Le futur du coton dans le Tennessee

Après les deux mauvaises récoltes de 1834 et 1835, Jackson avoua que le coton ne pouvait assurer un revenu régulier au Tennessee. La diversification se révélait nécessaire, d’autant que les États du Golfe (du Mexique) dominaient la production de manière écrasante :

‘we must change our culture in part from cotton and turn out attention to stock, hemp and perhaps tobacco, as I am convinced from the change of the seasons we must not depend upon the cotton crop entirely, for a support (Bassett, V : 427).

Jackson comptait sur ses chevaux pour subvenir plus régulièrement à ses besoins. Son attention régulière à ses poulains, ainsi que l’insistance qu’il montrait à faire saillir ses juments par son étalon fétiche, Citizen, prouve la rentabilité de l’élevage. En somme, la plantation du Tennessee pouvait difficilement prétendre continuer à vivre sur une récolte unique puisque le Royaume du Coton s’était installé dans la vallée du Mississippi. Arnow donne une idée de l’évolution après les années 1830 :

‘The counties of Middle Tennessee gradually lost their importance as producers of cotton; instead they furnished the things the cotton planters could not or would not grow for themselves—horses and mules, meal and corn, pork and more pork, and though much less than Kentucky, some hempen rope and bagging. By 1850 no one of the counties in the rich blue grass lands north of the Cumberland was up to twentieth place in cotton production (1960 : 305).

La population de l’Hermitage se nourrissait de céréales et de légumes cultivés dans la plantation, ainsi que d’animaux, tels que le boeuf ou le cochon, également en grande quantité à la plantation.