c) Rappels :

  1. « (cette malédiction de la télépathie sentimentale) » p. 52.
    - « ...l’art de la télépathie des émotions. » p. 37.

  2. « (celui-là même qui lui téléphonait tous les jours à Prague après l’invasion russe) » p.53.
    - « ...il n’arriva pas à la rendre heureuse. Il le compris une dizaine de jours après l’occupation de son pays par les chars russes. On était en août 1968, le directeur d’une clinique de Zurich ... lui téléphonait tous les jours de là-bas. » p. 43.

  3. « (cette envie qu’il éprouvait encore au moment où il était monté en voiture à Zurich) » p. 56.

  4. « Tereza (comme nous le savons, elle aspirait à « s’élever ») allait au concert. » p. 76.

  5. « (ce signe de reconnaissance d’une fraternité secrète) » p. 78.
    - « ...le livre était le signe de reconnaissance d’une fraternité secrète. » p. 75.

  6. « (les oiseaux des hasard se rejoignaient sur ses épaules) » p. 79.*
    - « Pour qu’un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s’y rejoignent dès le premier instant comme les oiseaux sur les épaules de saint François d’Assise. » p. 77.

  7. « (Tereza sentit l’équipage de l’âme s’élancer sur le pont de son corps) » p. 79.
    - « C’était le désir de ne pas être un corps comme les autres corps, mais de voir sur la surface de son visage l’équipage de l’âme surgir du ventre du navire. » p. 74.
    - « ...Tereza sentit son âme s’élancer à la surface par toutes ses veines, tous ses capillaires et tous ses pores pour être vue de lui. » p. 75.

  8. « (le livre, Beethoven, le chiffre six, le banc jaune du square) » p. 80.
    - « ...un livre ouvert était posé sur la table. Dans ce café, personne n’avait encore jamais ouvert de livre sur une table. Pour Tereza, le livre était le signe de reconnaissance d’une fraternité secrète. » p. 75.
    - « ...Beethoven était devenu pour elle l’image du monde « de l’autre côté », l’image du monde auquel elle aspirait. A présent ... elle s’efforçait de lire dans ce hasard : comment se pouvait-il qu’au moment même où elle s’apprêtait à servir un cognac à cet inconnu qui lui plaisait, elle entendit du Beethoven. » p. 77.
    - « Elle se souvint qu’au temps où elle habitait à Prague chez ses parents, avant leur divorce, leur immeuble était au numéro six. Mais elle dit tout autre chose ... : « Vous avez la chambre six et je termine mon service à six heures. » » p. 78.
    - « Il était assis sur un banc jaune d’où l’on pouvait voir l’entrée de la brasserie. C’était justement le banc où elle s’était assise la veille avec un livre sur les genoux ! Elle comprit alors ... que cet inconnu lui était prédestiné. » p. 79.

  9. « (une musique de Beethoven, une mort dans une gare) » p. 81.
    - « ...Tomas apparaît dans la brasserie au moment où la radio joue du Beethoven. » p. 80.
    - « Au début du roman que Tereza tenait sous le bras le jour où elle était venue chez Tomas, Anna rencontre Vronsky en d’étranges circonstances. Ils sont sur le quai d’une gare où quelqu’un vient de tomber sous un train. A la fin du roman, c’est Anna qui se jette sous un train. » p. 81.

  10. « (comme Tomas et Sabina ont échangé le motif du chapeau melon) » p. 132.
    - « ...à l’étranger, le chapeau melon était devenu un objet sentimental. Quand elle était allée voir Tomas à Zurich, elle l’avait emporté et se l’était mis sur la tête pour lui ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel. Il se produisit alors quelque chose d’inattendu : le chapeau melon n’était ni drôle ni excitant, c’était un vestige du temps passé. Ils étaient émus tous les deux. Ils firent l’amour comme jamais ... » p. 131.

  11. « (dans une solitude sans femmes et sans cortèges)... » p. 152.
    - « Les cortèges ... le fascinaient. » p. 147.
    - « ...le mot femme, qu’il prononçait avec une emphase particulière, n’était pas pour lui la désignation de l’un des deux sexes de l’espèce humaine, mais représentait une valeur. » p.133.

  12. « ...les cortèges (qui, comme je l’ai dit, ne sont qu’un spectacle et qu’un rêve) » p.175.
    - « ...les cortèges qu’il prenait pour la réalité n’étaient qu’un spectacle, qu’une danse, qu’une fête, autrement dit : un rêve. » p. 147.

  13. « (souvenons-nous du lexique de mots incompris, de cette longue liste de malentendus!)... » p. 184.
    - De la page 133 à la page 140; de la page 146 à la page 153; de la page 159 à la page 167.

  14. « ...une série de hasards ridicules qui s’étaient produits sept ans plus tôt (ils avaient débuté par la sciatique du chef de service) » p. 277.
    - « Mais, par hasard, le chef de service avait une sciatique... » p. 58.

  15. « ...la rancoeur accumulée (d’abord essayée sur les animaux)... » p. 420.
    - « ...on exigeait l’extermination des pigeons dans les villes. Exterminés, ils le furent bel et bien. Mais la campagne visait surtout les chiens. » p. 420.