4.3.2 Deuxièmement, -

Pourquoi tester ce modèle-là alors qu’il existe d’autres modèles performants, Comme la QUALITÉ TOTALE ou L’ADMINISTRATION /LA GESTION PAR OBJECTIFS “ A x O ”, etc, etc.. ?

Parce qu’il faut tenir compte que certaines de ces théories et méthodes ont un certain degré de difficulté de mise en œuvre, étant donné leurs origines liées aux cultures différentes du contexte culturel mexicain malgré leur influence depuis longtemps, mais surtout du fait de la faible adéquation au contexte socioculturel du départ.

C’est-à-dire, que même si la méthode socio-économique a été bien développée ailleurs, comme la France, pays latin mais cartésien, ce n’est pas le cas au Mexique. Ceci nous avons parfaitement réussi à l’adapter, même dans un délai de temps très bref.

Il faut remarquer que la réussite est due au fait que la méthode socio-économique est pluridisciplinaire, systémique, et systématique, elle répond très bien aux besoins des firmes de Yucatán. Grâce à sa souplesse, sa prise en compte de l’environnement interne comme externe, elle est tout à fait adéquate à notre réalité des PME et PMI mexicaines.

Cette méthode n’est pas la “ pierre philosophale ” qui pourrait tout changer d’un coup,

mais c’est un produit humain, et comme l’être humain, elle a ses qualités et a aussi ses défauts, dont le plus grand risque est celui lié à l’utilisation que peut en faire le dirigeant.

Quelles sont les raisons théoriques et pratiques qui rendent le modèle socio-économique “ SIOFHIS ” (“ TABLERO DE CONTROL GERENCIAL DE INFORMACIÓN SOCIOECONÓMICA ”) aussi performant.

Pourquoi est-ce que nous avons pris le nom de “ TABLERO DE CONTROL GERENNCIAL DE INFORMACIÓN SOCIOECONÓMICA ” ? .

Tout d’abord, pour être acceptés, parce que le mot gestion est lié au secteur Public , comme nous l’avons déjà souligné auparavant, et aussi parce que, pour la stratégie suivie, nous avons fait appel à nos expériences vécues, car la problématique d’interprétation ou de traduction de certains mots, nous l’avons bien considérée, comme Thomas KUHN, 53 l’a signalé.

D’autre part l’expression “ TABLERO DE CONTROL GERENCIAL ” a étéchoisie pour mieux répondre à la stratégie suivie face à la mentalité “ patronale et dirigeante mexicaine ”.

Cela est dû à l’influence managériale de nos voisins du nord du Mexique, car même du côté canadien anglophone, “ Management control ” est une expression courante et bien acceptée dans ce sens.

A l’aide des tableaux suivants, je veux essayer d'être le plus clair possible, dans nos analyses.

Nous avons analysé la méthode socio-économique du point de vue pluridisciplinaire, systémique, et aussi systématique .

Elle répond très bien aux besoins des contingences des firmes selon les expériences vécues par l’ISEOR en France.

D’autre part, nous avons pris en considération la grande souplesse face à notre réalité, et en plus le modèle prend en compte l’environnement interne comme externe.

Ce sont les raisons pour lesquelles nous l’avons considéré comme un modèle adéquat à la réalité mexicaine des P.M.E et P.M.I.

Notes
53.

KUHN Thomas ,  “ La Structure des Révolutions Scientifiques ”,Édit. FLAMMARION,Paris 1970.pp.238. L’auteur cite la problématique de compréhension linguistique et de traduction, et fait référence à un autre article de W .V.O.QUINE,  “ WORD AND OBJET ”(Cambrige, Mass, and N.Y.) “ Linguistics and Ethnology in Translation Problems ” édité par DEL HYME “ Language and Culture in Society ”,(New York, 1964, pp.90-97).