sociales ’classiques’, soit à titre collectif, soit à titre individuel. Il leur arrive ainsi, assez fréquemment, de se mettre en scène comme porte-parole des usagers de telle ou telle administration, de tel ou tel organisme social, ou comme instance neutre en mesure de repérer des dysfonctionnements et de proposer des solutions de compromis à caractère général. Il peut également se faire que les médias se présentent comme médiateurs entre un individu particulier et une institution, soit que celle-ci soit véritablement défaillante, soit que le cas en question soit ’exemplaire’ et significatif d’une ’mauvaise communication’. Dans ces cas-là, les médias interviennent directement auprès des institutions concernées pour essayer d’obtenir un ’arrangement’, ce qui s’avère souvent efficace, ne serait-ce que parce que les institutions concernées profitent de l’occasion pour améliorer leur propre image auprès du public. Nous avons ainsi en mémoire une médiation de cette sorte organisée tous les samedis matins par Europe 1. Lors de l’une de ces émissions, au début de l’année 2000, un contribuable avait fait état à la station de radio d’une situation dramatique (menace de saisie) due au fait que, chômeur, il n’avait pas payé ses impôts. Après intervention d’Europe 1 et dialogue radiodiffusé avec le directeur régional des impôts, le conflit était naturellement dénoué, la saisie était suspendue, des délais de paiement étaient promis, et un rendez-vous du mauvais payeur avec le directeur des impôts était obtenu dans les meilleurs délais. Moralité: les médias sont en mesure de jouer un rôle décisif pour régler les problèmes des gens, ce qui constitue une forme de concurrence importante symboliquement même si en l’espèce elle est limitée par l’obligation pour le contribuable de s’en remettre à un moment donné à l’administration fiscale, sachant que celle-ci est plus ou moins tenue de trouver une solution pour ce cas précis. De même – de façon plus générale – il nous paraît clair que la médiation à outrance des cas particuliers généralement choisis pour leur caractère spectaculaire, émouvant ou choquant (ouvriers licenciés qui menacent de déverser des dizaines de milliers de litres d’acide sulfurique dans une rivière, école qui ferme avec ’prise d’otage’ de l’instituteur par les parents, etc.) contribue souvent à l’obtention d’un compromis, particulièrement lorsqu’une institution publique est en cause, pour des raisons d’image que nous avons déjà évoquées. Cela contribue aussi fortement à conforter l’idée selon laquelle les médias seraient en mesure de réactiver des médiations sociales détériorées et de jouer un rôle d’intermédiaire entre la société civile et les institutions. Il faut d’ailleurs noter qu’à cette stratégie des médias correspond une stratégie ’médiatique’ du mouvement social et des différentes organisations par lesquelles il s’exprime: de plus en plus, les formes d’action et les discours sont ’formatés’ en fonction des médias et donc privilégient la dimension spectaculaire et émotionnelle au détriment de l’explication rationnelle. Avec les cas que nous venons d’évoquer, on est déjà arrivé assez près d’une concurrence directe entre les médias et les médiations sociales ’traditionnelles’. Mais il existe un certain nombre de situations où les médias de masse s’inscrivent effectivement dans le cadre d’une compétition ’frontale’ avec ces dernières. C’est notamment le cas, si l’on reprend les travaux de Dominique Mehl, de la mise en scène de l’intimité par la télévision, celle-ci se donnant à voir, aujourd’hui, ’comme un candidat au traitement des défections du lien social’ 476, qui peut être le lien familial, le lien conjugal, le lien communautaire (au niveau du voisinage, du quartier), ou le lien qui traduit le rapport entre l’affirmation d’une identité individuelle (c’est-à-dire d’une différence) et la revendication (ou l’acceptation) d’une appartenance sociale, c’est-à-dire l’inscription dans une identité collective.

