Université Lumière Lyon II
Pratiques monétaires et financières des femmes en situation de précarité. Entre autonomie et dépendance
Thèse de doctorat (N. R) en Sciences Économiques
Le 15 décembre 2000
Sous la direction de Jean-Michel Servet
Jury
Mme Édith Archambault:Professeur de Sciences économiques, Université Paris I
M. Eddy Bloy:Maître de conférences en Sciences économiques, Université Lumière Lyon 2
M. Bernd Balkenhol:Chef d’Unité Finances et Solidarité, Bureau International du Travail (Genève)
M. Pierre-Yves Gomez:Professeur de Sciences de gestion,École de Management de Lyon
Mme Marguerite Mendell:Professeur de Sciences économiques, Université Concordia (Montréal)
M. Jacques Prades:Maître de conférences en Sciences économiques, Université Toulouse II
M. Jean-Michel Servet:Professeur de Sciences économiques, Université Lumière Lyon 2

Remerciements

Mes premiers remerciements s’adressent à toutes les femmes rencontrées lors du travail de terrain ayant servi de base à cette thèse. Sans leur accueil, leur étroite coopération, leur patience et leur bienveillance, cette thèse n’aurait pu être menée. Elles ont accepté d’écouter et de répondre avec délicatesse à mes questions, de livrer une partie de leur propre histoire ; je leur en suis infiniment reconnaissante. Que ce travail puisse, sinon alléger leur peine, du moins valoriser le courage et la sagacité avec lesquels elles affrontent le quotidien.

Cette thèse est le fruit d’une série d’enquêtes de terrain menées en partenariat avec plusieurs institutions. Je remercie tout d’abord le CIPCRE, ONG camerounaise, et notamment son directeur le pasteur Jean-Blaise Kenmogne, qui a guidé mes premiers pas sur le continent africain. Les résultats n’en sont pas repris ici, mais cette expérience, d’une très grande richesse, m’a beaucoup aidée lors des enquêtes effectuées par la suite.

Je remercie également Jean-Michel Bourreau, Séverine Champetier et Marc Vanderlinden, de l’Association française des volontaires du progrès et du Fonds européen de développement : grâce à eux, j’ai passé cinq mois au Sénégal, dans des conditions de travail excellentes qui m’ont permis de recueillir une quantité considérable de données d’une qualité inestimable. Ce séjour doit aussi beaucoup à Eveline Baumann, tant par les conseils précieux que le soutien constant qu’elle a su me donner et qui n’ont cessé depuis. Il doit enfin énormément à Ousmane Traoré et Ibrahim Ndoye, enquêteurs-traducteurs  sénégalais ; sans leur étroite collaboration et leur implication assidue et constante, la collecte des données n’aurait pas été si fructueuse.

Une partie de ce travail a été réalisée avec La Poste, grâce au soutien de Françoise Bruston, de la mission Recherche, et de Corinne Gazeau, du service Euro. Pour mener à bien cette étude, l’appui de la Direction régionale Rhône-Alpes a été très appréciable ; Pierre Granier, Geneviève Herlant et Monique Ribot, en m’ouvrant les portes de plusieurs agences lyonnaises et en organisant des tables-rondes avec le personnel de la Poste, m’ont énormément aidée. Cette étude repose aussi fortement sur le concours des postiers et des chefs d’établissements de bureaux de Poste qui ont accepté ma présence au sein de leurs locaux tout en prenant du temps pour répondre à mes questions.

Ce travail s’appuie également sur une étude réalisée pour le Centre régional de la consommation du Nord-Pas-de-Calais, auprès des Écoles de consommateurs. Je remercie Marie Deroo et Marie-José Joly, ainsi que toutes les animatrices des Écoles, qui m’ont permis de participer à leurs séances d’animation. La qualité des données recueillies doit beaucoup à Anne Deshors, qui m’a accompagnée tout au long de la phase d’enquêtes.

D’autres études n’ont pas été utilisées directement mais ont très largement nourri ma réflexion : celle menée avec le Bureau international du travail sur la microfinance dans les pays industrialisés, celle réalisée pour la Caisse des dépôts et consignations sur les systèmes d’échange local, et enfin celle effectuée à Montréal sur les expériences de microfinance et financée par le programme « Aires culturelles » du ministère de la Recherche. Cette dernière étude a eu lieu grâce à Marguerite Mendell, qui m’a accueillie chaleureusement à l’Institut Karl Polanyi de Montréal, et m’a fait découvrir et apprécier le milieu associatif montréalais.

Cette thèse n’aurait pas été menée sans le soutien de Jean-Michel Servet, qui a accepté d’assurer non seulement la direction mais aussi le contact avec toutes les institutions citées. Ce travail lui doit énormément, autant par la qualité de ses conseils que par ses encouragements stimulants. Sa direction m’a été très formatrice.

Le centre Auguste et Léon Walras m’a accueillie tout au long de ces quatre années en m’offrant des conditions de travail adaptées. La présence d’Anne Deshors, Christine Piégay et Nicole Mollon a très largement contribué à rendre ce séjour agréable.

Cette thèse doit encore beaucoup aux discussions et réflexions collectives menées dans le cadre de l’atelier Finance, exclusion et activité du centre Walras. Je tiens à remercier particulièrement Denis Bayon, Jérôme Blanc, Cyrille Ferraton, Ababacar Dieng, Gilles Malandrin, David Vallat, ainsi que Ludovic Frobert, dont la perspicacité et la clairvoyance m’ont épargnée bien des imprudences et des erreurs.

Plusieurs personnes ont eu l’extrême gentillesse de relire tout ou partie du manuscrit : Jérôme Blanc, Hélène Blanc, Anne Deshors, Ludovic Frobert et David Vallat ; je les remercie vivement d’y avoir consacré autant de temps et d’attention ; leur lecture vigilante, leurs conseils et leurs commentaires m’ont amenée à bien des corrections et des amendements.

Ma mère a entièrement lu et relu le manuscrit, me permettant d’améliorer considérablement la forme et d’éviter certaines maladresses ; sans elle, les dernières semaines d’écriture auraient été un véritable cauchemar.

Je remercie aussi mon père, mes soeurs Catherine et Émilie, mon beau-frère Daniel ainsi que Vincent ; leurs encouragements incessants ont été d’un secours immense et incalculable.

Brigitte, Geneviève et Laurence, chacune à leur manière, m’ont beaucoup soutenue.

Je remercie enfin mon frère Jean-Marie ; à de multiples reprises, il m’a incitée à aller à l’essentiel.