5. Un groupe de bonne volonté face à un bilan mitigé

Il est toujours très difficile d’entreprendre un bilan lorsque celui-ci porte sur des actions qui visent la création d’une dynamique et ne peuvent, de ce fait, que s’appréhender dans la durée268.  Néanmoins, nous pensons qu’il est utile d’évaluer ce qui a été fait à l’aune de données extérieures à la sphère d’action de Grimpi, à commencer par une comparaison ou plutôt une mise en concurrence (sur le papier) avec le projet officiel des Inforoutes, point de référence obligé pour Grimpi.

Notes
268.

Un dernier entretien réalisé en avril 2000 avec le principal acteur de la plate-forme électronique, également leader du groupe, nous permet d’affiner ce bilan, à partir de deux informations. La première consiste en une appréciation portée par le sous-préfet et la Région sur les activités du groupe, lesquelles ont été jugées comme un élément essentiel ayant joué dans la fertilisation du territoire. La seconde information, plus factuelle, n’appelle aucun commentaire. Le projet Mesiane a fait l’objet d’un développement plus vaste, au point de constituer le coeur de ce qu’on appelle le contrat global. Validé par les élus, puis accepté par la Région, une somme a donc été votée et attribuée au contrat global, une partie revenant à Mesiane. Au final, et malgré l’acceptation de la Région, c’est la totalité du financement destiné au contrat global qui a été affectée aux Inforoutes, le travail effectué par Mesiane n’ayant servi qu’à nourrir le contrat et ayant, de ce fait, facilité son acceptation par la Région.