La mort de Rachel en décembre 1828 fut certainement l’événement le plus traumatique de la vie d’Andrew Jackson dont nous possédions le témoignage. Son mari imputa la disparition de Rachel à la violence des hommes de John Quincy Adams pendant la campagne présidentielle, qui firent circuler à propos du couple les informations les plus extraordinaires, souvent ressenties comme outrageusement insultantes. Les jacksoniens ne furent pas en reste et attaquèrent Adams en l’accusant des mêmes maux. Jackson intervint immédiatement et affirma qu’il ne tolérerait pas d’attaque contre le caractère féminin. Ses remontrances furent sans effet sur les éditorialistes de son parti (Plessen, 1985 : 166). Rachel fut épouvantée des villainies rapportées par les journaux anti-Jackson et le candidat lui-même souffrit des outrages portés à la mémoire de sa mère ou de son frère :
‘even, Mrs. J. is not spared, and my pious Mother, nearly fifty years in the tomb, and who, from her cradle to her death, had not a speck upon her character, has been dragged forth by Hammond 250 and held to public scorn as a prostitute who intermarried with a Negro, and my eldest brother sold as a slave in Carolina (Bassett, III : 425). ’Mais l’atteinte la plus blessante pour lui était la remise en cause de la gloire de ses actions . Pièce maîtresse de sa conscience de soi et de son orgueil, ses prouesses militaires contenaient un élément sacré à ses yeux, une teneur nationale et inaliénable digne des actes fondateurs de la république. Toute agression envers l’intégrité morale et glorieuse de ses exploits sapait le fondement même de son équilibre identitaire. Voici une lettre qu’il écrivit à Richard K. Call, un membre de son équipe de campagne et ancien pupille, le 16 août 1828 :
‘The whole object of the coalition is to calumniate me, cart loads of coffin hand-bills, forgeries, and pamphlets of the most base calumnies are circulated by the franking privileges of Members of Congress, and Mr. Clay, (...) I am branded with every crime (...) every virtuous and patriotic act of my life is charged upon me as a crime (...) My philosophy is almost worn out (Bassett, III : 426). ’Tenu à un devoir de réserve par les conventions régissant l’attitude requise d’un candidat à une position aussi élevée, Jackson ne pouvait laisser libre cours à sa fureur et devait s’en remettre à son équipe électorale, qui ne manquait d’ailleurs pas d’appliquer le même traitement de calomnies sur la tête de John Quincy Adams. Jackson avait cependant beaucoup de mal à se plier aux exigences sociales de sa position. Remini (1963 : 61-62) rapporte que Jackson fut le premier candidat à prendre réellement en mains sa campagne. À tel point qu’il fut rappelé à l’ordre par ses lieutenants, de peur que sa participation n’attentât aux bonnes moeurs politiques 251. En 1828, ses conseillers avaient eu raison de ses velléités et il se sentait impuissant face aux assauts des calomniateurs, bien qu’il ait compris la leçon :
‘was not my hands tied, and my mouth closed, I would soon put an end to their slanders. This they know (...) The day of retribution must come. (...) My philosophy is almost worn out, but all my enemies expect is, to urge me to some rash action, this the cannot do until the election is over, if my hands are not tied by the event there will be a final settlement (Bassett, III : 426-27). ’Résigné pour un temps, en fin politique qu’il était et malgré sa rage, Jackson attendait son heure.
