Les régisseurs 558

Présentation

Le 21 novembre 1795, un ami de Jackson, Mark Mitchell, lui envoyait son premier régisseur : ‘“The Barer Mr. David lile is the man I have promist to Send you for an Overseer you may Depend On him put your Negros Under him and as Many Horses and Tools as he wonts and Keep Out of the field your Self and you may depend on a Crop”’ 559 (Smith, I : 77). En 1803, Henry Gowyer (Goer ou Gowery) était régisseur à Hunter’s Hill. Dans une lettre à Rachel, Jackson exprime ses attentes envers son employé :

‘I wish you to Say to Mr. Gowery that I wish my cotton planted between the 15th and 25th of april (...) I hope it has been in his power, to make your time more agreable with the Servants, I also hope that he has brought Aston to a perfect State of obedience (Smith, I : 326-27).

Le régisseur était censé obtenir de bonnes récoltes et maintenir la discipline parmi les esclaves. Dans une lettre du 27 mars, Thomas Watson, l’associé de Jackson, émettait un avis favorable sur Gowyer : ‘“Mr. Goer’s attend very well as yet to your farm”’ (Smith, I : 327). Mais, une telle assurance semblait ne valoir que pour un instant. Le 26 mai 1803, Jackson écrivait de Pittsburg et son allusion à Gowyer résume dans sa concision toute l’anxiété que les planteurs pouvaient éprouver envers leurs régisseurs : ‘“I further hope that gowery has behaved well—and my farm will be in a good State when I reach home”’ (Smith, I : 331). Jackson avait l’habitude de retrouver ses bêtes mal nourries et ses champs à l’abandon. Dans une lettre du 13 septembre 1832, Jackson donne les raisons pour lesquelles il remplaça Grave Steel par Burnard W. Holtzclaw : ‘“I have no confidence in Steels veracity (...) My horses have been cruelly Treated and my stock destroyed by the neglect of Steel”’ (Bassett, IV : 475). Une telle faute professionnelle semblait être assez fréquente pour que Jackson demande si souvent dans sa correspondance si ses animaux étaient en bonne santé.

Rachel Jackson faisait remarquer un jour l’absence chronique de Jackson à une de ses nièces : ‘“How little time has he had to himself or his own interests in the thirty years of our wedded life. In all that time he has not spent one fourth of his days under his own roof”’ (Burke, I : 97) 560. La plantation requérait de l’entretien et donc, des dépenses. Le besoin de quelqu’un à demeure pour travailler avec les esclaves et superviser les travaux à effectuer était indispensable. Malgré le labeur intense de la maîtresse de maison (Clinton, 1982 : 16-36), certains travaux et notamment la conduite des principales activités agricoles et la discipline des esclaves était l’apanage du régisseur. Genovese décrit le type d’homme appelé à effectuer ce travail difficile :

‘Overseers were either the sons or close kin of the planters, who were learning to be planters in their own rights; or floaters who usually lived up to the reputation of their class, the “po’ white trash,” and created for all overseers a particularly bad reputation; or, the largest group, a semiprofessional class of men who expected to spend their lives overseeing or wanted to earn enough money to buy a farm (1974 : 13).

La pratique qui consistait à engager un fils de planteur pour l’aguerrir à son futur métier ne fut pas toujours employée par Jackson 561. Seuls William White Crawford, le fils d’un cousin germain, fut régisseur à la plantation d’Evans Spring, en Alabama 562, et John Knox, mari d’une nièce de Rachel, s’occupa temporairement des bêtes au début de 1815 à l’Hermitage 563 (Moser, III : 245). On ne sait pas grand chose de ces hommes qui se succédaient à un rythme relativement élevé, mais Crawford.; parut satisfaire Jackson et demeura plusieurs années son régisseur 564.

