c) Questions :

  1. « ...une faute grave dont les conséquences pouvaient être désastreuses (chantage ?)... » p. 17.

  2. « Nous frissonnions (avions-nous peur ? La salacité nous quittait-elle dans ces lieux de la foi ? Jamais ! ni la lascivité). » p. 20.

  3. « Mais au centre du complot se retrouvait cette désespérance (innée ou acquise grâce à l’enseignement méticuleux de Zahir ?)... » p. 24.

  4. « Se garer du sang devenait essentiel ... (pourquoi avoir lié cette image du sang à l’idée de la mort, confuse et trop abstraite pour nous atteindre véritablement, mais gagnant peu à peu une véhémence telle que nous en restions brisés, brûlés et frileux, pendant de longues semaines ?) » p. 25.

  5. « ...une sorte de torpeur ... qui laisse des taches d’huile (ou de bave ?)... » p. 33.

  6. « Les oncles parlaient bas (que manigançaient-ils ?) » p. 72.

  7. « Automne ? Hiver ? (Qui sait ?) » p. 74.

  8. « Quelques unes ont l’air de porter le deuil (de qui ?). » p. 74.

  9. « Elle ...Attrapait sans cesse la berlue (Ménopause ?). p. 77.

  10. « Les peaux de banane flottent sur l’eau, visibles dans la nuit grâce à leur phosphorescence (ou bien est-ce encore l’illusion d’optique d’un fumeur ?). p. 82.

  11. « Elle compte furtivement sur ses doigts (sait-elle qu’en une minute il y a soixante secondes ?)... » p. 100.

  12. « Je transpire abondamment (malaise ?). » p. 100.

  13. « Elle pourrait aussi, par réaction, coucher avec un des marabouts qu’elle va consulter en compagnie de Rachid. (Ne la sollicitent-ils pas depuis des années ?) » p. 105.

  14. « Accoudée au mur, elle se lisse le ventre. Garce ! (Coliques ? Menstrues ?) » p. 107.

  15. « Elle se tait. Silence entre nous (est-ce-que le robinet ne coule pas ? Toujours cette appréhension des robinets qui ferment mal). p. 107.

  16. « Il a l’air de me regarder d’une drôle de façon. (Lit-il dans mes pensées ?) » p. 109.

  17. « Je suis épuisé (ne suis-je pas un adolescent amoureux ?) » p. 110.

  18. « Nous étions excédés car le lait remettait tout en cause (fallait-il tuer le bébé de Si Zoubir pour en finir avec la calamité?) » p. 119.

  19. « La chambre était belle, minuscule; les murs blancs (encore l’idée de clinique, mais quel rapport ?) » p. 119.

  20. « Je rêvais quand même d’une douche froide et tumultuaire pour changer de peau et effacer les empreintes (indélébiles ?)... » p. 128.

  21. « ...je bousculais parfois la léthargie contagieuse (soupçonnait-elle seulement, sur ma peau, l’odeur de mon amante ?)... » p. 128.

  22. « ...j’irai contempler les atrocités que commet le mari de Saïda (ne s’amuse-t-il pas à brûler le ventre de ses enfants, avec le bout incandescent de sa cigarette ?). » p. 129.

  23. « ...les amis de Zahir venaient entre deux pipes reprendre contact avec le réel. (Mais pourquoi parler de Zahir ? n’était-il pas mort ?). » p. 130.

  24. « ...j’ai pensé à la strangulation pour la première fois (que voulais-tu me suggérer au juste ?). » p. 136.

  25. « ...son fils s’est remarié depuis quelque temps (comment l’ai-je appris ? Je n’en sais rien !). » p. 142.

  26. « ...le médecin dont les yeux ne sont pas comme ceux de tout le monde (en a-t-il seulement, je me le demande !)... » p. 142.

  27. « ...les fumeurs ... se cloisonnaient dans une agressivité larvaire dès que je leur adressais la parole (n’allaient-ils pas jusqu’à parler, en ma présence, d’un langage codé qui finissait de m’abasourdir ?). » p. 167. [argumentation]

  28. « Elle avait tout fait pour me convaincre dans son antre luxueux (ne coupait-elle pas aux ciseaux, chaque jour, un morceau de l’unique couverture ramenée d’un autre monde au prix de luttes intestines; et ne disait-elle pas que son rétrécissement phénoménal l’intriguait au plus haut point ?). » p. 174. [justification, argumentation]

  29. « ...ces derniers me craignaient comme la peste (n’étais-je pas à leurs yeux, un malade mental, en rapport avec des forces occultes, dangereuses pour tous ceux qui s’exposeraient à ma colère ?). » p. 175. [justification, argumentation]

  30. « ...non ! rien que cet espace, toujours rutilant, aseptisé (sentait-il le chloroforme?)... » p. 202.

  31. « ...les palefreniers ... nous empêcheraient de nous baigner dans les eaux du port (où donc le refuge ?). » p. 202.

  32. « J’ai peur (et si la tête se mettait à s’agiter dans le panier ?). » p. 204.

  33. « Le sac est de plus en plus lourd (génération spontanée ?)... » p. 207.

  34. « ...les membres secrets ... n’aimaient pas les livres, peut-être parce qu’ils ne savaient pas les lire ou tout simplement qu’ils n’avaient plus le temps de les lire, maintenant que leur incombait la lourde charge de diriger un Etat ... (Au fait étaient-ils venus voir où j’en étais de mon évolution politique ? étaient-ils au courant de mon séjour à l’hôpital psychiatrique ? leur intrusion pouvait être liée aussi à ces deux faits inhabituels : la non-parution des journaux et la musique militaire à la radio.) » pp. 214-215. [ironie dans ce passage]

  35. « ...dans ce camp situé à la frontière (mais quelle frontière ?)... » p. 215.

  36. « ...une affiche poussiéreuse représentant un très beau barbu (était-ce le dernier amant de Céline, ou bien le portrait d’un homme qui avait fait pas mal de bruit dans les Caraïbes et dont le nom m’échappait chaque fois que je voulais en parler ?)... » p. 216.

  37. « ...(était-ce le même marchand qui m’avait dénoncé à la police ? était-il un agent au service du clan, déguisé en marchand de journaux pour mieux tromper ses clients ? Il est vrai qu’il m’inspirait de la méfiance à cause de ses moustaches que je trouvais plus blondes que ses cheveux). » p. 224.

  38. « ...la couverture tchèque ramenée du camp (mais lequel?)... » p. 233.

  39. « ...héritée de quelqu’un (mais qui ?)... » p. 233.

  40. « Etais-je sain d’esprit ? (le psychologue qui me testait savait-il que je l’endoctrinais patiemment ?)... » p. 239. [question sous forme de confidence]

  41. « ...Zoubida qui me suppliait de ne plus faire de politique (faisait-elle partie du complot, elle aussi ?). p. 251.