Sa retenue, bien que pleine de sous-entendus vengeurs, surprenait même ses proches, qui ne manquaient pas de l’en féliciter dans leur correspondance, tel John Eaton.; le 21 août 1828, trop heureux que le diable reste pour une fois sagement dans sa boîte :
‘I am aware, that no man in this Country, living or dead has been abused to the extent you have; but I rejoice, that your firmness has borne you up, to leave all things in the hands of your friends, apart from any exercised feeling of your own. As for those allegations so repeatedly made, which are to be classed under the head of private slenders, they but fall still born from the press, and are unworthy to produce to you the slightest feeling: indeed I think it would be well, to adopt Jno Randolph plan, who says he never will accomodate his enemies so far, as to honor them with any perusal of their abuse of him (Bassett, III : 428). ’Cette belle assurance agissait sans doute comme un antidote à l’inquiétude de ses amis quant à la réaction de Jackson face aux insultes, mais aussi afin de le rassurer en lui démontrant que seul son silence réduirait les efforts de l’autre camp à néant : ‘“The people, your frends should, make this plain common sense answer, to the abuses of you, if these things be true why is it, that Jackson stands so well at home. Those slanders do not injury you I assure you”’ (Bassett, III : 429). Néanmoins, autant d’insistance cache l’anxiété de voir Jackson s’effondrer ou exploser de frustration, ce dont, en général, il se garda 252. Cependant, il conservait un certain degré de confiance en son image et dans le “peuple” américain. Derrière lui, son comité de campagne, désigné comme la “Nashville Junto” par ses adversaires, se chargeait de combatre les accusations et d’en déverser autant sur le compte du président Adams et d’Henry Clay (James, 1938 : 335-353 ; Remini, 1963 : 118).
On voit dans les lignes suivantes que Jackson savait accommoder la rhétorique de la vertu du peuple à sa situation d’assiégé :
‘I have long since announced my principles to the nation and in pursuance of them have been silent amidst the violent torrents of the vilest calumny ever heaped upon man, leaving to the virtue of the people my Justification. Being thus brought out by the people, it is for them without any agency of mine to sustain me, for I will not abandon principle to secure to myself the highest Boon (Bassett, III : 431). ’Jackson ne faisait pas officiellement campagne, bien qu’il supervisait la stratégie globale de sa course à la présidence dans le quartier-général politique qu’était devenu l’Hermitage (Caldwell, 1936 : 407-410). Le “peuple” désigné comme soutien à sa candidature avait pour noms John Overton, John H. Eaton, William B. Lewis, Sam Houston et d’autres, tous membres de la “Junte de Nashville”, dévoués à Jackson corps et âme pour le faire accéder au fauteuil le plus prestigieux. Ici, l’innocence déclarée de Jackson se cache derrière une machine politique en formation. Le Parti démocrate tient son origine de ce petit groupe d’hommes qui étendit son influence au reste du pays en organisant des comités similaires à tous les niveaux dans chaque État, avec des partisans dévoués et actifs qui formèrent à terme une toile serrée dont le parti politique moderne est l’héritier. Au niveau fédéral, un même souci de réseaux conduisit à des liens plus étroits entre différentes factions du Congrès, toutes contrôlées par les chefs Démocrates (Remini, 1963 : 52-53).
L’énorme travail de coordination et la pression énorme des journaux adverses prirent fin avec la victoire de novembre. Jackson pouvait affirmer le 11 décembre 1828 que lui et sa femme avaient échappé “sains et saufs” à la terrible campagne qui venait de s’achever. Dans une lettre à John Coffee, il remerciait la providence de les avoir protégés contre “les persécutions les plus acharnées et les plus iniques de l’histoire” :
‘My thanks are due to the great ruler of the universe for his kind and protecting care, particularly for preserving Mrs. Jackson and myself, unhurt, from the wicked slanders of the combined and corrupt minions of a profligate administration, wielding all its patronage to destroy us, and causing those slanders to recoil upon their own heads and fall harmless before us (Bassett, III : 452). ’On retrouve ici son discours sur la rétribution divine des félons et des calomniateurs. Jackson est persuadé que les actes malfaisants se retourneront toujours contre leurs auteurs. Le sentiment de la juste cause qui l’animait pendant la guerre de 1812 refait ici surface, et sa victoire est l’évidence du bien-fondé de son action : ‘“providence has procured for us a verdict of the people which has condemned these wicked proceedings (...) This is a victory indeed of the virtue of the people over corruption”’ (Bassett, III : 452). Pourtant, sa conviction d’avoir échappé aux attaques faisait défaut à Rachel, ainsi qu’il a été discuté plus haut. Davantage que les insultes, cependant, la perspective de devoir résider à Washington pendant quatre ans au sein d’une société à laquelle elle n’appartenait pas semble avoir contribué à son rapide déclin 253 (Remini, II : 149).