Walker définit le credo agraire de Jackson : ‘“Economy, self-sufficiency, and freedom from debt were the keynotes of his agrarian philosophy”’ (1943 : 20). Or, le manque de personnes de confiance pour conduire les affaires de la plantation portait un grand préjudice aux propriétaires absents 565. Les affaires de Jackson en souffrirent, puisque ni ses régisseurs, ni son fils (loin s’en faut), ni même sa femme ou ses amis, qui ne pouvaient que rapporter à Jackson la situation telle qu’ils l’observaient, ne semblèrent vraiment en mesure de diriger l’entreprise comme il l’entendait. L’attention requise par les activités d’une plantation requérait une présence de tous les instants, surtout pour un homme aussi exigeant qu’Andrew Jackson 566.

D’autres planteurs impliqués dans la politique subirent des dommages et des ennuis similaires dans la gestion in absentia de leurs terres. James Monroe , grand propriétaire virginien du comté d’Albemarle, se lamentait de la mauvaise gestion de ses domaines par des gens qu’il payait à cet effet. Gawalt écrit :

‘Monroe repeatedly lamented that his plantation ‘has been always badly managed, owing, I think, to my absence & personal neglect of it’ (...) Even though Monroe had ‘always engaged men, on the highest recommendations, and supported them in their plans,’ he was convinced that his ‘private affairs have suffer’d inconceivably great, by my absence & the mismanagement of those acting for me’ (1993 : 501).

L’instabilité des régisseurs était bien connue, causée par le caractère souvent transitoire de l’emploi. Héritiers de planteurs, fermiers sans terre économisant afin d’acquérir un domaine, individus plus ou moins honnêtes, pas toujours compétents, soumis au caprice de leur employeur, les régisseurs constituaient une population peu appréciée des planteurs et des esclaves, mais indispensable à la marche d’une plantation. Mieux valait garder un régisseur moyen mais familier des lieux et des gens, que de s’aventurer à en chercher un autre :

‘if his management has been good, and honest, continue him on the same terms as last year (...) as he is there, and the hands accustomed to him, better to continue him than risque a new one, who might injure us more than his wages (Bassett, V : 232).

Le métier de régisseur était presque impossible à conduire correctement tant il réunissait dans son exercice les contradictions du système.

L’illusion d’un contrôle total de la vie servile reposait sur l’activité du régisseur. Blassingame donne un aperçu des tâches à remplir :

‘Placed in the position of a general planning strategy, the planter had to depend on the overseer to carry out the tactics and see to the day-to-day operation of the plantation (...) He had to wake the slaves at daylight and drive them to the fields, attend the sick and prevent malingering, supervise the planting, tillage, and harvesting of the crops; and show the slaves how to perform their work 567, keep a daily record of plantation events, see that the slaves’ food was properly prepared, and maintain fences and tools in good repair. In managing slaves in such a fashion as to ensure a large quantity and high quality of the money crop, the overseer was required to “push the hands fast,”, preserve the health and morals of slaves (...) supervise and examine the work of each slave, regularly inspect each cabin and person to ensure cleanliness, order and sobriety, and ring the bell or blow the bugle to signal “lights out” in the quarters (1979 : 240).

Ainsi, incombait au régisseur non seulement la responsabilité de la productivité des esclaves, mais aussi l’état général de la plantation. En 1834, Jackson conseillait à son fils de porter par écrit les devoirs de leur futur régisseur, Edward Hobbs :

‘Let him fully understand what he is to do, viz to attend not only to the farm but to the spinning and weaving, to the feeding of the hands, to weighing out the meet and to having them cloathed in due season and the cloathing well made by our own seamstresses, to attend to all the stock and particularly to see that our blooded stock is taken good care of when you are absent (Bassett, V : 309).

On comprendra que le régisseur représentait aux yeux des esclaves l’oppression la plus marquée du système, puisque qu’il les poussait au travail et les punissait en cas d’infraction (Joyner, 1985 : 69). Il était souvent épaulé par le surveillant noir, une autre catégorie de personnes placée entre les maîtres et les esclaves 568. La violence entre le régisseur et les esclaves était d’ailleurs réciproque et les relations exigeaient des compromis constants entre les deux camps (Blassingame, 1979 : 273-276). Toutefois, le régisseur se devait d’imposer son autorité, sans quoi les attentes du maître n’étaient généralement pas réalisées et son contrat n’était pas renouvelé 569.

