B. Le besoin d’être rassuré

Certaines personnes auront probablement « peur » de demander des informations sur l’euro. Ce type de problème nous semble sous-estimé par le personnel, notamment du fait que les clients qui sont le plus en contact avec le personnel sont justement ceux qui au contraire ont largement tendance à se déresponsabiliser.

Ne faut-il pas faire en sorte que les personnes aient le sentiment qu’il n’y a pas de honte à demander des informations sur l’euro ? Par exemple en prévoyant des lieux, des personnes à leur disposition pour toute information et les en informant, en leur demandant directement si elles n’ont pas besoin de renseignements sur l’euro.

Ne faut-il pas prévoir par ailleurs d’informer les personnes qu’elles auront un interlocuteur privilégié sur l’euro : savoir qu’elles auront un interlocuteur peut suffire à les rassurer.

Les personnes expriment très fortement le besoin d’être rassurées. C’est aussi sur ce point que la plupart des membres du personnel mettent le plus l’accent. Certains toutefois ont tendance à réduire l’euro à un simple objet technique (il suffirait d’une calculette). Les arguments sont du type : « il suffit de convertir c’est tout » , « votre pouvoir d’achat est le même », « mettez-vous au porte-monnaie électronique » « ça fait tant en franc et puis c’est terminé, tout simplement » ; or de tels arguments ne feront que déstabiliser d’avantage les personnes inquiètes.

Il semble nécessaire d’insister dans les formations sur les dangers de ce type d’arguments.