2.3.2. Une déperdition d’énergie

Paradoxalement, et au-delà du fait que la plupart des projets qui aboutissent et qui dépassent le cap du développement sont à attribuer à l’initiative de cette catégorie qu’on appelle les ‘« petits acteurs’ » (Scardigli V., p11, 1992)83 ou innovateurs de l’ombre, indépendants d’un cadre institutionnel et ne revendiquant aucune filiation, on ne peut que constater ce décalage encore mal expliqué. S’il est permis d’utiliser une comparaison empruntée au champ économique et informatique, il faut donc déplorer aujourd’hui l’écart qui existe entre les inputs  que sont les hommes, les investissements humains, les subventions et les actions de sensibilisation ou expérimentation que l’association des deux premiers éléments autorise, et les outputs que sont ou devraient être les signes d’une diffusion avancée et presque aboutie en termes d’usage des technologies et de développement des télé-activités.

Notes
83.

Scardigli V., (1992), op. cit.