Genovese (1974) montre l’intenable position des régisseurs, pris entre les exigences du maître qui requérait ordre, discipline et productivité 570, et l’attitude des esclaves, qu’il fallait obliger à travailler tout en ménageant de bonnes relations et une entente propice au travail. Le juste équilibre entre entente sans connivence et discipline sans cruauté rendait la tâche du régisseur extrêmement exigeante. Genovese explique toute l’ambiguïté de cette position :

‘Since the overseer lacked status and dignity, he had for the most part to rely on force; but since, in the diabolical workings of the world in which he found himself, he ultimately needed the approval of the victims of his force, he also had to win friends (1974 : 16).

Genovese atténue pourtant son propos en précisant que les esclaves comprenaient l’intérêt qu’ils avaient à la bonne marche de la plantation.

Les régisseurs étaient soumis par contrat à de strictes régulations, comme par exemple l’obligation de ne pas quitter la plantation afin de surveiller constamment les esclaves. George Washington avait ainsi rédigé son contrat :

‘I do in explicit terms, enjoin it upon you to remain constantly at home (...) There is no other sure way of getting work well done (...) Nor is there any other mode than this to prevent thieving and other disorders, the consequence of opportunities (cité dans Blassingame, 1985 : 272).

Jackson avait des exigences peut-être encore plus contraignantes, comme celle de veiller au bien-être de sa femme : ‘“I would be glad to hear how my overseer conducts—whether he has come up to his contract & whether he has complied with his promise in his attention to you”’ (Moser, II : 370). Stipulé oralement et hors contrat, un tel engagement paraissait tout aussi vital à Jackson que la bonne tenue du livre de comptes.

Les lourdes obligations pesaient tant sur ces hommes que peu d’entre eux satisfaisaient longtemps aux exigences, entraînant une méfiance chronique des planteurs envers la profession. Genovese résume le sentiment général des maîtres :

‘Hardly a planter could be found, except on the South Carolina and Georgia coast where a particularly respected class of overseers operated, who did not claim that they were at best a necessary evil (1974 : 13).

Jackson revenait suffisamment souvent à l’Hermitage pour observer une surveillance étroite du domaine et utilisait la correspondance, sa famille et ses proches comme cordon ombilical. Le régisseur de l’Hermitage se trouvait alors dans la situation décrite par Genovese : ‘“overseers on plantations with a planter in residence often found themselves no more than glorified drivers”’ (1974 : 13). Une lettre de Jackson à Rachel tendrait à prouver ce statut mineur : ‘“I enclose you a note to Mr Sa[u]nders on the subject of Tobacco plants, read & deliver it to him”’ (Moser, IV : 117). Faut-il considérer cette note comme un complément d’information ou un manuel d’initiation ? La demande faite à Rachel de la lire à Harrison Saunders indique que ce dernier avait du mal à lire, même si on trouve une de ses lettres, envoyée à Jackson en 1821 (Moser et al., 1987 : 272). Pourtant Saunders passa plusieurs années à l’Hermitage. Robert Butler se plaignait le 2 novembre 1815 de l’illettrisme du régisseur, alors que le général était à la Nouvelle-Orléans. Cette incapacité portait gravement préjudice à la tenue des livres de comptes :

‘I lament that your present oversee’er cannot write, as your cotton is put in the house without any summary of weight being taken, and I fear your hands does not do their duty. I intend to weight one night to see the amount each hand has picked (Moser, III : 390).

En 1825, Jackson refusa d’engager un analphabète pour la propriété d’Andrew Jackson Hutchings, bien qu’il ait été recommandé : ‘“one application well recommended, and he could not write. An insuperable objection”’ (Bassett, III : 296). On voit ici les problèmes innombrables qui pouvaient surgir dans la gestion quotidienne d’une plantation.

