Cet aspect du récit débute par une phrase énoncée par le renard : "J'ai une idée !". En effet, le petit trappeur, même libre, reste triste car il se rend compte qu'il ne pourra relever le défi lancé par l'indienne, à savoir ramener une peau de renard, et il craint que sa petite amie ne se moque de lui. Aussi, devant le désarroi de DAN, le renard suggère-t-il qu'il pourrait se coucher vivant sous la tête de la petite fille qui aurait, ainsi, son oreiller en peau de renard. L'idée du renard enthousiasme DAN qui accepte immédiatement.
De nombreux sujets essaient de reprendre les mots de l'auteur (ex. [A.5.21]) alors que certains interprètent le passage à leur manière (ex. [A.5.22]) :
D'autres encore utilisent une synecdoque comme l'illustre l'exemple [A.5.23] où le sujet parle du lit (le tout) pour l'oreiller (la partie). Les deux termes relevant du même champ sémantique, nous avons choisi de coder 1 ces cas-là :
Cependant, quelques textes ont été codés 0 parce que les sujets étaient trop peu précis (ex. [A.5.24] et [A.5.25]) :
Dans l'exemple [A.5.24], il aurait fallu que le sujet pense à ajouter un complément circonstanciel de lieu du type "sous la tête de l'indienne" à la suite de la proposition "et se mi <expré> exprè" et, dans l'exemple [A.5.25], que le renard propose de se rendre chez l'indienne n'implique en rien le fait qu'il a décider de faire "l'oreiller vivant". Aussi ces deux extraits de productions d'enfants ne permettent-ils pas au lecteur de comprendre le dévouement du renard.
Il est à préciser que les textes ne faisant pas figurer la proposition du renard correspondent aux textes inachevés. C'est le cas de l'exemple [A.5.26] qui se termine sur les deux clauses présentées ici :