La SCN XI relate le moment où DAN, surveillant de loin sa première trappe, assiste à la capture d’un porc-épic :
Pour coder 1 ce passage, nous avons retenu les productions des sujets ayant explicitement décrit la prise du porc-épic (ex. [A.6.46]) ou ayant employé un verbe la laissant sous-entendre (ex. [A.6.47]) :
Il est à préciser que, dans l'exemple [A.6.47], le fait que la clause donnée en illustration soit suivie du verbe "délivrer" nous a aidée à décider du sens à donner au verbe "passer" en répondant à la question : "Passer" signifie-t-il "attraper" ?
Comme le montrent déjà les deux exemples précédents, les sujets, quel que soit leur âge, rencontrent d’importantes difficultés à orthographier le mot "porc-épic". Précisons, à ce sujet, que le porc-épic de quelques sujets va jusqu’à se changer en hérisson :
Aussi, et nous pensons que c’est en raison de cette complexité orthographique, de nombreux jeunes sujets évitent-ils l’écriture du terme et utilisent les mots "bête" (ex. [A.6.49]) ou encore "bestiole" (ex. [A.6.50]) :
Nous avons décidé de coder 0 ces cas-là en raison du fait que l’histoire met en scène beaucoup d’animaux (lapin, renard, porc-épic) et ne pas préciser que la bête ou la bestiole en question correspond au personnage du porc-épic est handicapant pour la suite de l’histoire. De plus, les sujets cités ne rajoutent pas que DAN ne veut que des peaux soyeuses ou des peaux sans piquant, détails qui auraient permis d’être sûr que la bête de l’enfant était effectivement un porc-épic et que le sujet avait simplement été gêné par la graphie du terme. Dans ces histoires, pourquoi la bestiole piégée ne serait-elle pas un renard, événement qui ferait que le héros aurait atteint son but et qui marquerait donc la fin de l’histoire ? Ou un deuxième lapin ?