2.3.3.1 Les connaissances partagées

Dans le cas qui nous intéresse, les élèves appartiennent à la même classe, suivent le même enseignement. Nous supposons donc qu’ils possèdent des connaissances partagées. Ils peuvent donc y faire appel en sachant que les savoirs auxquels ils font référence sont également possédés par leurs camarades. Ils peuvent ainsi faire allusion non seulement au contenu du cours mais également à des situations physiques (par exemple des manipulations effectuées en Travaux Pratiques). Ces connaissances sont donc un atout lors de la confrontation. Elles sont plus facilement mobilisables par les élèves qui peuvent y trouver des arguments recevables par leurs partenaires en cas de conflit.

Nous ajoutons que les élèves n’ont pas besoin d’expliciter tout ce qu’ils avancent, il existe entre eux une complicité qui fait que, si le raisonnement (“ intérieur ”)de l’un l’a amené à une conclusion, un même raisonnement (“ intérieur ”) peut être mené par l’autre et aboutir la même conclusion. Cela sans qu’il y ait eu échanges verbaux entre les deux.

2.3.3.2 Le niveau des élèves

Dans le cadre de cette expérimentation, les élèves sont de même niveau scolaire (bon niveau).