Une lettre de John Eaton explique indirectement les réticences de Rachel à accompagner Jackson à Washington et l’insistance du stratège politique à lui démontrer qu’un tel refus serait préjudiciable à son image et à celle du président. Malgré elle, Rachel se trouvait impliquée dans le tourbillon politique :
‘My dear frend, for so I feel I may style you, the frends you have here, firm and numerous both male and female, have constantly enquired of me since my arrival to know if you would arrive with the genl. They regret that it can be even considered doubtful what your determination may be. There reasons are very satisfactory, and therefore have I undertaken to speak to you about it.’Les “amis” de Rachel, ainsi que Eaton lui-même, ne semblaient pas décidés à laisser le choix à la première Dame du pays. Son devoir était à Washington. Eaton reconnaît la douleur des épreuves traversées, mais tente de justifier les attaques comme simple rhétorique électorale :
‘altho this is slender atonement to your own aggrieved feelings, it affords this consolation, that the assaults made proceeded exclusively from motives. The storm has now abated—the angry tempest has ceased to howl.’À la fin de deux paragraphes faits pour la rassurer, Eaton exprime l’édit que Rachel ne peut refuser : ‘“These remarks might have been omitted, only that they are designed merely as a prelude to what I in accord with all your friends here desire in your behalf.”’ L’autorité des conseillers et de l’étiquette politique ne laissait pas le choix à Rachel. Elle était la femme du président des États-Unis, Eaton le conseiller le plus introduit à Washington et le plus influent sur le président 254.
L’argument ultime d’Eaton est d’ordre stratégique et post-électoral :
‘If you shall be absent how great the dissapointment. Your persecutors may chuckle, and say that they have driven you from the field of your husbands honors. By all means then come on; and as you have had to bear with him the reproaches of foes, participate with him in the greetings of his friends (Bassett, III : 449-50). ’L’absence de Rachel serait considérée comme un aveu de défaite morale. La plus belle revanche contre ses ennemis serait d’accepter les acclamations du peuple qui avait tranché les querelles avec son vote. Entre un sentiment de revanche peu chrétien et la perspective de devoir affronter la foule des partisans, la bonne société et quatre ans de vie à Washington, Rachel préférait sans aucun doute demeurer recluse à l’Hermitage. Les nécessités politiques lui en interdisaient l’option. Il est bon toutefois de remarquer qu’Eaton se donne beaucoup de mal pour tenter de convaincre Rachel. Le recours aux amis devait encore une fois fournir à Jackson l’occasion d’atténuer les tensions dont souffrait sa femme.
Apparemment, Rachel s’était résignée puisqu’elle se rendit à Nashville en décembre 1828, quelques jours avant le départ pour Washington, afin d’acheter des vêtements. Pourtant, elle mourut presque subitement, le 22 décembre, après quatre jours d’agonie 255. La consternation suivit ce décès. Les festivités de la victoire organisées à Nashville furent suspendues et une foule énorme vint aux obsèques, à la veille de Noël. Remini évoque l’atmosphère d’intense tristesse présidant à la cérémonie :
‘On the morning of December 24, Christmas Eve, every road leading to the Jackson home was choked with people. Vehicles of every description, jammed with mourners, trudged across fields and pastures to reach the site of the funeral. Men on horseback, women and children on foot, came to pay respects. Some ten thousand souls crowded around the mansion and overflowed into the surrounding pastureland. “Such a scene,” wrote one eyewitness, “I never wish to witness again.” All Davidson County seemed to have converged at this spot to mourn a woman who in her own right had won their gratitude and affection (II : 153-54). ’Old Hanna, la cuisinière des Jackson, se précipita sur le cercueil en hurlant : ‘“My mistress, my best friend, my love, my life, is gone”’ (Remini, II : 153). Jackson tenta de rationaliser son chagrin, de l'exprimer en des termes qui lui étaient familiers et qu'il avait offerts à d'autres en des circonstances similaires. Mais sa peine ne put s'en contenter. Ses nouvelles attributions, cependant, ne lui permettent pas de se retrouver seul avec sa douleur :