Quand le régisseur perdait le contrôle des esclaves ou ne remplissait pas les termes de son contrat, la présence du planteur s’avérait alors indispensable, ainsi que les mesures attenantes à son intervention. Toutefois, tous les planteurs n’étaient pas à même de régler les problèmes de discipline. Jackson, lui, était bien décidé à demander des comptes à Saunders et à ses esclaves : ‘“I have truly noted the conduct of the overseer, & negroes, as soon as I return will take a satisfactory order on all”’ (Moser, IV : 62). Connaissant Jackson, cette menace dut être mise en application à son retour. La prospérité de la plantation dépendait avant tout du maintien de l’ordre et de l’équilibre des forces en présence.

Une autre raison à cette impopularité des régisseurs tenait au flou de leur statut social, à cet entre-deux qui les plaçait à la fois dans la sphère du pouvoir et au niveau des esclaves pour ce qui était de la vie quotidienne et des activités à la plantation. Les régisseurs vivaient ainsi dans un “vide social” dans lequel personne ne les respectait vraiment (Genovese, 1974 : 7-25). Sensé concilier deux irréconciliables dans une harmonie utopique, le régisseur symbolisait le point de rupture du système : ‘“The overseer was the weakest link in the chain of plantation management”’ (Blassingame, 1979 : 276). Deux réponses s’offraient généralement à cette impossible situation : ‘“No wonder the weaker overseers took to drink and the stronger did as they pleased on the principle that the devil might take the hindmost”’ (Genovese, 1974 : 17). Peu de régisseurs satisfaisaient les deux parties 571. Jackson regretta particulièrement un régisseur de la propriété d’Andrew J. Hutchings, à la fois pour la famille de feu Nicholson et pour les affaires de son pupille (Bassett, III : 292). Un arrangement fut d’ailleurs trouvé pour subvenir aux besoins de la veuve, en signe de reconnaissance :

‘[I] feel satisfied (...) that MrWinburn has undertaken to finish the crop particularly as he does it for the benefit of Mr Nichersons 572family, for whom I feel very much (...) I hope the young man employed in the room of Mr Nickerson deceased will answer. if he does, it will be a happy thing, as it will ensure the continued attention of Mrs Nickerson to the negro children and the domestic affairs, while it, on the other hand, will give her and the children a home (Bassett, III : 296-97).

On voit ici quels sont les rôles de chacun, la femme du régisseur s’occupant de tous les enfants de la plantation ainsi que des tâches domestiques (une vaste et lourde charge dans une ferme). Les aléas de la vie poussaient Mrs Nicholson à vivre à la plantation en compagnie d’un étranger engagé par Jackson pour continuer le travail du défunt mari.

Les maîtres et les esclaves n’évaluaient pas les qualités des régisseurs selon les mêmes critères. Une lettre à Andrew J. Donelson de 1832 montre clairement cette différence de point de vue :

‘I found your farm in excellent order and well superintended. Your manager a good one, altho several of your negroes complain of great severity, which mr William Donelson and Stockley says is not the case—One fellow they say he whiped severely for stealing (Bassett, IV : 468).

Les résultats du régisseur se font apparemment aux dépens des esclaves qui n’hésitent pas, on le voit ici, à se plaindre directement à d’autres Blancs, les maîtres par interim pourrait-on dire, des mauvais traitements infligés par souci d’ordre et d’efficacité. Les maîtres contestent cette version, ce sur quoi Jackson ne se prononce pas mais continue d’insister sur les excellents résultats de la gestion de la plantation. En comparaison, il se plaint de son propre régisseur qui se serait occupé seulement de ses propres bêtes tout en négligeant celles de son employeur : ‘“Steel, in my stock, has done me great injury—he has only attended to his own and his own mules and neglected mine”’ (Bassett, IV : 468). Le mélange des intérêts privés des régisseurs avec ceux de leurs employeurs ajoutait encore aux frictions habituelles des rapports de travail.

Le régisseur n’en demeurait pas moins le chaînon vital, opérant l’impossible lien entre un maître préoccupé par le profit de la récolte et des esclaves n’ayant rien à attendre d’une vie de travaux forcés.

Notes
558.

Concernant les régisseurs et leurs rapports avec Rachel Jackson, voir notre étude intitulée “Rachel Donelson Jackson” (III : 193-196).

