La localisation

L’hypercentre se caractérise par le prix de revient le plus élevé. Il s’agit de petits logements dont les coûts élevés le doivent autant au foncier qu’aux travaux. La rareté des opportunités foncières dans ce secteur explique pour une part ce niveau de prix, qui subit certainement par ailleurs les difficultés liées aux chantiers en site urbain dense et les aménités exigées des collectivités pour l’accueil d’unités de logements sociaux.

Le Centre se caractérise par des logements de grande taille avec un prix de revient moyen dont le détail fait apparaître deux pôles opposés : les coûts les plus bas y sont rencontrés de même que des coûts assez élevés. Mais ce sont les coûts bas qui sont caractéristiques de ce secteur quantitativement important où leur présence est très significative et l’oppose à l’hypercentre. L’acquisition du foncier auprès de propriétaires privés se fait à un coût moyen, les travaux ainsi que les honoraires sont plus modérés.

Le secteur Coteaux Ouest est le lieu privilégié de la préemption. Cela donne un foncier abordable mais un prix de revient au-dessus de la moyenne qui doit beaucoup aux honoraires, rarement mis en avant et qui sont ici très au-delà des honoraires habituellement pratiqués. Les difficultés d’accès à ce secteur se doublent peut-être là d’une exigence plus grande de la maîtrise d’oeuvre.

Le secteur Val de Saône est aussi peu présent qu’en acquisition-amélioration et ne présente comme caractéristique qu’un prix de revient légèrement en dessous du prix moyen. La faiblesse de son poids ne permet pas de donner au foncier très bas une quelconque validité.

Le secteur Plaine de l’Est est caractérisé par le cas du foncier ’gratuit’ et donc logiquement du montant des travaux plafond. Il s’agit de grands logements construits sur des terrains appartenant à l’opérateur, que celui-ci se décide en quelque sorte à mettre en valeur. On peut s’interroger sur l’opportunité de grands logements PLA-TS dans des opérations de valorisation et sur des secteurs non-prioritaires.

Les secteurs Rhône amont et Rhône aval pèchent également par leur faible production. Aussi ne sont-ils pas caractérisés par suffisamment d’éléments. On peut toutefois noter que le premier présente plutôt de grands logements tandis que le second affiche un prix de revient des plus bas grâce à un foncier acquis auprès d’une collectivité locale.