4.- Des actions sur le quatrième registre des hypothèses :

  1. On constate une absence de motivation dans les PME et PMI.
  2. La faiblesse de l’implication du personnel et les problèmes socioculturels sont liés à la pauvreté de l’information.
  3. Un système d’information de contrôle fiable permettrait aux dirigeants d’informer les employés et donc d’accroître la motivation.

Remarques sur les actions entreprises:

  1. Après le diagnostic dénommé “ Effet miroir ” il faut noter que la majorité des PME et PMI ont accordé plus d’importance à l’aspect socio-économique puisque la plupart des travailleurs se satisfait d’un revenu un peu plus élevé que de coutume.

Cependant les premières actions dans le domaine socio-économique, telles que l’amélioration des primes de productivité (“ ZÉRO ERREUR ”, ordre et propreté, commentaires et suggestions) entraînent une augmentation significative de la motivation du personnel.

L’administration ajouta d’autres actions afin d’élever le niveau de vie du personnel.

Il faut signaler que la plupart des actions entreprises par les P. M. I. étaient dans la même voie , car les firmes avaient dans leur ensemble des problèmes très semblables entre elles.

Tableau n°17 : actions mises en œuvre par les P.M.I. :
Actions(préventives): Résultats(médiates):  
Aide aux transports.* Diminutions des retards et de l’absentéisme.
Paiement des mercredis à la place des samedis.* Diminution de l’absentéisme pour alcoolisme.
Bons d’achats alimentaires. Plus d’aliments et moins d’alcool.
Amélioration des conditions de travail. Sentiment de sécurité et de confort.
Uniformes et équipement adéquats. Sentiment d’appartenance à la firme
* mise en œuvre dans une des firmes.

les résultats de ces actions ont amené un sentiment de bien-être !

  1. Comme nous l’avons déjà souligné, il a été remarqué au cours de notre recherche, que les non-compréhensions de termes ou d’expressions techniques et de gestion sont l’origine de nombreux dysfonctionnements administratifs. En effet, les travailleurs ne peuvent assimiler parfaitement ce qu’ils font. L’origine de cette incompréhension résulte pour une part de l’absence ou de la faiblesse de l’information et du manque de formation nécessaire, lorsque le personnel est nouvellement embauché. Pour une autre part, elle est due au bas niveau d’études du personnel. Enfin, la cause, sans doute principale de cette incompréhension reste liée au problème linguistique. Par exemple : Peter F. Drucker, “The Practice of Management”Drucker Peter F., “The Practice of Management Harper & Row, Publishers, incorporated, N. York,1954, Pg. .3-4, Harper & Row, Publishers,.souligne que : Le terme en anglais de “ management ”enadministration“  n’existe pas en espagnol. Il est incorporé après. ” En plus, nous nous trouvons dans une région de langue Maya et, par conséquent, de nombreux termes propres à l’administration et / ou à la gestion n’ont ni traduction ni synonymes. C’est le cas de la plupart des mots : Productivité, qualité, performance, valeur présente, coûts cachés, coûts d’opportunité…, etc. Aux termes techniques relatifs à l’activité particulière de chaque entreprise, viennent s’ajouter les anglicismes adoptés dans le monde de l’entreprise, tels que “ feed-back, file, put on, etc. ” Pour résoudre les problèmes de compréhension les entreprises ont développé un lexique particulier à chacune d’elles voir (chapitre 6) “ Lexique ” Vocabulaire quotidien des mots développé par les P.M.I. L’origine des problèmes des dysfonctionnements (compréhension) était donc ici présente, mais personne ne la voyait ou ne voulait l’accepter (le syndrome de “ l’ autruche ”, qui croit se cacher de la réalité, ou de “ la tortue ” qui a peur de certaines choses ). Il faut souligner qu’actuellement, ces éléments sont pris en compte.
  2. A l’heure actuelle, la mise en œuvre d’un modèle d’information fiable et pertinent, est donc la clé du changement. Néanmoins, il faut ajouter que l’utilisation d’indicateurs qualitatifs a été vitale (avec le passage de la “ force de travail ” au “ Capital Humain ”). Actuellement, en plus des indicateurs quantitatifs traditionnels (retards, absentéisme, rejets, gaspillage, refus, temps morts et oisifs, etc.), chaque entreprise est entrain de développer ses propres indicateurs qualitatifs et quantitatifs, en accord avec son activité et son secteur. Il faut souligner que l’on travaille sur ce sujet depuis déjà quelque temps, au Mexique, mais l’impact de ces travaux est moindre en raison de l’absence d’indicateurs quantitatifs.