II/ DIDASCALIE :

  1. « (Il crache par terre, indigné) » p. 111.

III/ IRONIE :

  1. «...nous avions donc cessé nos algarades (lui dirai-je que c’est un mot arabe et qu’il est navrant qu’elle ne le sache même pas ? Peut-être vaudrait-il mieux ne pas réveiller la chatte agressive et tumultueuse qui dort en elle...)... » p. 9.

  2. « ...l’honneur du clan était sauf (louanges à Dieu ! encensements)... » pp. 63-64.

  3. « ...latrines visqueuses où la défécation se fait péniblement ... (s’agirait-il simplement de difficultés dues aux hémorroïdes ?) » p. 83.

  4. « Ma, paniquée, se met à supplier le prophète (pour qui mon père observe une grande dévotion; il aime à raconter sa vie mais omet de dire que l’une de ses femmes n’avait que neuf ans quand il l’épousa; en se mariant avec Zoubida, le père n’a fait que suivre le chemin du prophète). » p. 101.

  5. « Silence. Je le laisse durer (chacun a le silence qu’il mérite). » p. 111.

  6. « Nous hochions énergiquement la tête en signe d’assentiment, heureux d’accéder pour une fois au rang de fils. (Retour précaire et transitoire à la paternité éreintante !) » p.117.

  7. « Yasmina (aux confins de la surprise, elle m’avait cousu un pantalon ridicule le jour de son départ pour l’autre prison, nantie d’un ingénieur agronome geôlier). » p. 132.

  8. « ...combien de fois ont-ils été à la Mecque ? (Ville de kleptomanes. « Ils sont vicieux, ils aimaient se faire couper la main, dit un oncle. Quelle honte ! voler dans la ville du prophète ! » Nous n’en croyons pas un mot. Non, les oncles mentent. Méfiants comme ils sont, ils ne peuvent s’empêcher de médire de tout le monde. Et l’or, alors ! A brûle-pourpoint. Silence. Et le pétrole alors ? et les Cadillac ? et la mer Rouge ? Beaux poissons, certainement. Les oncles mentent. Les dénoncer à leurs femmes, dénoncer leurs rapports avec les secrétaires françaises. Nuances parisiennes ! Très important, la différence.) » p.204.

  9. « ...les Membres du Clan ... un peu vexés que je ne leur fasse pas des compliments sur la puissance du moteur (allemand !)... » p. 221.

  10. « Céline n’aspirait qu’à une grande paix et à une grande insouciance qui envahiraient l’antre décrépit (ou mieux encore, le bel appartement qu’elle avait obtenu grâce aux services de la Coopération technique, alors que la crise du logement sévissait d’une façon chronique à cause de la migration des populations rurales, et plus encore du fait de l’irruption de la racaille venue de tout le pays profiter du grand festin qui allait s’improviser, maintenant que tout le pays était libéré de la férule étrangère et que le Clan avait pris le pouvoir)... » pp. 234-235.

  11. « Les médecins étaient les plus malheureux (n’avaient-ils pas consenti des efforts pour améliorer la qualité du personnel paramédical ?) » p. 238.

  12. « soupçonnant certains d’entre nous d’être déjà entrés en état de sainteté (il s’agissait de ceux qui étaient les plus atteints)... » p. 249.