3.2.1 Le plan des pages polluants

Le plan de description des pollutions est basé sur un raisonnement causal linéaire.

Chaque paragraphe traitant des polluants est construit sur le même plan, s'articulant en sous-parties (titre et commentaire associé, origine(s), mécanisme(s), pollution(s) engendrée(s)). Enfin, tous les mots difficiles ou supposés inconnus des élèves sont renvoyés à un glossaire où ils sont définis.

La structure globale du texte est fondée sur la causalité simple : une cause suivie d'un processus produit une pollution. Cette conception a pour but d'être plus facilement compréhensible par les élèves auxquels nous nous adressons. Elle montre une “ structure causale ” de la pollution. Selon notre plan, la pollution a une cause, ou un ensemble de causes combinées, bien précises. De ce fait, elle n'arrive pas par hasard ; elle est la conséquence de phénomènes physiques ou chimiques agissant sur de la matière (des produits) rejetée(s) par l'homme en trop grande quantité le plus souvent.

Nous sommes conscients que cette structuration des pages et donc la description des phénomènes de pollutions que nous proposons est très éloignée du point de vue du savoir savant. Pour expliquer comment se déroule un événement, le scientifique commence par définir un système (Durand, 1983) et n’utilise pas une démarche basée sur un raisonnement causal linéaire.

Si nous présentons nos informations en une structure causale, nous ne perdons pas de vue pour autant les connaissances scientifiques savantes. Par exemple, pour traiter les problèmes de pollution dus à l’augmentation de l'effet de serre, nous mettons l'accent sur le fait que ce n'est pas tant la présence de dioxyde de carbone dans l'atmosphère qui est importante, que sa concentration. De même, les connexions établies entre les informations (sous forme de liens hypertextes) établissent, dans les relations entre les phénomènes, des structures plus riches et plus complexes que la connexion simplement linéaire. Nous mettons l’accent sur les relations existant :

  • Entre les domaines (air, eau, sols) : la pollution d’un domaine pouvant influer sur celle d’un autre domaine. Les ions fertilisants des engrais polluent ainsi les sols mais également l’eau.

  • Entre les polluants et les pollutions : un polluant pouvant être impliqué dans plusieurs pollutions. L’ozone troposphérique est ainsi cause du smog photochimique mais participe également à l’aggravation de l’effet de serre.