Les conflits entre Jackson et les esclaves

Andrew Jackson est connu pour sa volonté de fer et son obstination. Un tel maître devait terrifier ses esclaves plus que tout autre et on peut penser que la plantation ne souffrait pas de problèmes de discipline, car son autorité était incontestée et incontestable. Dans son témoignage de 1880 pour le Cincinnati Commercial, Old Hanna fit allusion à la poigne de son ancien maître : ‘“Ole master never scolded, for when he said do a thing it had to be done, right off. He was very resolute”’ (2). L’euphémisation de cette attitude parle davantage qu’un récit circonstancié. Toutefois, Jackson n’effrayait pas tout le monde, si l’on en croit la même Hanna : ‘“Betty, who was old, and talked to master as she pleased, said to him he should lay down, and that he should not go to town the next day”’ (Ibid.). Ces “impertinences” montrent aussi une intimité que le privilège de l’âge confère aux anciens 600.

Notes
600.

Toutefois, Jacobs (1987 : 47, 93) souligne que les vieux esclaves étaient souvent vendus pour quelques dollars à qui en voulait.