3.6.2 Les connaissances concernant l’environnement

Nous considérons que les conceptions des élèves en environnement. Nous pouvons faire état de quelques conceptions sur l’environnement concernant la pollution de l’environnement en relation avec le problème qui nous intéresse.

Dans les questions que nous posons aux élèves nous essayons de les mettre en situation de “ pollueur ” en leur demandant de se situer face à la combustion des matières plastiques. Considérant que, selon Gomez-Granell et Cervera-March (1993) et Robinson et Kaleta (1999), les élèves pensent que les industries chimiques ont plus d’impact sur l’environnement que les actions personnelles, nous pouvons nous questionner sur l’impact de la question posée. Les élèves considèrent-ils qu’ils peuvent devenir des pollueurs “ individuels ” ?

Les résultats de nombreuses recherches (Batterman et al., 1996 ; Boyes et Stanisstreet, 1993 ; Francis et al., 1993 ; Leach et al. 1996 ; Rye, 1997 ) convergent vers le même point de vue concernant une autre conception possédée par des élèves de tout âge et de tout niveau. Ces derniers ont tendance à sur-généraliser les problèmes environnementaux. Ils confondent les causes et les conséquences des pollutions mondiales comme la destruction de la couche d’ozone et l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre. Cette tendance est due en grande partie au fait que les médias constituent le seul relais des apprenants vis à vis des problèmes environnementaux. Or, il se peut que les médias n’abordent pas les problèmes séparément et les associent. Ceci dit, nous devons préciser que la différenciation des deux pollutions est ardue dans le sens où elles se situent toutes deux dans l’atmosphère et que certains “ acteurs ” jouent des rôles importants dans les deux situations. C’est par exemple le cas pour la molécule d’ozone qui compose la couche d’ozone stratosphérique et qui est également impliquée dans l’augmentation des gaz à effet de serre (dans ce cas il s’agit de l’ozone troposphérique).