A. Les personnes âgées

Parmi les personnes âgées on distingue trois types de réactions :

  • - Celles pour qui il y a blocage, lié principalement au grand âge. Ce sont des personnes qui auront tendance à fuir la réalité, elle résisteront le plus possible à l’information.

  • - Les personnes qui expriment une inquiétude liée à une certaine passivité. Elles attendront les derniers moments pour s’y mettre. Cette attitude passive a tendance à ce traduire par des propos angoissés lorsque la personne est confrontée aux aspects concrets de la transition.

  • - Enfin, celles qui malgré le même sentiment d’inquiétude, manifestent un certain volontarisme. S’informer sur l’euro, nous l’avons déjà évoqué, est un moyen de « rester dans le coup ». Un risque inverse de trop forte confiance en soi est possible, amenant les personnes à sous-évaluer les conséquences sur leur quotidien.

Un critère essentiel entre ces trois types de réactions est celui du degré de confiance en soi que s’accorde la personne. Cette confiance, au-delà des réactions face à l’euro, se retrouve plus généralement derrières d’autres comportements des personnes âgées, comme l’usage des moyens modernes de paiement ou l’adoption d’une innovation.

Le tableau ci-dessous résume les trois types de réactions :

Tableau 7. Les réactions des personnes âgées face à l’euro
Attitude profil attentes
blocage complet fragilité psychologique et cognitive (grand âge, isolement, déficit
intellectuel, pauvreté)
aucune attente
attitude de rejet
angoisse / attitude passive
différents facteurs interviennent ici :
demandes d’information pratique concrète, demande d’aide et d’assistance
démarche plus volontaire l’âge, le mode de socialisation, le milieu social, etc. s’informer pour « rester dans le coup »