‘as rational beings it behooves us to live, as to be prepared for death when it comes, with a reasonable hope of happiness hereafter through the atonement of our savior on the cross (...) My mind is so disturbed, and I am even now so perplexed with company that I can scarcely write, in short my dear friend my heart is nearly broke. I try to summon my usual fortitude but it is vain, the time, the sudden and afflictive shock, was as severe as unexpected (Bassett, IV : 1-2). ’Pour une fois, Jackson s’abandonnait sans retenue à son chagrin. On se souvient de ses paroles de réconfort à l’occasion de la mort de John Hutchings ou de son neveu tué au combat. Il enjoignait alors les parents de ne pas pleurer pour les morts mais de réconforter les vivants, selon le précepte de Matthieu. Pourtant, le 7 juin 1829, sa réaction est la même que celle des autres, un sentiment de désespoir profond et de désintérêt pour la vie sur terre, ainsi qu'il l'écrit à John Donelson, frère de la défunte :
‘But, O, how fluctuating are all eartly things. at the time I least expected it and could least spare her, she was snatched from me, and I left a solitary monument of grief, without the least hope of any happiness here below, surrounded with all the turmoil of public life and no time for recreation, or for friendship. from this busy scene I would to god I could retire and live in solitude (Bassett, IV : 41-42). ’Andrew Jackson venait pourtant d’être élu président et il lui incombait de respecter les engagements en vue desquels la campagne électorale avait déchaîné tant de passions “assassines”. Le silence de son coeur contrastait singulièrement avec la frénésie populaire qui l’accompagna durant son voyage triomphal vers le District de Columbia` (Trollope, 1949 : 142-145) 256. Une fois passés l’inauguration et les excès de la liesse populaire, les hordes de prétendants démocrates aux “dépouilles” 257 ne cessèrent de déferler sur la Maison-Blanche et de harceler son hôte de leurs requêtes. Dans la même lettre citée plus haut, Jackson se plaignait de cet arrachement à son deuil :
‘how distressing it has been to me to have been drawn by public duty from that interesting spot, where my thoughts delight to dwell, so soon after this heavy bereavement to mingle with the bustle, labour, and care of public life.’Il avait été “traîné” de force par ses amis à se présenter, se lamentait-il, et à présent, le bruit de la vie publique lui semblait particulièrement odieux :
‘Could I but withdraw from the scenes that surround me, to the private walks of the Hermitage, How soon would I be found in the solitary shades of my garden, at the tomb of my wife, there to spend my days in silent sorrow and in peace from the toils and strife of this world (...) but this is denied me (Bassett, IV : 41-42). ’Malgré tout, Jackson n’était pas un homme ordinaire. Dans cette même lettre, nous avons montré qu’il affirmait avec force la solitude angoissante qu’il ressentait au milieu de la foule, l’envie extrême qu’il avait de se retrouver seul sur la tombe de sa femme et le détachement psychologique qu’entrenait sa conscience de la fragilité de la vie. Toute la lettre est consacrée à ses lamentations, sauf le post-scriptum. Là, il s’enquiert soudain de l’état de sa ferme et demande un état des lieux de la part du régisseur. Le changement de ton d’une phrase à l’autre est caractéristique du style de Jackson. Après le mot “solitude” vient une requête sur l’état de ses récoltes, le nombre de ses poulains, de ses agneaux et de ses veaux. La coincidence veut qu’on lui avait annoncé la mort de deux de ses esclaves, ce qui lui fait conclure d’un ton singulièrement neutre et résigné : ‘“Ned and Jack are both dead. Jack was a fine boy, but if he was well attended to, I lament not. he has gone the way of all the earth.” ’La terre entière était engloutie après la disparition de Rachel. Si Jackson en était conscient auparavant, il venait de l’éprouver au plus profond de sa chair.
