1.2. LES RATURES

Nous avons choisi de conserver les ratures en les codifiant de deux manières différentes selon que le "premier jet" était lisible ou illisible. Dans les cas où nous sommes parvenue à décider de la première écriture, nous avons encadré le segment rayé et lisible entre les deux signes suivants "<" et ">" et nous avons réécris le mot rectifié à la suite (ex. [II.3.19]) :

[II.3.19] PAU 7F1E1 (46)

message URL SCHEM01.gif

donne lieu au codage suivant :

44. elle <v> <mangas> manga la <guaslett> gualette et <p> le pot de beurre

Pour les ratures dont nous ne devinions pas l'écriture première, pour éviter tout traitement subjectif, nous avons simplement remplacé le segment illisible par la suite "<>" comme l'indique la phrase manuscrite [II.3.20] :

[II.3.20] MAX 9G8E2 (51)

message URL SCHEM02.gif

Avant d'écrire "il", le sujet a inscrit un autre mot que nous ne parvenions pas à distinguer clairement. Aussi la transcription en rend-elle compte comme suit :

‘45. et le renard ne voulais pas le sortir
46. et finalement <> il le sortie’

Cet exemple montre que nous n'avons, en revanche, pas tenu compte de l'emplacement de la correction. En effet, le "il", qui vient se positionner au–dessus de la rature dans le texte original de l'enfant, prend place de manière linéaire dans la transcription. Rappelons que ces corrections "après-coup", bien que certainement très intéressantes car révélatrices du processus d'écriture, ne nous préoccupent pas pour ce travail et nous n'avons donc pas jugé nécessaire d'en affiner la codification.