1.1.3. Problématique.

a) Les effets de la crise sur les P. M. E. :

Disparaissent-elles, cessent-elles leurs activités ou s'orientent-elles vers d'autres activités économiques ? Il apparaît que le secteur des services, particulièrement le tourisme est le plus attractif.

La forte dévaluation de 1995 a provoqué une forte perte du pouvoir d'achat et un fort endettement autant pour les particuliers que pour les P. M. E.. Voir tableau du taux de revenus inférieurs de salaires minimales pour le troisième trimestre 1997 dans la région d'étude (consulter page Web, http://www.inegi.gob.mx ).

Quelles sont les mesures mises en place pour offrir des emplois à l’heure actuelle à une population active d’une moyenne de 16 ans (plus ou moins de 47 millions d'habitants) ?

Nous avons observé une perte de CONFIANCE des jeunes envers leurs leaders, tant du secteur privé que public. Le taux de faillite est toujours élevé malgré les alliances commerciales du marché, car dans les cinq premières années de vie des firmes, c'est-à-dire la première étape du cycle de vie de l'entreprise : il est d’environ 90 %. On suppose que la principale cause de faillite se présente dans la période nommée de crise de transition de la petite taille à la taille moyenne.

L’empirisme gestionnaire des “ PATRONS ” est aussi une des principales causes de cette situation. Il faut signaler “ grosso modo ” les caractéristiques des dirigeants des P. M. E.- P. M. I. Il existe deux types de “ Propriétaires d’entreprises ” :

  1. Le dirigeant (pro-actif) avec une vision à long terme qui prend des risques, comme par exemple Henry FORD, qui entreprend à long terme et accepte les risques dans les affaires plus profitables, et crée des emplois pour cela.
  2. L’autre Type de dirigeant dit PATRON (réactif) a une vision à court terme (Au Yucatán, c’est plus ou moins 90% du total des dirigeants) etl’esprit plus mercantile à court terme. Ce type de dirigeant cherche le bénéfice à court terme, évite les risques à long terme, exemple du “ Patron du bureau du Tabac ou des liqueurs du quartier ”, qui ne prend jamais de risques.

À ce propos, il faut ajouter le manque d'appui pratique de la plupart des universités, malgré certains programmes “ école entreprise ”, car la plupart des professeurs restent dans les nuages théoriques, loin de la réalité pratique d’un pays qui se bat jour après jour pour son développement.

La problématique, assez importante de cette étude, dans la première partie est d’identifier tout d'abord les variables internes ou de gestion, qui sont des causes de faillites et ensuite les traiter ou les analyser. Malheureusement comme nous le signalons dans la suite de cette partie, les données acquises n’ont pas permis de bien achever la recherche. Il est très important de signaler que cette recherche se situe dans le cadre de la GESTION.

Bien entendu, les résultats espérés dans les actions mises en place dans les cinq P. M. I. pourraient, dans le futur, se traduire par une amélioration économique et sociale, peut-être pas assez importante pour résoudre toute la problématique actuelle du Mexique. Mais des actions comme celles que nous proposons, sont assez considérables pour soulager la pression actuelle.