Les médiations sociales les plus directement concurrencées par les médias apparaissent donc comme étant la famille en général et le couple en particulier, la vie associative locale ou identitaire, l’institution ’psy’, l’Eglise, les ’travailleurs sociaux’, et, dans une certaine mesure, toutes les structures permettant théoriquement d’assurer le ’dialogue social’ et tous les lieux symboliques où s’établit un lien entre l’individu et la société, étant entendu que ‘’dans ce domaine, tout se passe comme si l’importance du discours télévisuel était inversement proportionnelle à la vitalité des institutions et de la société civile, comme si l’innovation médiatique était inversement proportionnelle à la force des idéologies (...) Dans la période récente, marquée par le libéralisme culturel, l’affaiblissement des références normatives et la relativité des systèmes de valeurs, la télévision monte en première ligne et se porte candidate à la gestion des crises, malaises et contradictions de la modernité’ 477 . Nous ajouterons à cette analyse un élément que nous avons déjà évoqué et qui nous paraît essentiel: c’est que cette posture des médias semble d’autant plus crédible que les individus concernés disposent d’un capital économique, social et culturel plus faible, et donc d’une moindre capacité à évoluer, à s’adapter, à comprendre les évolutions en cours et à développer les stratégies nécessaires pour affirmer en même temps une identité personnelle forte et une appartenance sociale attestée. Autrement dit, il nous apparaît que les personnes te les familles, qui, finalement auraient le plus besoin des médiations sociales ’traditionnelles’, risquent d’être précisément celles qui s’en détournent le plus, au profit de la seule socialisation construite par les médias, qui n’est pas nulle, même si elle est largement illusoire, mais qui tend à transformer les individus en spectateurs de la vie sociale et non pas en acteurs de leur propre devenir.

En guise de conclusion à ce développement sur les rapports entre médias et médiations sociales – thème sur lequel nous reviendrons, avec une perspective différente, dans la quatrième partie de la présente thèse – nous laisserons la parole à Gérard Leblanc, qui a analysé très finement le phénomène des ’reality shows’ mais dont les réflexions constituent selon nous une vision beaucoup plus générale des mutations actuelles des médias: ‘’L’option reality show correspond à une évolution profonde des chaînes ’tous publics’ qui prétendent interagir toujours plus fortement avec la vie de ceux auxquels elles s’adressent. Elle constitue le moyen le plus performant que la télévision ait trouvé à ce jour pour simuler la réalisation de cet objectif. C’est d’ailleurs le ’mélange’ entre la télévision et la vie qui fait problème, bien davantage que le rapport réalité-fiction. La télévision, en tant qu’institution, affiche ici une ambition sociale majeure et qu’il faut prendre très au sérieux: établir ou rétablir la communication entre les Français, poser et résoudre leurs problèmes privés par des méthodes dont l’efficacité est immédiatement vérifiable, leur proposer des modèles positifs de comportement qui les aideront à s’orienter dans la vie. L’institution télévisuelle intervient ainsi dans l’organisation des rapports sociaux, dans le cadre d’un nouveau partage de compétences et de pouvoirs avec l’Etat. Là où l’Etat se révèle incompétent ou défaillant, la télévision intervient. Le privé devient espace public’ 478.’

Notes
470.

Bernard LAMIZET: Médiations, culture et société in introduction aux sciences de l’information et de la communication, ouvrage collectif coordonné par Denis BENOIT, Les Editions d’organisation, Paris, 1995, p. 144.

471.

L’expression est de Pierre BOURDIEU:

472.

Introduction aux sciences de l’information et de la communication, opus cité.

473.

Opus cité, p. 36.

474.

Cf. sur l’Ecole, Pierre BOURDIEU: La reproduction, opus cité, et, sur la famille, Friedrich ENGELS: L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, Editions sociales, Paris.

475.

Source: Médiamétrie 1997.

476.

La télévision de l’intimité, opus cité, p. 63.

477.

Ibid. p. 203-204.

478.

Gérard LEBLANC: Happy ending ? Scénarios de la vie ordinaire in Esprit, Janvier 1993 (Dossier consacré à: Les reality shows, un nouvel âge télévisuel ?)