A l’exclusion du projet Cyberposte qui a entraîné la mise en place de bornes dans cinq communes sur sept, l’ensemble des actions entreprises (dont le caractère visuel et immédiat auraient pu entraîner l’adhésion), ont été circonscrites au chef lieu du canton, siège du District. Qu’il s’agisse du lycée pilote, du Télespace ou des classes les plus actives dans les Réseaux Buissonniers354, les seules manifestations visibles de Vercors Connect n’ont donc pas dépassé les frontières de la commune la plus importante, conduisant ainsi les élus rencontrés355 à avouer que ce projet de société n’avait strictement rien changé dans le quotidien de leurs administrés, et encore moins dans les mentalités.
‘« Pour ceux qui ne lisent pas la gazette du district et qui ne se sont jamais demandé à quoi servait le nouveau bâtiment de Villard, Vercors Connect n’existe pas » (un maire). « C’est vrai que pour le commun des mortels, c’est un projet un peu mystérieux, le District souhaite que les gens aillent voir le Télespace par exemple, mais ça marche pas vraiment » (un maire).’La dérive évoquée précédemment a donc été d’autant plus rapide à s’installer que certains élus n’ont eu aucun rapport physique avec le projet, leur seule participation se limitant à la validation de décisions que le président du District avait déjà entérinées.
Ce projet lié à l’éducation nationale est parti d’une cellule très en avance sur son temps et localisée à Villard de Lans.
A l’exception du maire du chef lieu de canton.