2.2. Variations autour du groupe

La question du nom n’a pas été posée simplement pour des raisons identitaires qui permettraient au groupe de se présenter. Elle a été soulevée lorsque le groupe a envisagé de rendre publiques ses premières réflexions, la forme de cette publicité restant à déterminer. Si la décision prise collectivement est allée finalement contre cette proposition de diffusion d’un premier message221, le choix d’un nom s’est tout de même imposé, le groupe estimant que tout interlocuteur sur un territoire devait pouvoir être facilement identifié, remarque sur laquelle nous reviendrons en parlant du besoin de reconnaissance du groupe. Le nom retenu a fait assez rapidement l’unanimité malgré la variété des propositions émises. L’acronyme choisi, Grimpi, s’est décliné sous plusieurs modes différents et si le dernier a finalement scellé l’avenir du groupe en étant le nom officiel (groupe de réflexion et d’incitation à la mise en place de technologies innovantes), on constate assez logiquement que les télescopages évoqués quant à l’image des T.I.C. se retrouvent également dans la déclinaison du rôle du groupe et de sa nature.

Notes
221.

Les participants ont estimé que la diffusion devait se faire de manière opérationnelle, c’est-à-dire par la mise en pratique et la sensibilisation à l’intérêt des technologies. Le choix de ne pas faire circuler des documents écrits, si ce n’est en interne, était également lié au besoin de cohérence que le groupe souhaitait préserver pour rester fidèle à la ligne de conduite qu’il s’était fixé, à savoir rester un groupe informel. En quelque sorte, le pari tenu était celui de dire que l’action serait d’autant mieux perçue que la forme du groupe était innovante puisqu’on ne prêtait pas le flanc à une assimilation avec des associations ou organismes déjà existants. Nous en dirons plus ultérieurement mais l’avenir s’est chargé de montrer que cette orientation avait été une erreur d’appréciation.