1.1.4. L’invitation officielle du sous-préfet et la création d’un groupe de réflexion

‘« Les nouvelles techniques de communication et de traitement de l’information ont donné lieu, en Ardèche méridionale, à de nombreux projets et développements tant dans le domaine privé que public. Des organismes de formation, des entreprises, des associations ou des collectivités ont ainsi monté des projets et en imaginent d’autres en prenant appui sur des professionnels locaux particulièrement compétents. Ces initiatives privées et publiques ont, bien entendu, pris des formes diverses en fonction des intérêts et des objectifs de leurs porteurs. J’observe, toutefois, que de réelles potentialités sont apparues en Sud-Ardèche. Elles suscitent aujourd’hui le souhait exprimé par plusieurs intervenants d’une réflexion d’ensemble afin que, éventuellement, des effets de synergie soient recherchés.
C’est dans ce contexte que je me propose d’organiser une réunion de travail à la sous-préfecture de Largentière. Cette réunion informelle (sic !) a pour objet de s’informer mutuellement sur les expériences et les projets connus dans le domaine très vaste de l’utilisation de ces nouvelles techniques en Sud-Ardèche. Elle vise également à échanger des idées pour éventuellement déboucher sur des projets communs et des initiatives publiques. Je vous remercie de bien vouloir participer à cette réunion avec les autres personnes dont vous trouverez la liste ci-jointe. »’

C’est en ces termes que le sous-préfet de l’époque a souhaité initier la première réunion. Nous attirons l’attention sur le fait que dès ce premier courrier, la réunion est qualifiée d’informelle, ce qui n’empêche pas de mentionner un ordre du jour précis avec des objectifs poursuivis explicites. Rappelons, même si c’est sous-entendu, que ce courrier est officiellement envoyé par la sous-préfecture sur un papier à l’en-tête de la république française.