II- LE NARRATEUR ET SES VOIX :

Lorsque l’on évoque la problématique du narrateur dans une perspective comparatiste, le premier élément d’analyse est sans aucun doute ce que Genette appelle « la personne ». Les puristes répugneraient peut-être à associer des romans qui ne sont pas écrits à la même personne. Paradoxalement, le fait que ceux de Boudjedra soient écrits principalement à la « première personne du singulier » et ceux de Kundera à la « troisième », ne nous pose aucun problème d’ordre méthodologique. Au contraire, cela nous permet de comparer ces différentes voix en étant plus sensible à la spécificité de chacune d’elles.