559.

Mitchell était un vieux colon qui s’était installé dans la région de Watauga dès 1776 avec John Sevier. Il fut nommé juge de paix du comté de Hawkins en 1792 (Smith, I : 75).

560.

Précisons que cette citation est extraite de la biographie de Jackson par Augustus Buell (1904). Même apocryphe, la citation illustre une certaine réalité .

561.

Otto (1984 : 93-98) donne un exemple représentatif de cette pratique courante, sorte d’apprentissage pour jeunes héritiers. Le fils du propriétaire de Cannon’s Point, une île océanique au large des côtes de Géorgie, fut régisseur de la plantation pendant de nombreuses années avant d’accéder à la direction du domaine,

562.

Moser (IV : 267n3) précise que Crawford devint Colonel de la milice en 1832, un titre qui souligne son statut de planteur à cet époque et indique la période d’apprentissage du jeune homme. Il se peut également que Crawford ait eu besoin de travailler pour obtenir les fonds nécessaires à l’achat d’une plantation.

563.

Knox était un remplacement de fortune. James Jackson écrivit à Jackson : “We have been disapointed in getting an overseer such as We wished & Mrs. J. prefered leaveing the place in care of John Knox, to any person not known to be suitable in every respect” (Moser, III : 245). Merci à David Hoth pour avoir porté Knox à notre attention.

564.

Jackson écrivait à Coffee en 1819, soit deux ans après les débuts de Crawford : “I think he will be able to superintend both farms the present year” (Moser, IV : 266). Faute de pouvoir engager un autre régisseur, les services de Crawford, sous l’oeil vigilant de Coffee, avaient la confiance de Jackson. D’ailleurs, Jackson semble avoir aidé le fils de son cousin à acquérir de la terre, si l’on en croit cet acte d’octobre 1818 pour 320 acres dans la partie ouest du Tennessee, pour la somme de 1 dollar (Moser, IV : 517).

565.

L’absentéisme ne concernait qu’un nombre réduit de planteurs dans le bassin du Mississippi. La côte du riz en Géorgie était plus touchée par le phénomène, mais comptait une classe très compétente et respectée de régisseurs (Genovese, 1974 : 11-12).

566.

Voici un exemple des griefs retenus contre Penn Williams, régisseur à l’Hermitage : “I knew the moment I saw the cultivation of the farm the Mr Williams was of no account, that you would have been better without him, that he was only a screen to the negroes, knew nothing about cultivation, and was beholden to the negroes for instructions what to do. I am happy you will soon be clear of him” (Bassett, V : 309).

567.

Joyner (1985 : 57-59) montre que dans le cas de la culture du riz en Caroline du Sud, les esclaves ont apporté des techniques et un savoir-faire que les maîtres ne possédaient pas. Si beaucoup d’esclaves, notamment ceux travaillant aux champs (field hands) n’étaient pas très qualifiés, beaucoup d’autres possédaient un métier et contribuaient à la diversité professionelle de la plantation. Voir à ce propos l’énumération impressionnante que George Mason donne des métiers exercés par les esclaves sur la plantation de son père (Stilgoe, 1982 : 66).

568.

Un planteur définissait ainsi la tâche des surveillants : “Drivers are, under the Overseer, to maintain discipline and order on he place. They are to be responsible for the quiet of the negro-houses, for the proper performance of tasks, for bringing out the people early in the morning, and generally for the immediate inspection of such things as the Overseer only generally superintends” (Joyner, 1985 : 66).

569.

Les régisseurs étaient engagés à l’année et le contrat renégocié à chaque fois. Voir le cas de John Fields (infra, 498-501).

570.

Jackson écrivait en 1833 : “better to abandon farming than to keep it up for the benefit of an overseer, bringing me in debt, as it has for the two years past” (Bassett, V : 232).

571.

Suffisamment rare pour le signaler : Jackson fut apparemment satisfait des service d’un certain Parsons au début de l’année 1824 (Moser, V : 359).

572.

Il s’agit bien de Nicholson, mal orthographié par Jackson.