b) La négation du père :

La violence ressentie à la lecture des récits de Boudjedra et Kundera met en exergue une image obsédante d’un père dont la puissance n’a d’égale que le ridicule. Elle peut de même transpercer le discours où le père est absent. Cette absence se fait acte de violence sur des personnages de plus en plus cloîtrés dans l’enceinte de leurs contradictions et de leurs souffrances. Nous nous tournerons donc dans ce qui suit vers ces endroits où le récit aborde la paternité par ses failles à défaut d’en éviter les faillites. En outre, la négation de la paternité peut se faire soit du point de vue du fils (ou de la fille), comme nous le verrons pour Tereza, Ruzena et Mehdi, soit de celui du père, à savoir Klima, Tomas, Djoha, Siomar et Si Zoubir.