Après le 4 mars 1829, date de son investiture à la Maison-Blanche, Jackson s’engagea dans ses fonctions présidentielles et croulait sous la tâche. Assiégé par les office hunters à l’affût des dépouilles et les nominations à prononcer au cas par cas, il travaillait énormément, malgré sa santé chancelante et son moral détruit. Le 30 mai 1829, il écrivait à John Coffee : ‘“My health has not been good, my mind has been sorely afflicted, with the bereavement I have met with (...) My days have been days of labour, and my nights, have been nights of sorrow.”’ Mais son sens du devoir ne l’avait pas quitté et c’est avec un espoir grandiose qu’il abordait tout de même son mandat, en dépit de ses plaintes : ‘“[I have] the hope, that I may in some small degree, realise the expectations of my country, and by reform lay a foundation upon which the liberty of my country may be perpetuated’ (Bassett, IV : 39). Le grand-oeuvre de son existence résidait dans ces quelques mots, transcendant la peine qui l’affligeait.
Charles Hammond était un journaliste de l’Ohio qui publia les accusations contre la moralité des Jackson pendant la campagne. Il publia d’abord une romance intitulée A View of General Jackson’s Domestic Relations, puis en 1828, il fonda un journal spécialement destiné à pourfendre la réputation de Jackson, le Truth’s Advocate and Monthly Anti-Jackson Expositor. Outré qu’un tel homme se présentât à la présidence, Hammond écrivait : “Ought a convicted adultress and her paramour husband to be placed in the highest offices of this free and christian land?” (cité dans Remini, 1963 : 152-153).
Rémini écrit à ce propos : “‘Candidates for the Presidency,’ pontificated one Radical, ‘...ought not to say one word on the subject of the election. Washington, Jefferson, & Madison were as silent as the grave when they were before the American people for this office” (1963 : 62).
Cependant, Jackson faillit sortir de son auguste réserve quand le secrétaire à la Guerre Southard fit une remarque litigieuse sur ses exploits militaires, James (1938 : 458).
Jackson lui-même ne voyait à Washington que des ennemis potentiels. Sa défense d’Eaton dans l’affaire du même nom a été interprétée comme un désir de conserver autour de lui des amis en qui il avait confiance, isolé qu’il se sentait à la Maison-Blanche (Latner, 1977 : 334).
Voir la lettre qui accompagnait cette missive, adressée à Jackson, dans laquelle Eaton s’affirme comme un organisateur extrêmement attentif aux détails. Il se permet également d’indiquer à Jackson dans quelles villes celui-ci devrait s’arrêter et s’offrir à la liesse populaire. Cette lettre montre l’intimité entre Eaton et Jackson, démontrée dans la nomination de Eaton au secrétariat à la Guerre et la défense inconditionnelle de sa femme par Jackson malgré les pressions énormes des “amis” de Washington (Bassett, III : 450-51 ; Remini, II : 161).
Il y a plusieurs versions des causes de la mort de Rachel Jackson. La plus répandue et la moins étayée, bien que concevable, est qu’elle fut tant affligée par la campagne calomnieuse qu’elle ne supporta pas l’idée de résider quatre années à la Maison-Blanche. Les journaux de Nashville écrivirent qu’elle succomba à une crise cardiaque, version reprise par le biographe Parton (III : 154-58). John S. Bassett ajoute qu’une version locale évoque un malaise de Rachel après un coup de froid pris alors qu’elle remuait bras nus des petits légumes macérés dans une forte saumure (Bassett, III : 452n).
Trollope (1949 : 143) affirme néanmoins que la foule qui accueillit Jackson à Cincinnati lors de son voyage vers Washington en 1829 se tint coite, ce que le National Republican du 27 janvier attribue au respect dû à son récent veuvage (144n).
La Constitution confère au président le pouvoir de nomination à un très grand nombre de postes fédéraux (Art. II, sect. 2, alinéa 2).